Skip Navigation

Retraite des écrivains 2018 à Muenster

Se retirer pour mieux avancer

Les participants à l'édition 2018 de la Retraite des écrivains à Muenster

Les participants à l'édition 2018 de la Retraite des écrivains à Muenster

De gauche à droite (à genoux) : René Poirier et Jean-Marie Michaud, (debout) : Sébastien Rock, Daniel Paquet, Karen Olson, Céline Giguère, Laurier Gareau, Estelle Bonetto, Martine Noël-Maw, Émilie Dessureault-Paquette, David Baudemont.
Photo : Conseil culturel fransaskois (2018)
MUENSTER - Les passionnés de l’écriture se sont de nouveau rencontrés à la retraite annuelle des écrivains de la Saskatchewan, qui s’est déroulée du 16 au 19 août dernier à l’Abbaye St-Peter’s de Muenster en Saskatchewan.

Les participants à cette retraite étaient composés de plusieurs auteurs publiés et émergents, provenant d’horizons professionnels différents et écrivant dans des genres aussi divers que le roman, les nouvelles, le théâtre, la littérature jeunesse et la poésie. Or, l’Abbaye St-Peter’s continue d’être un endroit privilégié pour le déroulement de la retraite. Le charme bucolique des terres monastiques, la tranquillité des sentiers et le rythme des cloches se prêtent toujours aussi bien au recueillement si nécessaire au processus d’écriture.

Un Acadien anime

Cette année, le formateur invité, René Poirier, nous arrivait directement de l’Acadie. M. Poirier est un membre actif de la communauté artistique francophone. Peut-être avez-vous entendu parler du projet Constellation francophone qui avait réuni différents centres artistiques canadiens l’an dernier et auquel il a apporté sa touche esthétique ? Lors de la retraite, René a su partager sa passion pour les multiples facettes des arts de la scène et de la télévision, comme la scénographie, la mise en scène, la réalisation et la direction artistique. L’animateur acadien a d’ailleurs offert un temps de consultation individuelle à chaque participant, question d’explorer les possibilités scéniques et multimédias de chaque projet. Les auteurs ont apprécié cette occasion en or de s’engager dans un processus riche en recherche et en créativité.

Une retraite…riche et occupée

Le jeudi soir était la soirée de bienvenue lors de laquelle les participants ont eu la chance de se retrouver autour d’un souper réconfortant préparé par la cuisine de l’Abbaye. Heureuses retrouvailles pour certains et plaisir de la découverte pour d’autres.

Lors des deux jours suivants, vendredi et samedi, les auteurs ont pu partager leur cheminement littéraire et interdisciplinaire, en plus de lire un extrait du projet sur lequel ils allaient se pencher tout au long de la retraite. Pendant ces deux journées de travail, les participants ont donc alterné entre l’écriture personnelle, les rencontres avec l’animateur et de fructueuses collaborations et autres échanges sur les pratiques.

Les soirées bien arrosées du vendredi et du samedi, mieux connues sous le titre de « gueuloir », ont permis aux auteurs de partager le fruit de leur travail accompli au gré de la retraite, en plus de divers projets en cours dans l’esprit animé des créateurs. Lors de ces soirées, et tout au long de ces quatre journées littéraires, les mots étaient au rendez-vous. Les mots qui révèlent la fraîcheur du monde, les mots qui donnent un souffle nouveau au passé, les mots qui tirent les larmes, sèment le doute, font parfois peur et ceux qui savent représenter le réel, au-delà du réel.

Gareau célébré et gratitude exprimée envers le CCF

La retraite des écrivains de cette année a été aussi l’occasion pour les auteurs présents de se réjouir et de célébrer le titre honorifique qui a été remis à un de nos grands de la littérature fransaskoise, M. Laurier Gareau, qui se verra bientôt remettre l’Ordre du Canada. M. Gareau, qui n’est pas prêt des s’asseoir sur ses lauriers (!), continue d’accumuler ses contributions dans le monde de la littérature et de la scène et de mijoter de nouveaux projets pour les auteurs et pour ceux et celles qui s’intéressent aux textes et au dire.

Les participants ont été également reconnaissants envers le Conseil culturel fransaskois (CCF) pour son généreux appui financier et la logistique qu’il a apporté à cette activité littéraire annuelle. Cet appui renouvelé permet aux auteurs de la province de se rencontrer une fois par année ailleurs que dans les pages publiées aux Éditions de la Nouvelle Plume, dans les numéros de la revue À ciel ouvert et ailleurs dans la francophonie.

Avec le succès que connaît cette retraite, année après année, depuis maintenant neuf ans, et dans l’ombre de nos chanteurs qui se taillent une place de plus en plus envieuse sur la scène canadienne, qui sait ce que la communauté littéraire de la Saskatchewan est en droit de s’attendre d’ici quelques années.

Print
29543
 

Sébastien RockSébastien Rock

Other posts by Sébastien Rock
Contact author

Contact author

x
La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

L’égalité est loin d’être atteinte entre les établissements postsecondaires francophones et ceux de la majorité anglophone. 

Tuesday, January 25, 2022/Author: Francopresse/Number of views (7530)/Comments (0)/
Revue de l'année 2021 - Éducation

Revue de l'année 2021 - Éducation

Survol de l'actualité fransaskoise durant l'année 2021 dans le domaine de l'éducation.

Friday, January 14, 2022/Author: Lucas Pilleri/Number of views (8585)/Comments (0)/
Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Ronald Ajavon du Conseil des écoles fransaskoises est reconnu parmi les 10 personnalités influentes de la francophonie canadienne de 2021.

Monday, January 3, 2022/Author: Francopresse/Number of views (8559)/Comments (0)/
Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

La Fédération des communautés francophones et acadiennes craint désengagement du fédéral de sa responsabilité de protéger l'éducation de la petite enfance en français. 

 

Friday, December 17, 2021/Author: Inès Lombardo – Francopresse /Number of views (10280)/Comments (0)/
Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

L’intégration des élèves allophones, de plus en plus nombreux, représente un défi pour les écoles francophones en milieu minoritaire. 

Thursday, December 16, 2021/Author: Marine Ernoult – Francopresse/Number of views (7797)/Comments (0)/
Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

La Cité universitaire francophone de Regina organisait une table ronde sur la communauté fransaskqueer, du nom d’un projet d’études sur l’identité et les expériences queer et trans des Fransaskois.

Sunday, November 28, 2021/Author: Estelle Bonetto – IJL-Réseau.Presse /Number of views (13066)/Comments (0)/
Éducation francophone : Me  Roger Lepage décortique l’article 23

Éducation francophone : Me Roger Lepage décortique l’article 23

Me Roger Lepage nous explique que la francophonie canadienne en situation minoritaire revient de loin en matière d’éducation en français.

Sunday, November 21, 2021/Author: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Number of views (13076)/Comments (0)/
Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Le Rendez-vous fransaskois qui avait lieu du 1er au 7 novembre touchait un sujet sensible et urgent : l’éducation. Dans cet article, vous trouverez un résumé des discussions qui ont eu lieu à ce sujet.

Saturday, November 13, 2021/Author: Marie-Lou Bernatchez/Number of views (12810)/Comments (0)/
Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Le Conseil culturel fransaskois a publié un troisième guide pédagogique consacre à Joseph-Marc Lebel, alias Jean Féron, l’un des joyaux les plus méconnus de la littérature francophone de l’Ouest.

 

Monday, November 1, 2021/Author: Estelle Bonetto/Number of views (12398)/Comments (0)/
Des balados en français pour les écoles

Des balados en français pour les écoles

Le Conseil culturel fransaskois a dévoilé son projet déCLIC, une série de balados éducatifs qui explore la construction langagière, identitaire et culturelle en Saskatchewan.

Monday, October 25, 2021/Author: Leslie Diaz/Number of views (8790)/Comments (0)/
Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

La création d’un système public pancanadien de garderies à 10 $ améliorera le sort des parents canadiens, mais les francophones en situation minoritaire s’inquiètent du manque de places de garderie pour eux malgré tout.

Friday, October 8, 2021/Author: Marine Ernoult – Francopresse/Number of views (9628)/Comments (0)/
Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Apprenez-en plus sur les deux nouveaux établissements de la petite enfance francophones qui ont ouvert leurs portes récemment à Saskatoon.

Thursday, October 7, 2021/Author: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Number of views (10310)/Comments (0)/
Une Journée d’orientation scolaire réussie

Une Journée d’orientation scolaire réussie

La Journée d’orientation scolaire du SAIF-SK pour les nouveaux arrivants a attiré plus d’une quinzaine de familles francophones et non francophones.

Monday, September 6, 2021/Author: Mehdi Jaouhari/Number of views (11658)/Comments (0)/
Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Le gouvernement québécois veut rapprocher la francophonie canadienne et québécoise, notamment en réduisant les frais de scolarité des programmes universitaires et collégiaux offerts en français. 

Monday, June 14, 2021/Author: Emmanuel Masson/Number of views (16296)/Comments (0)/
Une troisième école élémentaire déjà en pourparlers à Regina

Une troisième école élémentaire déjà en pourparlers à Regina

Depuis l’automne 2018, l’école du Parc de Regina accueille quelque 200 enfants francophones dans l’attente de l’ouverture d’un établissement flambant neuf d’ici septembre 2023.

Friday, June 11, 2021/Author: Lucas Pilleri – IJL-Réseau.Presse/Number of views (14929)/Comments (0)/
RSS
123578910Last

 - Friday 15 November 2024