Skip Navigation
Festival Cinergie 2024
Wilfrid Denis
/ Categories: 2016, Éducation, Juridique

L'article 23 de la Charte canadienne toujours devant les tribunaux

Image
Au cours des dernières années, il y a eu beaucoup de discussions dans la communauté fransaskoise concernant les meilleurs moyens d’assurer une éducation de qualité pour les élèves des écoles du système fransaskois. Certains disent qu’il faut une approche positive et des négociations de bonne foi avec le gouvernement tandis que d’autres affirment que les défis requièrent des solutions fortes comme les recours judiciaires.

Une approche n’empêche pas l’autre mais un facteur déterminant est sans doute la bonne foi de l’autre interlocuteur, le gouvernement provincial. Pour mieux comprendre ces rapports entre la communauté fransaskoise et le gouvernement de la Saskatchewan, il est utile de considérer l’histoire et l’évolution de la gestion scolaire en contexte minoritaire depuis l’entrée en vigueur de la Charte canadienne des droits et libertés. J’effectue justement un projet de recherche concernant la jurisprudence relevant de l’Article 23 de la Charte canadienne. 

Suite à l’entrée en vigueur de la Charte canadienne, le 17 avril 1982, les débats et les différences d’interprétation jaillirent de toute part concernant l’article 23 qui garantit aux minorités de langues officielles l’accès à l’éducation dans leur langue. Depuis le premier jugement rendu en septembre 1982 jusqu’en décembre 2015, nous avons dénombré 155 arrêts qui touchent l’article 23 d’une façon ou d’une autre. Il peut y en avoir quelques-uns de plus qui n’ont pas été déposés dans les banques de données de l’Institut canadien d'information juridique (CanLII).


Définir la portée de l’Article 23 ou régler des différents politiques?

On pouvait s’attendre que, suite à l’adoption de la Charte, les tribunaux aient à se pencher sur l’interprétation d’un article ou l’autre afin d’en définir la portée. Il est intéressant de noter que dans le cas de l’article 23, la première décennie (1980-1989) produit 29 arrêts ; on en dénombre 4 pour la décennie 1990-1999, 55 de 2000 -2009, et 47 depuis 2010. Donc il semble évident qu’au lieu de demander aux tribunaux de clarifier l’interprétation de l’article 23, ceux-ci sont utilisés pour régler des différents politiques, surtout contre des gouvernements qui ne veulent pas respecter les principes déjà établis. 

Dans les 155 arrêts identifiés à date, le Québec compte 38 jugements. Mais la situation du Québec est particulière. Il y a seulement une cause qui a traité d’une question d’édifice scolaire. Tous les autres jugements portent sur des requêtes de parents ou de gardiens non anglophones afin d’obtenir l’accès à l’école anglophone pour des enfants non-ayants droit. Il y a effectivement quinze arrêts de ce type qui consistent en de centaines de demandes d’admission qui sont regroupées ensemble par les tribunaux.

Les revendications hors-Québec sont très différentes. Les 117 arrêts représentent 38 causes car plusieurs sont entendues non seulement par un premier tribunal mais aussi par la Cour d’appel et dans neuf cas par la Cour suprême du Canada. Le Nunavut, le seul territoire ou province sans décision judiciaire, a présentement un recours judiciaire de déposé. Terre-Neuve et Labrador en compte un, le Manitoba deux, l’Alberta et l’Île-du-Prince-Édouard en comptent six chaque. Tous les autres territoires et provinces comptent dix arrêts ou plus.

Certaines causes sont très complexes, et les contestations acerbes entre les parties engendrent de nombreux jugements. C’est le cas par exemple au Yukon où une cause compte déjà 12 arrêts ; le Nouveau Brunswick dont une cause a produit neuf arrêts ; le Territoires du Nord-Ouest dont deux causes ont généré 16 jugements, et six causes en Colombie Britannique comptent présentement un total de 24 jugements, avec un long procès qui a pris fin en décembre 2015. Les arguments seront conclus en Janvier 2016. Dans tous ces jugements hors-Québec, 83 ont une importance particulière sur la jurisprudence de l’article 23.


L’Arrêt Mahé en 1990: les choses commencent à progresser 

Durant la première décennie, ce sont surtout des regroupements de parents et des individus qui intentent des poursuites contre leur gouvernement. Leurs revendications portaient surtout sur le droit à l’instruction, le droit à des écoles francophones et éventuellement au droit à la gestion non seulement d’écoles mais aussi de commissions scolaires autonomes.

Au départ, les gouvernements étaient très réticents pour élargir l’accès à l’éducation en français et encore moins pour ouvrir la question de la gestion. Ils utilisaient l’ambigüité du concept « lorsque le nombre le justifie » pour refuser toute concession. Ce n’est qu’avec les jugements de la Cour suprême du Canada dans Mahé en Alberta en 1990 et le Renvoi du Gouvernement du Manitoba en 1993, que certains progrès furent réalisés concernant la gestion scolaire en contexte francophone minoritaire.

Entre autre, l’arrêt Mahé détermine que la population francophone d’Edmonton est suffisamment nombreuse pour justifier le droit à l’instruction primaire et secondaire en français, dans des établissements autonomes de la minorité sous la gestion et le contrôle des représentants de la minorité en proportion du nombre des élèves dans des conseils scolaires de la majorité. Ces représentants de la communauté francophone devaient avoir le plein contrôle sur la gestion de ces écoles ce qui inclut le droit de déterminer les budgets, d’embaucher les enseignants, de nommer la direction, d’établir les programmes et de faire toute entente nécessaire pour l’éducation et les services des élèves dans la langue de la minorité.

L’arrêt Mahé stipule par contre, que ces droits sont à échelle variable selon les nombres, sans définir clairement les nombres requis pour accéder aux différents niveaux de service et de contrôle. Comme premier jugement sur l’article 23, cet arrêt affirme que le nombre d’étudiants ayants droit à Edmonton ne justifie pas une pleine gestion scolaire autonome mais plutôt une gestion fondée sur une représentation proportionnelle. Ce principe sera rapidement dépassé par des décisions politiques subséquentes qui ont accordé des commissions scolaires autonomes.

Suite à l’arrêt Mahé et aux revendications des communautés francophones, la plupart des provinces établirent la gestion scolaire des écoles francophones durant la deuxième moitié des années 1990s. On pourrait croire que suite à ces développements, l’éducation des ayants droit francophones deviendrait une partie normale des systèmes d’éducation canadiens. Tel ne fut pas le cas à voir les nombreuses causes des années subséquentes. Deux autres jugements de la Cour suprême contribuèrent d’autres éléments importants à cette jurisprudence : Arsenault-Cameron et Doucet-Boudreau.

La décision Arsenault-Cameron de l’Île-du-Prince-Édouard rendue par la Cour suprême en 2000 statue que si un Ministre d’éducation a une certaine discrétion dans le choix des moyens pour rencontrer les obligations constitutionnelles de l’article 23, il n’a pas de discrétion quant au respect ou au non-respect de ses obligations. L’arrêt affirme que le droit constitutionnel de gestion et de contrôle d’un conseil scolaire de la minorité comprend le droit de déterminer la meilleure façon de fournir l’instruction dans la langue de la minorité y inclus l’emplacement de ses écoles.

En Nouvelle-Écosse, un groupe de parents poursuit son Gouvernement jusqu’en Cour suprême afin d’obtenir la construction d’écoles secondaires selon leurs besoins. Dans le jugement Doucet-Boudreau (2003), la Cour suprême infirme le jugement de la Cour d’appel (2001) et réaffirme le jugement en première instance du juge LeBlanc de la Cour supérieure (2000). La Cour suprême confirme l’exigence de la Cour supérieure demandant que le ministère de l’Éducation se présente devant son tribunal à intervalles réguliers afin de rendre des comptes sur les progrès réalisés pour respecter la décision du tribunal. La Cour suprême confirme l’ordonnance initiale du juge LeBlanc d’assurer la construction prompte de cinq écoles secondaires et de voir à la réparation des torts subis par les familles en question du aux délais de la province.

Dans l’ensemble, les luttes judiciaires des premières années ont porté sur le droit à l’instruction et à des établissements, à l’admission, aux systèmes de transport, à la gestion scolaire et à une éducation de qualité équivalente. Mais malgré quatre jugements favorables de la Cour suprême entre 1982-2003, certaines des mêmes revendications apparaissent toujours dans les litiges subséquents. De fait, de 2005 à aujourd’hui il est toujours question de l’accès à des écoles homogènes adéquates et à des installations spécifiques comme des gymnases et des laboratoires, à l’agrandissement ou la construction d’écoles et à un service d’autobus adéquat.


De nouvelles revendications

Par contre de nouvelles revendications apparaissent. Il y a, entre autres, la question du sous-financement, l’inclusion du préscolaire et les divergences d’opinion quant à la signification du terme « l’éducation équivalente », établit dans Mahé, à savoir si équivalent veut dire identique, ou équitable, ou « des résultats équivalents ».

La Cour suprême s’est prononcée sur la question d’équivalence en faveur de l’Association des parents de l’École Rose-des-vents en Colombie-Britannique en 2015. Une autre revendication récente est la gestion du droit d’admission, la définition d’ayant droit et l’accueil de non ayants droit. Tandis que plusieurs provinces ont délégué ce pouvoir aux conseils scolaires francophones, le Yukon, les Territoires du Nord-Ouest, la Saskatchewan et la Colombie-Britannique se réservent ce droit, souvent devant les tribunaux, afin de restreindre l’admission aux écoles francophones pour des raisons idéologiques et budgétaires. 

Les questions d’éducation équivalente, de sous-financement opérationnel et en capitalisation et du contrôle des admissions demeurent au cœur des litiges actuels. Ces demandes peuvent être réunies sous la rubrique de réparation historique. Il est intéressant de noter que les 46 jugements hors-Québec depuis 2010 sont tous du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest, de la Saskatchewan et de la Colombie Britannique.

Dans cette dernière, le Conseil scolaire francophone, frustré de poursuivre ses nombreuses revendications sans fin, les a regroupées en une méga-cause qui est toujours devant le premier tribunal après deux ans de démarches. Les revendications sont l’agrandissement de quatorze écoles et l’assurance du financement adéquat pour toutes ses écoles, à un coût total estimé à plus de 350 M$. Au Nouveau Brunswick, des intervenants dont l’Association des enseignants et enseignantes francophones du Nouveau Brunswick ont intenté une poursuite de 11,5 M$ portant uniquement sur « l’enveloppe égalitaire », suite à l’échec de médiation avec son gouvernement réfractaire.

La décision récente de la Cour suprême dans Rose des vents crée sans doute beaucoup d’anticipation favorable pour les francophones en contexte minoritaire à travers le Canada. Il reste à voir si les tribunaux continueront à favoriser une interprétation libérale des droits linguistiques et préconiser la réparation historique implicite dans l’article 23, tel que reconnu dès l’arrêt Mahé, ou s’ils se retrancheront à l’interprétation restrictive des droits scolaires préconisée au cours des dernières années par les gouvernements plus récalcitrants.

Que la stratégie des parents et des commissions scolaires en soit une de négociation ou de recours judiciaire, il semble évident que les droits scolaires ont rarement avancé sans l’intervention répétée des tribunaux. L’article 23 de la Charte demeure vide de droits tant que les ayant-droits n’exigent pas la pleine mise-en-œuvre. Dans ces revendications, les Francophones de la Saskatchewan sont loin d’être seuls.

Previous Article Les élèves francophones sensibilisés à l’intimidation à l’école
Next Article Une fin de semaine de formation pour les artistes fransaskois
Print
33070

Wilfrid DenisWilfrid Denis

Other posts by Wilfrid Denis
Contact author

Contact author

x
Robert Craig, lauréat du prix Prix Alpha Sask

Robert Craig, lauréat du prix Prix Alpha Sask

Grâce à la communauté fransaskoise j’ai pu garder mon français

Cette année, le prix Alpha Sask récompensait un texte répondant à la thématique Pourquoi avez-vous décidé d’apprendre le français? C’est totalement par hasard que Robert Craig est tombé sur l’affiche du concours, pendant sa pause café. C’était le dernier jour pour envoyer les textes. Il a décidé de tenter sa chance. En effet, il avait bien des choses à dire sur son histoire d’amour avec le français.

Thursday, November 20, 2014/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (26103)/Comments (0)/
Parents et petits à Prince Albert

Parents et petits à Prince Albert

Des activités ludiques... en français!

Si vous vous promenez du côté de la bibliothèque John M. Cuelenaere à Prince Albert, le samedi matin vers 10 h, vous assisterez à  la venue d’une joyeuse troupe mêlant parents et enfants et ayant pour but la découverte du français de façon amusante.

Thursday, November 20, 2014/Author: Ahmed Hassan (EV)/Number of views (30500)/Comments (0)/
École St-Isidore : de bonnes raisons pour se réjouir

École St-Isidore : de bonnes raisons pour se réjouir

Terry Gaudet nommé l’entraîneur de performance masculine de l’année par l’Association de Volleyball de la Saskatchewan.

À l’École St-Isidore, il y a cette année bien des raisons de se réjouir. On vient de mettre la dernière touche au plancher tout neuf du gymnase, un sol de sport Pulastic. Cette nouvelle acquisition arrive à point nommé. En effet, l’école et la communauté de Bellevue, en collaboration avec la communauté de Wakaw, seront les hôtes du tournoi de volleyball de la ligue provinciale masculine 3A de la Saskatchewan High School Athletics Association (SHSAA) 

Thursday, November 20, 2014/Author: Jennie Baudais (CÉF)/Number of views (32488)/Comments (0)/
Les jeunes s’emparent du Parlement

Les jeunes s’emparent du Parlement

REGINA - Le Parlement franco-canadien du Nord et de l'Ouest (PFCNO) se déroule chaque année et rassemble les jeunes francophones des provinces du Nord et de l'Ouest du Canada. Cet évènement national donne la chance aux jeunes qui ont entre 16 et 25 ans de donner leur propre avis à propos des politiques adoptées par le Parlement officiel et, bien sûr, de se faire plein d’amis.

Thursday, November 13, 2014/Author: Anonym/Number of views (31600)/Comments (0)/
Pour une éducation fransaskoise de la pré-maternelle à l’université

Pour une éducation fransaskoise de la pré-maternelle à l’université

L'éducation au coeur des discussions au Rendez-vous fransaskois 2014

SASKATOON - Cette année, l’édition 2014 du Rendez-vous fransaskois se déroulait à Saskatoon sous le thème de l’éducation. En ouverture, samedi le 8 novembre, la présidente nouvellement réélue de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), Françoise Sigur-Cloutier, a rappelé l’importance de cette thématique. Ainsi, selon elle, ‘’toute la valeur de notre communauté dépend de cette cause’’

Wednesday, November 12, 2014/Author: Arnaud Decroix/Number of views (31050)/Comments (0)/

Postsecondaire : petit voyage dans le temps

Au Rendez-vous fransaskois, le kiosque de l’Eau vive permettait de faire un petit voyage dans le temps en se promenant dans les albums de l’hebdomadaire des 30 dernières années. Les gens s’amusaient à regarder les photos des membres de la communauté à une époque où les cheveux étaient plus foncés ou plus fournis.

Wednesday, November 12, 2014/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (25403)/Comments (0)/
Mais que font les professeurs quand ils ne sont pas en classe?

Mais que font les professeurs quand ils ne sont pas en classe?

Congrès annuel de l’Association des professeurs de français de la Saskatchewan (APFS)

Quand vous regardez le calendrier scolaire de votre enfant, vous voyez toutes ces journées mystérieuses : perfectionnement professionnel, session de planification, conventions... Et je suis sûre que vous vous demandez ce que ce font les enseignants au lieu d’être en classe avec votre enfant. 

Thursday, November 6, 2014/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (27179)/Comments (0)/
L’École Valois à l’heure de l’Halloween

L’École Valois à l’heure de l’Halloween

PRINCE ALBERT - Sous les yeux du Père Valois, le fondateur de la seule école francophone de Prince Albert, et avec l’accord de M. RIVARD, directeur des lieux, les chaises, les tables et les enfants studieux ont laissé place à des locataires d’un soir à savoir des fantômes, des animaux de la nuit, des toiles d’araignée et beaucoup d’autres personnages.

Thursday, November 6, 2014/Author: Ahmed Hassan Farah (EV)/Number of views (27792)/Comments (0)/
« Ne pas perdre ma langue! »

« Ne pas perdre ma langue! »

Jamie Gignac de Vonda au Campus St-Jean

Il y a deux ans, la Fransaskoise Jamie Gignac, alors élève de 12e année à l’école Providence de Vonda, s’est retrouvée devant un dilemme : quoi faire au terme de ses études secondaires? « J’ai changé d’idée au moins cinq fois en cours d’année », avoue candidement la jeune femme. 
Wednesday, October 29, 2014/Author: Étienne Alary/Number of views (30402)/Comments (0)/
Mgr de Laval lutte contre la faim, avec enthousiasme

Mgr de Laval lutte contre la faim, avec enthousiasme

Certains auront du mal à y croire. « La faim existe au Canada »1, qui fait partie des 10 pays les plus riches de la planète. Les élèves de l'école Mgr de Laval de Regina ont décidé de faire quelque chose.

Wednesday, October 22, 2014/Author: Luc Bengono/Number of views (28174)/Comments (0)/
Congrès annuel du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC)

Congrès annuel du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC)

François Kasongo élu représentant de l'Ouest au conseil d'administration

Plus de 85 personnes, présidences des collèges, directions générales, directions des études et de la formation continue, ainsi que de nombreux partenaires, ont participé encore une fois au congrès annuel du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC) qui s’est tenu les 2 et 3 octobre derniers à Ottawa sous l’égide de La Cité. 

Wednesday, October 22, 2014/Author: Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC)/Number of views (28402)/Comments (0)/
Congrès de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones

Congrès de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones

La Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) représentant environ 150 000 élèves de langue française répartis dans plus de 640 écoles partout au pays tenait son congrès annuel sur le thème du démarchage, à Niagara Falls, du 16 au 18 octobre.

Wednesday, October 22, 2014/Author: L'Eau vive/Number of views (28982)/Comments (0)/
Émile Fortier: Comme une grande famille!

Émile Fortier: Comme une grande famille!

Un fransaskois au Campus St-Jean d'Edmonton

EDMONTON - Avec ses 750 étudiants, le Campus Saint-Jean est considéré comme un petit établissement au sein de l’Université de l’Alberta qui accueille chaque année près de 30 000 étudiants.

Wednesday, October 22, 2014/Author: Étienne Alary/Number of views (29489)/Comments (0)/
Capacité d’apprentissage: Six lieux, 3 groupes et un couffin

Capacité d’apprentissage: Six lieux, 3 groupes et un couffin

Des chercheurs ont suivi pendant quatre ans des jeunes enfants en milieu minoritaire pour mesurer l’impact d’un programme enrichi créé en Saskatchewan. Le résultat est « significatif » et pertinent.

Wednesday, October 22, 2014/Author: Anonym/Number of views (25299)/Comments (0)/

Des facteurs socioéconomiques et culturels influent sur la performance au chapitre de l'éducation et des compétences

Il faut mieux comprendre les défis particuliers auxquels sont confrontés les autochtones.

Selon un nouveau rapport du Conference Board du Canada sur l'éducation et les compétences dans les territoires produit dans le cadre de l'analyse Les performances du Canada, les résultats des territoires au chapitre de l'éducation et des compétences sont inférieurs à ceux des provinces en raison d'écarts notables entre les niveaux de scolarité des populations autochtones et non autochtones.

Thursday, October 16, 2014/Author: Conference Board of Canada/Number of views (21254)/Comments (0)/
RSS
First2122232426282930Last

 - Sunday 5 May 2024