Skip Navigation
Jean-Philippe Deneault

Portraits de professeurs francophones de l’Université de la Saskatchewan

SASKATOON - Sur près de 1 200 professeurs à l’Université de la Saskatchewan, on compte une vingtaine d’irréductibles francophones. Provenant de différentes régions de la francophonie et enseignant dans des départements divers et variés, six d’entre eux partagent avec l’Eau vive leur passion pour leur matière et le fait français, bien qu’ils enseignent en anglais.

Louise Racine — Enseigner les soins de santé aux immigrants et réfugiés

Louise Racine

Louise Racine

Photo : Courtoisie

Louise Racine est infirmière et enseigne à la faculté des sciences infirmières de l’Université de la Saskatchewan depuis 2005.  Elle a fait ses études au CÉGEP de Sainte-Foy et a obtenu son baccalauréat en sciences de la santé et sa maîtrise en sciences infirmières à l’Université Laval. Elle a complété son doctorat en sciences infirmières à l’Université de la Colombie-Britannique à Vancouver.

Louise Racine a travaillé pendant 14 ans à l’Hôtel-Dieu de Québec, qui fait maintenant partie du Centre Hospitalier Universitaire de l’Université Laval. « L’Hôtel-Dieu de Québec, fondé en 1634, fut le premier hôpital de la Nouvelle-France et j’aimais beaucoup travailler dans le Vieux-Québec », précise-t-elle.

Ses intérêts de recherche portent sur les populations vulnérables telles que les immigrants et réfugiés. Elle explore l’expérience des immigrants francophones d’Afrique en Saskatchewan. Cette étude est financée par le Centre canadien de recherche sur les francophonies en milieu minoritaire de l’Université de Regina. « J’ai le plaisir et le privilège de travailler avec la Dr Anne Leis de la faculté de médecine de l’Université de la Saskatchewan et avec la Dr Léonie Mvumbi Mambu de la faculté des sciences infirmières de l’Université de Regina », dit-elle.

Le recrutement d’étudiants francophones la préoccupe : « Présentement, je n’ai pas d’étudiants francophones travaillant avec moi dans mes recherches malgré de multiples efforts de recrutement. Le fait que le français soit une langue minoritaire dans l’Ouest canadien a un impact majeur sur mes travaux. Je n’arrive pas à recruter des stagiaires de recherche francophones ou bilingues. Ce contexte de situation minoritaire rend la recherche en français difficile. De plus, je donne mes cours en anglais seulement ».

Louise Racine participe peu aux affaires francophones étant donné sa charge de travail intense. Elle espère néanmoins avoir l’occasion de s’impliquer davantage. Côté nature, les berges de la rivière de la Saskatchewan la rendent nostalgique : « Comme je ne peux aller flâner sur le quai de Sainte-Pétronille (île d’Orléans), j’aime visiter Vonda, Saint-Denis, la route de la vallée de la rivière Saskatchewan près du Berry Barn ».

Marc-André Pigeon

Marc-André Pigeon

Photo : Courtoisie

Marc-André Pigeon — Du journalisme au secteur coopératif

Originaire de Blind River dans le nord de l’Ontario, Marc-André Pigeon vit à Saskatoon depuis moins d’un an. À l’automne 2018, il se joint à la Johnson Shoyama Graduate School of Public Policy et dès janvier 2019 il assume la direction du Centre for the Study of Co-operatives. « J’ai un parcours plutôt atypique », prévient-il.

L’universitaire a d’abord occupé un emploi comme journaliste chez Bloomberg Business News à Toronto de 1992 à 1995, responsable des dossiers relevant des marchés d’obligations, d’actions et des entreprises québécoises. « J’étais le seul journaliste francophone », se souvient-il. Il poursuit ensuite une maîtrise en science économique et travaille au Levy Economics Institute au nord de New York. Par la suite, il retourne au Canada où il travaille pendant une dizaine d’années à la Bibliothèque du Parlement dans la division économique en complétant entre-temps un doctorat en communication. En 2010, toujours à Ottawa, il travaille dans le secteur coopératif financier pour les huit prochaines années jusqu’à son arrivée en Saskatchewan.

Marc-André Pigeon a peu de temps pour s’impliquer dans la fransaskoisie. Ses trois enfants fréquentent tout de même l’École canadienne-française de Saskatoon. La famille Pigeon anticipe de s’engager davantage à l’automne, car « l’année 2018-19 était une grosse année d’ajustement pour notre famille ». Marc-André affectionne le Friendship Inn., où il fait régulièrement du bénévolat : « Les gens qui y travaillent, ainsi que les clients, sont vraiment exceptionnels. En conséquence, c’est un endroit qui me donne beaucoup d’énergie et me motive dans mon travail à l’université. Je crois que le modèle co-op peut combler plusieurs des besoins qui sont en évidence au Friendship Inn ».

Lénaïc Couëdel

Lénaïc Couëdel

Photo : Courtoisie

Lénaïc Couëdel — D’expérimentateur à improvisateur

« Je viens de Bretagne, la dernière colonie française ! », s’exclame Lénaïc Couëdel, né à Nantes.

Tout comme Marc-André Pigeon, il est nouvellement arrivé en Saskatchewan. Le jeune professeur au Department of Physics and Engineering Physics a débarqué à Saskatoon en mars 2018.

Lénaïc Couëdel travaille entre autres en collaboration avec les Universités d'Aix-Marseille et Toulouse-Paul Sabatier, en France. « Je fais des recherches en physique des plasmas (physique des gaz ionisés). Je suis expérimentateur. Je m’intéresse actuellement à l'influence du métal dans les décharges magnétron pour la pulvérisation et la production de couches minces », indique-t-il.

Depuis son arrivée, le physicien a déjà eu deux étudiants francophones au premier cycle et un stagiaire français cet été. Malgré tout,  « la langue de travail en physique est l'anglais, même en France », précise-t-il.

L’expérimentateur s’est joint à la troupe d’improvisation du PIF afin de « connaître du monde et apprendre à parler en public ». Il fréquente régulièrement les 5 à 7 de la Fédération des francophones de Saskatoon et participe à l’organisation du Pavillon francophone du prochain Folkfest à Saskatoon. Lénaïc Couëdel aime beaucoup la rivière de la Saskatchewan où il fait de la randonnée et du vélo.

Michel Gravel

Michel Gravel

Photo : courtoisie
Michel Gravel – L’apport de la langue française au vocabulaire scientifique 

Né à Québec et ayant grandi à Sherbrooke, Michel Gravel a poursuivi des études de doctorat à Edmonton et a effectué un stage postdoctoral à Chicago avant de s’établir à Saskatoon en 2006. Aujourd’hui professeur au département de chimie et spécialiste de la chimie organique, il enseigne à plusieurs étudiants francophones ou francophiles. Les étudiants-chercheurs qu’il supervise viennent de partout au Canada et d’ailleurs dans le monde. « Je ne manque jamais une occasion de souligner en classe l’apport de la langue française au vocabulaire scientifique ! », s’exclame l’universitaire. 

Le chimiste est aussi hautement réclamé comme évaluateur francophone : « Je suis souvent sollicité par les agences subventionnaires du Québec et de la France pour évaluer des demandes de subvention écrites en français. Les chercheurs francophones hors Québec sont très recherchés pour ce type d’activité, car nous ne sommes normalement pas éligibles pour ces subventions, évitant ainsi les conflits d’intérêts », souligne-t-il.

Michel Gravel s’est impliqué pendant quelques années dans la fransaskoisie, particulièrement auprès de la communauté scolaire en tant que membre du conseil de l’École canadienne-française. Avec sa famille, il participe autant que possible aux activités communautaires et ne manque pas de visiter la vallée de la rivière Saskatchewan, l’ovale de patinage de vitesse, les pistes de ski de fond du club de golf Wildwood, le Western Development Museum, ou encore le Sasktel Centre durant une partie du Rush. Ailleurs en Saskatchewan, il affectionne les parcs provinciaux de Cypress Hills et Meadow Lake, ainsi que les parcs de Prince Albert et Table Mountain.

Rachel Engler-Stringer

Rachel Engler-Stringer

Rachel Engler-Stringer – L’accès à une alimentation saine en milieu urbain

Rachel Engler-Stringer a passé la plus grande partie de son enfance à Vancouver et sa mère est une francophone de Ponteix, au sud-ouest de la Saskatchewan. Après avoir obtenu son doctorat en nutrition communautaire, elle devient professeure en 2009 et professeure agrégée en santé communautaire et épidémiologie en 2015. 

Chercheuse à la SPHERU (Saskatchewan Population Health and Evaluation Research Unit), la scientifique enseigne les méthodes de recherche en santé communautaire aux étudiants en maîtrise, ainsi que le système agroalimentaire et la santé communautaire aux étudiants en maîtrise et doctorat. 

Rachel Engler-Stringer parle avec passion de son travail qui l’amène aux quatre coins du pays. « Je travaille avec des chercheurs et des groupes communautaires à travers le Canada sur divers aspects de la sécurité alimentaire, et ce, souvent en milieu francophone. Mon programme de recherche comporte deux axes. D’un côté, je fais plusieurs projets sur la nutrition en milieux scolaires et travaille sur le développement de programmes de dîner universel intégré avec le curriculum.  De l’autre, je travaille sur l’accès à l’alimentation traditionnelle en milieu urbain pour les communautés autochtones. »

La professeure accomplie est aussi mère de deux enfants qui vont à l’École canadienne-française (ÉCF) de Saskatoon, au pavillon Monique-Rousseau pour la plus jeune et au pavillon Gustave-Dubois bientôt pour l’aînée. « Au cours des 2-3 dernières années, j’ai passé beaucoup de temps à communiquer et travailler avec le personnel de l’ÉCF pour trouver un appui à mes enfants atteintes toutes deux de dyslexie-dysorthographie. L’école a fait énormément de progrès à la fois dans sa compréhension des besoins d’environ 15 % des enfants comme les miennes et dans ses interventions auprès d’eux. L’école est maintenant très engagée. J’encourage l’ÉCF autant que possible à continuer ces efforts ! », raconte-t-elle.

Rachel Engler-Stringer dit beaucoup aimer la rivière, « particulièrement les plages au sud de la ville ». Mais son endroit préféré reste son jardin où elle cultive un très grand potager. « Avec ma famille, nous faisons pousser toutes sortes de fruits et légumes. L’agriculture urbaine est ma grande passion ! »

Maud Ferrari

Maud Ferrari

Photo : courtoisie
Maud Ferrari – Comprendre les effets des changements climatiques

Professeure au département des sciences biomédicales du Collège vétérinaire, et membre du département de biologie, Maud Ferrari est née à Lyon, en France, et a fait ses études universitaires à Grenoble. Elle a terminé la dernière année de ses études à Montréal grâce à un programme d’échange avec le Canada et a réalisé son doctorat à l’Université de la Saskatchewan, complété d’un postdoc à l’Université de Californie. 

La biologiste est revenue à Saskatoon pour le poste qu’elle occupe maintenant depuis 2011.  « Mon travail vise à comprendre comment les changements environnementaux, qu’ils soient naturels ou anthropogéniques, affectent l’équilibre délicat entre les proies et leurs prédateurs dans les écosystèmes aquatiques. Une partie de mes études est ciblée sur les effets des changements climatiques, la dégradation des coraux et la pollution des plastiques sur la grande barrière de corail en Australie ». 

Malgré la portée internationale de ses recherches, seul un petit nombre de ses élèves parlent français. « Ils préfèrent communiquer en anglais, leur langue maternelle », précise-t-elle. Comme pour d’autres professeurs, ce sont les chercheurs-étudiants de deuxième et troisième cycle qui sont davantage susceptibles de parler français.

Malgré tout, cela n’empêche pas Maud Ferrari de participer aux évènements de la Fédération des francophones de Saskatoon, que ce soit les festivals de films, le festival d’hiver ou la Saint-Jean-Baptiste. Elle adore aussi la rivière de la Saskatchewan où elle s’y promène avec sa famille et ses amis.

Previous Article Amélie Boutin, diplômée de l'École canadienne-française de Saskatoon
Next Article Retrouvailles au Collège Mathieu
Print
29430

Jean-Philippe DeneaultJean-Philippe Deneault

Other posts by Jean-Philippe Deneault
Contact author

Contact author

x
Forum local du Français pour l’Avenir à Saskatoon

Forum local du Français pour l’Avenir à Saskatoon

De la réflexion et de l’action!

Plus de 200 jeunes élèves des écoles secondaires d’immersion de Saskatoon se sont réunis le vendredi 27 mars pour discuter du bilinguisme et de l’avenir du français dans notre province.

 

Thursday, April 2, 2015/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (31870)/Comments (0)/
Premier concours d’affiches scientifiques organisé par l’Institut français et l’ACFAS-SK

Premier concours d’affiches scientifiques organisé par l’Institut français et l’ACFAS-SK

REGINA - Premier concours d’affiches scientifiques organisé par le Centre canadien de recherche sur les francophonies en milieu minoritaire (CRFM) de l’Institut français à l’Université de Regina et l’Association francophone pour le savoir de la Saskatchewan (ACFAS-SK)

Thursday, April 2, 2015/Author: CRFM (Institut français)/Number of views (28110)/Comments (0)/
Les Lions de Laval se démarquent à Regina

Les Lions de Laval se démarquent à Regina

L'équipe de ballon-panier des garçons de la 7e et 8e  des Lions de Laval a remporté le championnat de la ville du conseil des écoles publiques de Regina jeudi soir dernier soit le 27 mars.

Wednesday, April 1, 2015/Author: Claude Martel (EV)/Number of views (29987)/Comments (0)/
Les Patriotes de l’ÉCF remportent l’argent à la finale du tournoi de basketball Hoopla 2015

Les Patriotes de l’ÉCF remportent l’argent à la finale du tournoi de basketball Hoopla 2015

Pour la première fois, une équipe francophone  a atteint la finale du championnat provincial de basketball HOOPLA en catégorie 2A. 

Wednesday, April 1, 2015/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (35499)/Comments (0)/

Situation inquiétante au Conseil scolaire fransaskois

Lettre signée par 5 parents et envoyée aux élus du Conseil scolaire fransaskois le 18 mars 2015

Nous voulons aujourd’hui attirer votre attention sur 3 éléments qui nous préoccupent. Premièrement à la veille d'une succession, à la tête du Conseil des écoles (CÉF), nous (parents et sympathisants) souhaiterions attirer votre attention sur une des requêtes qui avait été formulée par un regroupement de parents; laquelle requête  avait été accompagnée d'une pétition à l'appuie, soient 35 signatures. En guise de rappel, ces derniers réclamaient du sang neuf à la tête du CÉF : 

Tuesday, March 31, 2015/Author: Jean-Marie Allard (Courrier du lecteur)/Number of views (22734)/Comments (0)/
Le Grand  Quiz, un jack pot pour la communauté ?

Le Grand Quiz, un jack pot pour la communauté ?

Réflexion d'un lectrice sur la formule du Grand Quiz qui a remplacé la Grande dictée.

Thursday, March 26, 2015/Author: Céline Magnon (Courrier du lecteur)/Number of views (30562)/Comments (0)/
Des personnes honorées lors de l’Assemblée annuelle de l’ALEF

Des personnes honorées lors de l’Assemblée annuelle de l’ALEF

En marge de son congrès annuel, l’Association locale des enseignantes et enseignants fransaskois (ALEF) a honoré diverses personnes lors de son banquet.

Saturday, March 21, 2015/Author: L'Eau vive/Number of views (47711)/Comments (0)/
Forum local du Français pour l’avenir

Forum local du Français pour l’avenir

300 écoliers à la découverte des avantages du bilinguisme

Le 27 mars prochain, 300 élèves francophones et francophiles des écoles d’immersion de Saskatoon se rassembleront à l’Université de la Saskatchewan à l’occasion du Forum local du Français pour l’avenir

 

3/27/2015 9:00 AM/Author: Collège Mathieu/Number of views (13230)/Comments (0)/
La finale du Grand Quiz 2015: un succès!

La finale du Grand Quiz 2015: un succès!

C'est dans la chaleureuse ambiance d'une fin de semaine ensoleillée, le samedi 14 mars dernier, que le Collège Mathieu, en partenariat avec Radio-Canada Saskatchewan, a fêté les Rendez-vous de la Francophonie d'une façon innovatrice. 

Wednesday, March 18, 2015/Author: Collège Mathieu/Number of views (31705)/Comments (0)/

La petite histoire du postsecondaire francophone en Saskatchewan

L’histoire du postsecondaire francophone en Saskatchewan ne date pas d’hier. Déjà en 1918, le Collège Mathieu de Gravelbourg offrait un programme d’études classiques.

Tuesday, March 17, 2015/Author: Michèle Fortin(EV)/Number of views (28774)/Comments (0)/

La Cité universitaire francophone et le postsecondaire fransaskois

Un peu tôt pour sabrer le champagne

Même si l’ACF se montre très enthousiaste, il faudra attendre un peu pour sabrer le champagne dans le dossier de la Cité universitaire francophone.

Tuesday, March 17, 2015/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (27035)/Comments (0)/

Les Amis de l’Institut français se prononcent: l’ACF mise sur des acquis fragiles

Les Amis de l’Institut français expriment leur profonde déception et désaccord avec la façon dont l’Université de Regina s’est acquittée de ses responsabilités à l’endroit de l’éducation universitaire de langue française. 

Tuesday, March 17, 2015/Author: Michel Dubé (Courrier du lecteur)/Number of views (26551)/Comments (0)/
Un atelier d'Edith Jolicoeur: brancher la fransaskoisie

Un atelier d'Edith Jolicoeur: brancher la fransaskoisie

Facebook, Instagram, LinkedIn, Pinterest; il existe tellement de plateformes qu’il est parfois difficile de suivre le rythme. 

Wednesday, March 11, 2015/Author: Maggy Bougie (EV)/Number of views (35427)/Comments (0)/
 Ateliers d'écriture dans des écoles d'immersion

Ateliers d'écriture dans des écoles d'immersion

Un projet novateur à Debden et Prince Albert

PRINCE ALBERT - La commission scolaire Saskatchewan Rivers Public School Division, située à Prince Albert, accueille un tout premier projet GénieArts sur son territoire. Les écoles Vickers Public School et Debden School sont les hôtes de cette initiative rassembleuse.

Wednesday, March 11, 2015/Author: René Beauparlant (EV)/Number of views (33381)/Comments (0)/
Une fin de semaine à l'enseigne de la petite enfance

Une fin de semaine à l'enseigne de la petite enfance

Les parents et leurs enfants du Centre d’appui à la famille et à l’enfance (CAFE) La Passerelle de Saskatoon se sont réunis le vendredi 6 mars dernier afin de participer à un atelier sur l’éveil à la lecture chez les jeunes enfants. Le lendemain une formation était offerte aux intervenants en petite enfance.

Wednesday, March 11, 2015/Author: Danielle Raymond (EV)/Number of views (27134)/Comments (0)/
RSS
First1920212224262728Last

 - Sunday 17 November 2024