Nathalie Franck, graphiste à Regina
Nathalie Franck, graphiste à l'Eau vive
Une fois n’est pas coutume, nous allons vous faire passer de l’autre côté du rideau pour découvrir une des personnes qui contribue à la réalisation de votre journal bien-aimé : Nathalie, graphiste à la Coopérative des publications fransaskoises.
Dans un journal, contrairement à ce que le nom laisse penser, il n’y a pas que des journalistes. Il y a aussi un directeur général, et une équipe administrative et de promotion. Il y a des journalistes et pigistes qui écrivent des articles sur l’actualité de leur zone géographique. Il y a un rédacteur en chef qui répartit les tâches pour s’assurer que les activités importantes sont couvertes et que plusieurs personnes n’écrivent pas sur le même sujet. Et une fois que les articles et photos ont été reçus et validés, tout est envoyé à la graphiste qui met en forme votre journal sous la forme que vous lui connaissez.
La vocation de Nathalie Franck lui vient de loin. Toute petite déjà, elle voulait être une artiste et à Noël elle demandait des crayons comme cadeau. Mais vivre de son art n’est pas toujours facile, alors comme elle aimait aussi pitonner sur l’ordinateur, une discussion avec son père l’a convaincue de voir les formations disponibles pour ses études. Son choix se portera sur l’infographie.
Pendant ses études elle travaille dans une imprimerie, c’était bien mais trop monotone pour elle. Et puis elle rentre dans l’équipe de l’Eau vive, il y a 13 ans déjà, pas encore en charge du montage, cette responsabilité lui sera confiée par la suite.
Si vous souhaitez vous orienter vers le métier d’infographiste, voici ses conseils « Il est très important de connaître ses outils, de connaître les logiciels à fond. Les logiciels évoluent, c’est important d’évoluer avec. Il faut être une personne visuelle, créative, mais l’esprit design et les concepts ne suffisent pas. Il faut aussi apprendre par soi-même, pas seulement en étant assis dans une salle de classe. Chacun apprend à sa manière. Ma formation, par exemple, était comme une job, nous avions un nombre d’heures de pratique à faire par mois. C’était bien pour moi, mais ce n’est pas pour tout le monde. Les formations en infographie sont très techniques, et pas forcément axées sur le design.”
Même si elle avoue avoir déjà été plus engagée dans la communauté qu’elle ne l’est maintenant, le festival interculturel annuel Mosaic à Regina lui tient particulièrement à cœur. Depuis le secondaire, elle participe aux levées de fonds, et parfois à l’organisation du pavillon francophone, qui donne de la visibilité à la communauté chez les anglophones.
Après 13 ans à l’Eau vive, même si elle est plus à l’aise maintenant qu’à ses débuts, il y a tout de même quelque chose qui reste difficile : « Essayer de tout faire tenir sur la page, c’est pas toujours facile. J’aime avoir de la place pour être créative! » Passionnée par son métier, elle ne compte pas en changer demain. Et quand on lui demande ce qu’elle ferait si elle se réorientait, elle avoue que sa deuxième passion étant la cuisine, « travailler pour un magazine alimentaire pourrait être intéressant! »
Que ce soit sur notre site internet ou dans la version papier, c’est notre graphiste qui permet aux textes de prendre forme, de prendre vie, et d’arriver jusqu’à vous, chers lecteurs pour que vous puissiez prendre connaissance de votre actualité fransaskoise toutes les semaines. Pour tout ceci, nous lui disons merci!
24353