Des parents inquiets se rencontrent à huis clos
Un manque de services et de ressources dans les écoles fransaskoises est pointé du doigt
Des parents d'élèves inscrits dans le système scolaire fransaskois se sont réunis le samedi 25 avril dernier pour témoigner de leurs inquiétudes face aux nombreuses coupures de services aux élèves des écoles fransaskoises.
En raison d’un huis clos médiatique, l’Eau vive n’a toutefois pas pu assister à la rencontre. Jean-Marie Allard, porte-parole des parents, a expliqué à l’Eau vive et à Radio-Canada qu’ils craignaient que leurs propos ne soient déformés par les journalistes.
Monsieur Allard a fait un compte-rendu après la rencontre. Il a expliqué qu’elle avait permis aux parents d’exprimer leurs préoccupations pour qu’elles soient transmises aux élus du Conseil scolaire fransaskois (CSF).
Monsieur Allard a précisé que les parents sont inquiets à cause du manque de services offerts aux enfants qui fréquentent les écoles du conseil, « un manque flagrant au niveau des services aux élèves et plus particulièrement les services aux élèves avec des besoins spéciaux », a-t-il dit. Le manque de cours spécialisés a aussi été soulevé. Selon le représentant des parents, le CSF dispose de locaux pour offrir des cours de musique ou de mécanique mais ne le fait pas. « Les besoins de base ne sont pas rencontrés à cause du nombre insuffisant, ou encore de la qualité du service offert, ou encore des services qui manquent tout simplement », a-t-il ajouté.
De son côté, le CSF avait un élu sur place pour écouter les propos des parents. Toutefois, monsieur Alpha Barry, le conseiller scolaire en question, ne représentait pas le CSF de façon officielle car il y a eu un problème de procédure.
Malgré tout, monsieur Barry a tenu à rassurer les parents et a affirmé que le CSF est prêt à rencontrer les parents d’une façon officielle et écouter leurs préoccupations. « On est très ouvert à les accueillir et nous voulons les avoir. Mes autres collègues, les conseillers, sont très ouverts à les écouter et à travailler avec eux. Ce sont nos partenaires numéro un, alors nous voulons les entendre », explique-t-il.
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