Le président du CSF s’engage à refléter la volonté de la communauté
Rencontre avec le président du Conseil scolaire fransaskois
Alpha Barry, président du Conseil scolaire fransaskois
Photo: Jean-Pierre Picard (2016)
Alpha Barry présente ainsi sa vision de transparence de la part du Conseil scolaire fransaskois (CFS) qu’il préside depuis le 18 mai 2016 : « C’est un engagement que je fais à titre de président de m’assurer que tout ce qui se passe dans l’organisation soit quand même reflété dans la communauté puis que les gens le sachent. ».
Dans la foulée de la controverse entourant la réembauche de Bernard Roy, l’ancien directeur de l’éducation, et de nombreux problèmes de communication, Alpha Barry estime que le temps est désormais à la reconstruction pour le CSF dont la situation ne fait pas l’unanimité actuellement. « Ce qu’on a l’intention de faire, c’est vraiment de prendre du recul pour mieux sauter. », a-t-il affirmé en parlant de la réorganisation en cours présentement.
D’ailleurs, le Conseil des écoles fransaskoise (CÉF) a sorti le 9 juin dernier son nouveau plan stratégique pour les années 2016-2021. Le plan s’axe autour de la réussite éducative, identitaire et culturelle des élèves et propose un nouvel élément dans les valeurs promues par le CÉF, soit l’innovation, en plus des relations interpersonnelles, de la culture d’excellence. du partenariat et de l’ouverture sur le monde.
Le plan prend aussi trois grandes orientations stratégiques soit « la réussite éducative en français langue première en Saskatchewan »; « le partenariat avec les parents et la communauté »; «la gestion efficace et efficiente ». Le plan de réussite stratégique n’est que la prémisse de ce que veut faire l’organisme dans sa restructuration.
Le CÉF invite la population à donner son avis, jusqu’au 20 juin, sur le nouveau plan stratégique en répondant à trois questions sur son site Web: Comment recevez-vous ce nouveau plan stratégique? / Est-ce qu’il adresse les enjeux fondamentaux du CÉF? / Est-ce qu’il a des éléments que vous considérez qui ne semblent pas être couverts ?
Quant à la question de savoir si les recours devant les tribunaux étaient sur son écran radar, monsieur Barry a affirmé vouloir miser sur l’amélioration des relations avec le ministère de l’Éducation de la Saskatchewan. « Je valorise beaucoup la relation qu’on a établie avec le ministère. […]« c’est clair que le juridique, c’est toujours la dernière ressource ».
En plus de sa planification stratégique, le CÉF est en plein processus de réorganisation de son fonctionnement avec l’aide d’une firme de consultants. Sur la question de cette réorganisation, le bulletin «Votre CSF en bref » de juin 2016 mentionne un « plan de développement de relève aux postes clé ». Est-ce que ces changements pourraient amener monsieur Roy à avoir les responsabilités d’un directeur de l’éducation sans en porter le titre? Monsieur Barry ne s’est pas prononcé sur cette question en disant qu’il attendait le dépôt du plan de réorganisation et qu’il en ignorait le contenu. La rédaction de ce plan devrait être complétée pour la mi-juin.
Pour l’instant, le CÉF n’a pas encore toute l’équipe pour concrétiser sa réorganisation. Du personnel devra être embauché et agir en fonction du plan stratégique de l’organisme. Le tout est donc à suivre pour les prochaines semaines.
Les critères d’admission aux écoles fransaskoises sont également un sujet de préoccupation pour plusieurs parents. Un comité a été mis sur pied pour étudier la question avec des représentants du CÉF et des conseils école. Monsieur Barry espère que les travaux du comité seront complétés en temps pour la rentrée scolaire 2016-17.
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