Les ÉNP, entre cabaret littéraire et multiples lancements
Le président des Éditions de la nouvelle plume (ÉNP), Laurier Gareau, a convié le public à un cabaret littéraire le samedi 9 juillet en soirée lors du Festival fransaskois. L’événement, qui avait lieu sur la scène partagée du festival, a aussi été marqué par le lancement collectif de quatre livres.
« Ça fait deux ans que nous n’avons pas eu de lancement de livre en présentiel aux Éditions de la nouvelle plume, a annoncé le président. Et puisqu’il s’agit d’un cabaret, il va également y avoir de la musique. »
Martine Noël-Maw, directrice générale des ÉNP depuis le 1er février de cette année, a débuté l’événement en lisant un extrait de sa pièce de théâtre Will & Ernest inspirée du célèbre cowboy, auteur et artiste visuel Will James. L’ouvrage avait remporté le prix du Meilleur texte dramatique aux Saskatoon & Area Theatre Awards (SATA) de 2020.
Jean-Pierre Picard a présenté quant à lui son tout premier livre, Le Grand barrage, qui dépeint une légende animalière mettant en vedette des castors ingénieux qui vivent de grands bouleversements. Muni de sa guitare, l’auteur s’est également livré à des prestations musicales parfois accompagné de sa compagne Mychèle Fortin à la voix.
Le travail d’éditrice souligné
L’auteure franco-albertaine Pierrette Requier a lu des extraits de son livre Petites nouvelles du Last Best Ouest. Ce tout dernier livre publié par la maison d’édition réginoise est une collection de 90 portraits, poèmes et récits qui racontent le Last Best Ouest mythique où l’écrivaine a grandi.
Pierrette Requier a profité du moment pour souligner le travail d’éditrice de Mychèle Fortin. « Nous sommes devenues complices, a-t-elle confié. C’est essentiel d’avoir un autre regard sur son travail. »
Le président des ÉNP Laurier Gareau a lui aussi tenu à souligner le travail d’édition de la maison. « Quand les auteurs nous approchent, ils obtiennent un service qu’ils ne trouvent pas ailleurs, l’assurance d’avoir recours à un éditeur ou une éditrice avant la publication de leur livre », a-t-il témoigné.
Les festivaliers ont eu le loisir de retrouver les œuvres des ÉNP dans un kiosque prévu à cet effet pendant toute la fin de semaine. Katarina Fasiangova, coordonnatrice des projets aux ÉNP, était sur place pour accueillir les visiteurs et vendre les ouvrages.
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