Célébrations du bicentenaire des Filles de la Providence
Célébrations du bicentenaire des Filles de la Providence
SASKATOON - L’église de la paroisse des Saint-Martyrs-Canadiens était bondée, le dimanche 17 juin, pour la messe consacré au bicentenaire des Filles de la Providence, congrégation religieuse fondée à Saint-Brieuc (France) en 1818.
Pendant la célébration, le prêtre à la retraite originaire de Vonda, Bernard de Margerie, a rappelé des souvenirs d’enfance alors qu’il assistait à des services religieux au couvent de Prud’homme. Il a livré un émouvant témoignage d’appréciation pour le travail et la générosité de ces femmes qui ont contribué à assurer la survie de la langue française et de la foie catholique dans les Prairies. « Vous êtes une petite branche, sur le grand arbre de l’Église, qui porte beaucoup de fruits et sur laquelle les oiseaux peuvent trouver refuge » a-t-il dit.
La cérémonie s’est terminée avec une vibrante interprétation de l’Ave Maria par Sœur Anne-Marie Frearson, venue d’Angleterre pour l’occasion. Ensuite les gens se sont rassemblés dans la salle communautaire pour un repas et diverses présentations.
Un brin d’histoire
La congrégation des Filles de la Providence a été créée à Saint-Brieux, France, en 1818. En 1897, six de ses membres viennent à Prince Albert, sous l’invitation de Monseigneur Pascal, évêque de Prince Albert.
Trois d'entre elles demeurent à l'évêché à Prince Albert et les trois autres vont fonder le premier couvent des Filles de la Providence en Saskatchewan à Saint-Louis. Au cours des prochaines années, elles ouvrent des couvents-pensionnats dans plusieurs autres villages francophones du diocèse de Prince Albert: Domrémy (1903), Bonne Madone (1905), Saint-Brieux (1924), Léoville (1937), Victoire (1950) et l'Institut de Notre Dame de la Providence à Prince Albert (1959).
En 1905, elles établissent un couvent à Howell, un village qu'on connaît aujourd'hui sous le nom de Prud'homme. C'est à cet endroit que les Filles de la Providence auront éventuellement le centre de leur opération en Saskatchewan
À partir de Prud'homme, les Filles de la Providence vont enseigner à l'école de Vonda et même, pour une courte période de temps, à Saint-Denis.
En 1961, Mère Marie Claire ouvre une maternelle francophone dans une maison près de l'école Saint-Paul et de la paroisse Saints-Martyrs-Canadiens.
Dans le diocèse de Régina, les Filles de la Providence ont oeuvré dans deux communautés francophones: Périgord (1935) et Saint-Front (1937). Elles ouvrent des couvents dans ces deux villages et assurent l'enseignement des jeunes.
Source : Musée virtuel francophone de la Saskatchewan
http://musee.societehisto.com/les-filles-de-la-providence-n384-t820.html
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