Changement aux statuts et appel des jeunes
Assemblée générale de l'ACF
L'Assemblée générale des membres en pleine action!
Photo : Daniel Paquet (2017)
Les membres de l’Assemblée communautaire fransaskoise se sont finalement prononcés sur les modifications des statuts de l’organisme lors de son assemblée générale, le 11 novembre dernier, à l’hôtel Double Tree.
Rappelons que lors de son Assemblée générale des membres du 24 juin, à Prince Albert, la décision avait été prise de reporter l’adoption de certaines modifications aux statuts de l’organisme en novembre pendant le Rendez-vous fransaskois. Entre-temps, la modification la plus controversée, qui visait à restreindre le droit de vote aux résidents permanents et aux citoyens canadiens, a été abandonnée.
Les membres ont accepté la presque totalité des modifications proposés. Seule une modification à l’article 10 concernant le cumul des fonctions et les conflits d’intérêts a engendré des discussions tendues pour finalement être rejetée. Les membres ont rejeté un amendement à l’article 10.2 qui visait à interdire qu’un élu de l’ACF siège sur un conseil d’administration ou occupe un poste rémunéré dans une association fransaskoise régionale ou provinciale. Les opposants à la modification ont souligné la difficulté de recruter des bénévoles pour combler les postes dans les conseils d’administration de certains organismes. Les modifications à l’article 10 ont été rejetées puisqu’il manquait 3 voix pour atteindre les 2/3 des membres présents.
Cet amendement a engendré de vives discussions entre les membres car il aurait remis en question le statut d'au moins deux des nouveaux élus de l’ACF. François Afane, candidat désigné de Saskatoon, travaille au Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan, et Annette Labelle, élue de Ponteix, siège sur plus d'un conseil d'administration.
La jeunesse vole la vedette
Le clou de la rencontre a été l’allocution de la présidente de l’Association jeunesse fransaskoise, Gillian Theoret. Celle-ci a ouvert la rencontre avec la lecture d’un plaidoyer pour que l’intimidation cesse au sein de la communauté. « Aujourd’hui, nous, les jeunes, sommes ici pour vous dire que "oui", nous voulons prendre notre place, mais pas à n’importe quel prix. Nous voulons une place sans intimidation… Qui voudra s’impliquer si le simple fait d’exprimer une opinion contraire fait en sorte qu’on nous insulte, on nous accuse ou qu’on nous intimide sur la place publique ? »
Les membres se sont tous levés pour l’applaudir chaudement.
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