Une Québécoise s’installe à Prince Albert : une histoire d'amour
Christine Kingsbury, aide enseignante à l'École Valois de Prince Albert
Photo : Sandra Hassan-Farah (2015)
PRINCE ALBERT - Beaucoup de Québécois font le choix de s’installer en Saskatchewan: pour des raisons économiques, familiales ou encore pour trouver une vie plus paisible, plus proche de la nature. La communauté francophone de la province s’accroît en partie grâce à l’arrivée de ces Canadiens venus de l’Est. La plupart trouvent un emploi dans les écoles d’immersion ou dans les écoles du Conseil des écoles fransaskoises.
C’est le cas de Christine Kingsbury, 25 ans, arrivée à Prince Albert en janvier 2013 et aide enseignante spécialisée à l’école Valois depuis mars 2013.
Les raisons de sa venue ne sont pas d'ordre économique, elle occupait un emploi d’éducatrice en garderie . Et elle n'était pas à la recherche d'un cadre de vie plus paisible car elle vivait dans un petit village (à la frontière de l’Ontario, à 3 heures de route de la ville de Québec). Si Christine a choisi de s'établir en Saskatchewan, c'est par amour !
En effet, son ami, Quentin Ravndahl, 23 ans, parfaitement bilingue, est un enfant de la province. Ils se sont rencontrés au Mexique en 2011 et depuis, ils ne se sont plus quittés. Les premiers mois de leur histoire furent ponctués de voyages entre le Québec et la Saskatchewan car Christine n’était « pas prête à quitter sa famille ».
Lors de son premier séjour à Prince Albert, ses impressions furent positives. Pour un mois de décembre, « les températures n’étaient pas trop basses ». Elle fut étonnée de voir dans « une petite ville autant de magasins et surtout autant de Tim Horton ! »
En janvier 2013, elle franchit le pas et décide de rejoindre son ami qui, après avoir vécu une année au Québec, s’était associé à la gestion de l’exploitation familiale de culture de canola à Prince Albert.
Elle découvre très vite le grand froid avec une succession de semaines à -30C. Heureusement, l’accueil chaleureux de sa belle-famille lui permet de supporter ces différences de températures.
Pour elle, trouver un emploi fut facile. « C'est d’autant plus facile quand on est francophone ». Son intégration au sein de son milieu de travail fut très rapide grâce à l’accueil chaleureux et sincère des Fransaskois.
Après plus de 2 ans en Saskatchewan, elle note un certain nombre de différences avec le Québec : les routes en hiver sont peu déneigées par rapport au Québec. Et même si l’hiver est plus long, il est sec et ensoleillé. Les paysages sont différents du fait de l’absence d’érables, mais elle trouve la région nord très « boisée et les lacs agréables ».
Christine qualifie son intégration de « réussie » et se projette à long terme dans la province avec l’objectif de fonder sa future famille québéco-fransaskoise !
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