Skip Navigation
Fonds l'Eau vive banniere
Né sous une bonne étoile
Arthur Béague

Né sous une bonne étoile

La nuit tombée, si vous regardez le ciel, les scientifiques estiment qu’un point lumineux sur 15 correspond à un satellite. Un constant aberrant il y a encore dix ans, mais nous avons tout intérêt à nous en réjouir au vu des prévisions.

Bercé par Le Roi Lion lors de ma tendre enfance, je me souviens du passage où Simba, agrippé à la crinière de son père Mufasa, admire le ciel en l’écoutant lui narrer que les rois des siècles passés les contemplent du haut des étoiles. Il le rassure en ces mots : « À chaque fois que tu te sentiras seul, ces rois seront là pour te guider. » La musique s’emballe et c’est la crise de larmes !

Dans un monde où Elon Musk tire les ficelles, Simba n’est pas près de trouver son chemin. En effet, le multimilliardaire entrepreneur qu’on ne présente plus avait annoncé en 2015 le lancement du projet Starlink, un projet de mégaconstellation de satellites placés en orbite terrestre.

Le but affiché est d’offrir une liaison internet partout sur Terre, y compris dans des zones pas ou peu desservies. On dit merci qui ? Cela étant dit, à y regarder de près, le projet se focalise surtout sur les pays riches et bien équipés, mais le portefeuille a ses raisons que la raison ignore.

Comment ça marche ?

Starlink est le premier fournisseur d’internet par satellite à choisir l’orbite terrestre basse (moins de 2 000 km d’altitude) plutôt que l’orbite géostationnaire (36 000 km d’altitude), car elle permet de diminuer considérablement le délai de transmission (de 600 à 20 ms environ).

En choisissant d’envoyer ses satellites à une altitude extrêmement basse (environ 550 km), Elon Musk fait le pari d’envoyer énormément de satellites pour couvrir le tour de la Terre. Objectif : 12 000 satellites pour 2025 et 42 000 au total.

Elon Musk vient d’instaurer le low-cost dans le spatial ! Ces satellites de moins de 300 kg sont programmés pour maintenir une position en orbite environ 6 ans avant de descendre progressivement dans l’atmosphère où ils y exploseront dans un magnifique feu d’artifice.

Pas de panique, ces satellites seront renouvelés très régulièrement. Une obsolescence programmée qui contraste légèrement avec les engagements environnementaux de durabilité, de local et de réduction de la pollution en ces temps de COP15.

Pollution visuelle

Au-delà de la simple pollution générée par un projet de cette ampleur, Starlink est tout simplement une catastrophe pour la majorité des astronomes. Trouver un ciel vierge de toute pollution lumineuse n’était déjà pas une sinécure, mais cela va virer à l’exploit quand on sait que chaque satellite laisse une traînée blanche, soit un tag sur la voûte céleste.  

SpaceX affirme que des mesures ont été prises pour réduire l’éclat de ses satellites. Les peindre en noir a certes réduit les traînées, mais les satellites restent beaucoup trop brillants pour ne pas interférer avec les grands télescopes.

En septembre 2022, plus de 3 000 satellites étaient déjà sur orbite pour le seul projet Starlink. Quand on connaît la frénésie actuelle pour la conquête spatiale de l’orbite basse (42 000 satellites pour Starlink, 3 250 pour Kuiper d'Amazon, 650 à 2 000 pour OneWeb), un jour, nous regarderons les étoiles sur internet.

Print
5008

Arthur BéagueArthur Béague

Other posts by Arthur Béague
Contact author

Contact author

x
La réussite des enfants au coeur du congrès des parents fransaskois

La réussite des enfants au coeur du congrès des parents fransaskois

SASKATOON - L’Association des parents fransaskois (APF) a tenu son symposium le 26 octobre autour du thème « Être parent en 2019 ».  L’événement a rassemblé 128 participants.

Sunday, December 1, 2019/Author: Marie-Lou Bernatchez/Number of views (27106)/Comments (0)/
Les élèves fransaskois honorent la mémoire des anciens combattants

Les élèves fransaskois honorent la mémoire des anciens combattants

Survol des activités organisées par les écoles fransaskoises pour souligner le jour du Souvenir.

Friday, November 29, 2019/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (28132)/Comments (0)/
Le Collège Mathieu surfe sur la vague du numérique

Le Collège Mathieu surfe sur la vague du numérique

Regina a accueilli le congrès du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada

REGINA - Le Collège Mathieu était l'hôte du congrès annuel du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada les 6 et 7 novembre 2019. Le thème de cette année : « Le numérique, un dénominateur commun. »

Thursday, November 28, 2019/Author: Marie-Lou Bernatchez/Number of views (28687)/Comments (0)/
Au CÉF, l’école se veut communautaire et citoyenne !

Au CÉF, l’école se veut communautaire et citoyenne !

Entretien avec Ronald Ajavon, directeur général du Conseil des écoles fransaskoises

Le CÉF travaille à établir un modèle unique d’école communautaire citoyenne en Saskatchewan. Il vise à favoriser à la fois la réussite des élèves et l’épanouissement des communautés.

Tuesday, November 19, 2019/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (25090)/Comments (0)/
École et descendance française : Les francophones doivent-ils se satisfaire du minimum?

École et descendance française : Les francophones doivent-ils se satisfaire du minimum?

Une semaine après que les Franco-Colombiens aient demandé de meilleures écoles devant la Cour Suprême…

Saturday, November 2, 2019/Author: Réjean Paulin/Number of views (24593)/Comments (0)/
Sciences infirmières : un examen national décrié par les francophones

Sciences infirmières : un examen national décrié par les francophones

Le NCLEX (National Council Licensing Examination) fait trembler bien des candidats francophones au programme de sciences infirmières. Si dans sa version anglaise plus de 80 % d’entre eux réussissent au niveau national, le taux de réussite tombe à 30 % pour les candidats en français.

Thursday, October 31, 2019/Author: Lucas Pilleri/Number of views (29088)/Comments (0)/
Une communauté dévouée pour son école

Une communauté dévouée pour son école

Un nouveau terrain de jeu pour l'École Providence de Vonda

Grâce à la mobilisation des parents, du personnel et de la ville, l’École Providence de Vonda s’est paré d’un terrain de jeu flambant neuf pour le plus grand plaisir des enfants.

Monday, September 23, 2019/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (32356)/Comments (0)/
Coup d'oeil sur l'École Mgr de Laval de Regina

Coup d'oeil sur l'École Mgr de Laval de Regina

L’école Monseigneur de Laval, Pavillon secondaire des Quatre Vents à Regina, n’a rien à envier aux établissements de la majorité.

Monday, September 23, 2019/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (25804)/Comments (0)/
La langue michif au programme d'une école de Saskatoon

La langue michif au programme d'une école de Saskatoon

Un programme offert de la maternelle à la 3e année

SASKATOON - Les étudiants de la maternelle à la 3e année de l’école St. Michael Community School à Saskatoon auront l’occasion de suivre le premier programme d’apprentissage de la langue michif offert dans la ville et l’un des deux seuls programmes à l’échelle de la province.

Sunday, September 15, 2019/Author: Jean-Philippe Deneault/Number of views (27761)/Comments (0)/
Retrouvailles au Collège Mathieu

Retrouvailles au Collège Mathieu

45 ans après avoir terminé leurs études au Collège Mathieu d'anciens élèves se sont rencontrés à Gravelbourg.

 

Thursday, August 29, 2019/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (28338)/Comments (0)/
Portraits de professeurs francophones de l’Université de la Saskatchewan

Portraits de professeurs francophones de l’Université de la Saskatchewan

SASKATOON - Sur près de 1 200 professeurs à l’Université de la Saskatchewan, on compte une vingtaine de francophones. L'Eau vive en a rencontré six.

Sunday, July 21, 2019/Author: Jean-Philippe Deneault/Number of views (29803)/Comments (0)/
Amélie Boutin, diplômée de l'École canadienne-française de Saskatoon

Amélie Boutin, diplômée de l'École canadienne-française de Saskatoon

Née à Saskatoon, Amélie a effectué tout son parcours scolaire à l’École canadienne-française, depuis la garderie jusqu’à la 12e année. Elle part maintenant étudier les sciences en français à l’Université d’Ottawa.

Friday, July 19, 2019/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (26361)/Comments (0)/
Quand les jeunes s’investissent pour la science !

Quand les jeunes s’investissent pour la science !

Remise des prix Expo-science 2019

REGINA - Le 20 juin dernier, à l’école Monseigneur de Laval de Regina, on a pu assister à un spectacle de chansons, de danses concocté par les classes de 3e année,ainsi qu'à la remise des prix aux gagnants de l’Expo-sciences qui s‘était déroulée au début du mois.

Tuesday, July 16, 2019/Author: Linda Morales/Number of views (27274)/Comments (0)/
Deux enseignants reconnus pour leur engagement sportif

Deux enseignants reconnus pour leur engagement sportif

Terry Gaudet et Michel Forest honorés par la Saskatchewan High Schools Athletic Association

Terry Gaudet et Michel Forest, enseignants respectivement à l’École St-Isidore à Bellevue et à l’École Mathieu de Gravelbourg, ont chacun reçu le Prix du service de la Saskatchewan High Schools Athletic Association (SHSAA). Ces récompenses viennent souligner l’implication remarquable des deux instituteurs pour le sport à l’école.

Saturday, July 13, 2019/Author: Lucas Pilleri/Number of views (29754)/Comments (0)/
Une foire des sciences totalement en français

Une foire des sciences totalement en français

Expo-sciences à Mgr de Laval

REGINA - Le jeudi 6 juin 2019 avait lieu la foire des sciences de l’école Monseigneur de Laval. Les élèves de la 3e et de la 5e année étaient présents pour exposer leurs projets de recherche. 

Saturday, June 22, 2019/Author: Linda A. Morales/Number of views (28045)/Comments (0)/
RSS
First567810121314Last

 - Friday 22 November 2024