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Postsecondaire dans l'Ouest: la demande dépasse l’offre

Postsecondaire dans l'Ouest: la demande dépasse l’offre

Dans l’Ouest canadien, la demande pour des programmes en français est plus élevée que l’offre des établissements postsecondaires. C'est ce qui ressort des États généraux sur le postsecondaire en contexte francophone minoritaire.

Tuesday, February 8, 2022/Author: Marianne Dépelteau – Francopresse/Number of views (6473)/Comments ()/
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La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

L’égalité est loin d’être atteinte entre les établissements postsecondaires francophones et ceux de la majorité anglophone. 

Tuesday, January 25, 2022/Author: Francopresse/Number of views (6186)/Comments ()/
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Revue de l'année 2021 - Éducation

Revue de l'année 2021 - Éducation

Survol de l'actualité fransaskoise durant l'année 2021 dans le domaine de l'éducation.

Friday, January 14, 2022/Author: Lucas Pilleri/Number of views (6588)/Comments ()/
Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Ronald Ajavon du Conseil des écoles fransaskoises est reconnu parmi les 10 personnalités influentes de la francophonie canadienne de 2021.

Monday, January 3, 2022/Author: Francopresse/Number of views (6881)/Comments ()/
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Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

La Fédération des communautés francophones et acadiennes craint désengagement du fédéral de sa responsabilité de protéger l'éducation de la petite enfance en français. 

 

Friday, December 17, 2021/Author: Inès Lombardo – Francopresse /Number of views (8087)/Comments ()/
Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

L’intégration des élèves allophones, de plus en plus nombreux, représente un défi pour les écoles francophones en milieu minoritaire. 

Thursday, December 16, 2021/Author: Marine Ernoult – Francopresse/Number of views (6560)/Comments ()/
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Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

La Cité universitaire francophone de Regina organisait une table ronde sur la communauté fransaskqueer, du nom d’un projet d’études sur l’identité et les expériences queer et trans des Fransaskois.

Sunday, November 28, 2021/Author: Estelle Bonetto – IJL-Réseau.Presse /Number of views (9958)/Comments ()/
Tags: lgbtq
Éducation francophone : Me  Roger Lepage décortique l’article 23

Éducation francophone : Me Roger Lepage décortique l’article 23

Me Roger Lepage nous explique que la francophonie canadienne en situation minoritaire revient de loin en matière d’éducation en français.

Sunday, November 21, 2021/Author: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Number of views (10320)/Comments ()/
Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Le Rendez-vous fransaskois qui avait lieu du 1er au 7 novembre touchait un sujet sensible et urgent : l’éducation. Dans cet article, vous trouverez un résumé des discussions qui ont eu lieu à ce sujet.

Saturday, November 13, 2021/Author: Marie-Lou Bernatchez/Number of views (9523)/Comments ()/
Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Le Conseil culturel fransaskois a publié un troisième guide pédagogique consacre à Joseph-Marc Lebel, alias Jean Féron, l’un des joyaux les plus méconnus de la littérature francophone de l’Ouest.

 

Monday, November 1, 2021/Author: Estelle Bonetto/Number of views (9036)/Comments ()/
Des balados en français pour les écoles

Des balados en français pour les écoles

Le Conseil culturel fransaskois a dévoilé son projet déCLIC, une série de balados éducatifs qui explore la construction langagière, identitaire et culturelle en Saskatchewan.

Monday, October 25, 2021/Author: Leslie Diaz/Number of views (7553)/Comments ()/
Tags: DéCLIC
Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

La création d’un système public pancanadien de garderies à 10 $ améliorera le sort des parents canadiens, mais les francophones en situation minoritaire s’inquiètent du manque de places de garderie pour eux malgré tout.

Friday, October 8, 2021/Author: Marine Ernoult – Francopresse/Number of views (8109)/Comments ()/
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Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Apprenez-en plus sur les deux nouveaux établissements de la petite enfance francophones qui ont ouvert leurs portes récemment à Saskatoon.

Thursday, October 7, 2021/Author: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Number of views (8859)/Comments ()/
Une Journée d’orientation scolaire réussie

Une Journée d’orientation scolaire réussie

La Journée d’orientation scolaire du SAIF-SK pour les nouveaux arrivants a attiré plus d’une quinzaine de familles francophones et non francophones.

Monday, September 6, 2021/Author: Mehdi Jaouhari/Number of views (9891)/Comments ()/
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Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Le gouvernement québécois veut rapprocher la francophonie canadienne et québécoise, notamment en réduisant les frais de scolarité des programmes universitaires et collégiaux offerts en français. 

Monday, June 14, 2021/Author: Emmanuel Masson/Number of views (13900)/Comments ()/
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Enrôlez-vous, qu'ils disaient!

Retour sur l'entrée en guerre du Canada

Author: Société Historique de la Saskatchewan/Thursday, November 13, 2014/Categories: 2014, Société, Guerre et enjeux militaires

95e régiment de Regina - 1917

95e régiment de Regina - 1917

Photo: Musée canadien de la guerre

Le dominion du Canada et la colonie de Terre-Neuve entrent en guerre le 4 août 1914, par obligation pour la métropole britannique. Ils s’illustreront dans plusieurs batailles, dont voici les plus marquantes pour le pays.

C’est le 22 avril 1915 que les soldats canadiens, tous des volontaires, participent  à leur première grande bataille, la Deuxième bataille d’Ypres. Ils sont confrontés pour la première fois aux gaz mortels. C’est en humectant des mouchoirs imbibés d’urine que les Canadiens résistent et le Terre-Neuviens Cluny Macpherson invente un premier masque à gaz grâce à un casque muni d’une cagoule enduite de produits chimiques, de lunettes et d’un tube pour respirer. Ce prototype sera utilisé par l’armée britannique par la suite.

Le régiment de Terre-Neuve, qui ne fait alors pas partie du Canada, fait sa première bataille à Beaumont-Hamel, à la Somme. Une erreur de calcul est responsable de cette hécatombe : du petit groupe de 801 soldats, 324 trouvent la mort et 386 sont blessés. Le régiment a chargé sur des fils barbelés sous les tirs de mitrailleuses ennemies. Le lendemain, seuls 68 soldats répondent à l’appel.

La bataille la plus mémorable pour le Canada est celle de la crête de Vimy. Réputée imprenable, cette fortification en hauteur avait résisté à plusieurs attaques alliées, faisant déjà 100 000 morts. Pour la première fois, les 4 divisions canadiennes sont réunies dans la même campagne. C’est en creusant un tunnel sous le no man’s land pour s’approcher des lignes ennemies à l’abri des mitrailleuses et grâce à des préparations minutieuses et à un mur d’artillerie qui ouvre le passage devant les soldats que les Canadiens remportent la victoire. L’avancée se fait sous la neige et la pluie. Aujourd’hui, la bataille de la crête de Vimy est le symbole du sacrifice du Dominion, raison pour laquelle un immense mémorial y est dressé et une part du territoire a été léguée au Canada, à titre honorifique. 

Passchendale était déjà un champ de boue lorsque les troupes canadiennes ont mené l’attaque. C’est sous les tirs allemands que les préparatifs se font. Après quatre mois de combats dans un bourbier où le sang et les cadavres se mêlent à la boue, les Alliés remportent une victoire futile, car les Allemands reprendront le terrain l’année suivante. C’est 15 600 Canadiens qui y trouvent la mort ou sortent blessés. Passchendale restera pour toujours le symbole de l’horreur de la guerre dans les tranchées.

Finalement, les Canadiens participent à la campagne des cent jours, du 8 août 1918 au 11 novembre de la même année. L’armée allemande est défaite et l’armistice est signé. La victoire sera célébrée avec un arrière-goût d’amertume : tous ont un proche qui a trouvé la mort sur le champs de bataille.

Au total, sur une population canadienne d’environ 8 millions d’habitants, 619 639 hommes et femmes participèrent à la guerre, dont 66 655 trouvèrent la mort et 172 950 furent blessés. Le courage des soldats canadiens, leur sacrifice, leur détermination et leurs victoires arrachées sur des places réputées imprenables ont permis au Dominion de sortir de l’ombre britannique et de se démarquer. Le Canada appose sa signature sur le traité de paix : il est désormais une nation.

Pour plus d’informations sur la crise de la conscription, les camps d’internement, les objecteurs de conscience et la participation fransaskoise dans la guerre, nous vous invitons à consulter la dernière édition de la Revue historique. 

•••

Le Canada et la guerre : Quelques statistiques

• 8 millions d’habitants

• 620 000 enrôlés

• 424 000 envoyés outre-mer

• 267 813 rapatriés après la guerre

• 67 000 morts

• 5348 Saskatchewannais tués au combat

• 172 000 soldats blessés, dont

• 3461 amputés et

• 9000 traumatisés dus aux bombardements (traumatisme psychologique)

• 22 812 soldats dans l’aviation britannique

• 3000 infirmières de guerre, dont

• 53 furent tuées

• 21 à 38 ans : l’âge des infirmières

• 4000 soldats d’origine autochtone

• 1000 soldats noirs

• 222 soldats japonais et d’autres nationalités

• 1/8 des employés d’usines de guerre sont des femmes

• 2/3 des obus britanniques sont fabriqués au Canada

• 8579 Canadiens enfermés dans des camps d’internement, dont

• 3138 sont prisonniers de guerre

• 80 ans : l’âge du plus vieux soldat

• 10 ans : l’âge du plus jeune soldat

• 26 ans : l’âge moyen des soldats

• 80% des soldats sont des hommes célibataires

• 1963 morts dans l’explosion du port d’Halifax

 

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Société Historique de la Saskatchewan

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 - Sunday 2 June 2024