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Le budget fédéral et la formation à l’emploi

Les francophones pris entre les colonnes

Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur.

Thursday, February 27, 2014/Author: Anonym/Number of views (35949)/Comments ()/
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Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le Conseil scolaire fransaskois (CFS) a annoncé la nomination de monsieur Donald Michaud au poste de directeur par intérim du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

Thursday, February 20, 2014/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (27022)/Comments ()/
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Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Des ateliers bien appréciés

C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

Thursday, February 20, 2014/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/Number of views (40004)/Comments ()/
Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Comme chaque année, le 27 janvier a été synonyme de Journée de l’Alphabétisation Familiale. 

Thursday, January 30, 2014/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (22759)/Comments ()/
Categories: Éducation
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Entrevue avec Marcel Michaud, directeur général du Collège Mathieu

Il l’affirme sans broncher, les défis que devra relever le Collège Mathieu sont énormes. De plus, la diminution du nombre d’élèves fréquentant son école l’inquiète beaucoup.

Thursday, April 12, 2001/Author: L'Eau vive/Number of views (21979)/Comments ()/
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Mets ta tsuque de Ledzuc, aujourdz’hui à midzi mon petsit

Mets ta tsuque de Ledzuc, aujourdz’hui à midzi mon petsit

Author: Bayla Pollick/Wednesday, July 3, 2024/Categories: Chroniques, Intrigues idiomatiques

Avant de vous brosser tout un triptyque d’expressions québécoises pittoresques après la pause estivale, je veux explorer brièvement un phénomène linguistique propre aux Québécois qui me fascine depuis plusieurs années : l’affrication.

J’ai entendu pour la première fois l’affrication lors d’une visite inoubliable à Montréal au cours de mes années d’université à Winnipeg, où j’ai eu l’occasion d’assister avec ma cousine et son chum (anglophones) à une belle fête de Noël donnée par leurs amis francophones.

Et après cinq jours au Québec avec ces Franco-Canadiens très expressifs, leur attrayante manière de parler produisait déjà un effet indescriptible sur moi.

J’éprouvais une réaction inexplicable dans mon cerveau, même si tout semblait plutôt étrange à mes oreilles peu habituées à ces combinaisons phonétiques singulières.

L’affrication n’a, en fait, rien à voir avec l’Afrique. On met simplement la lettre « s » après un « t » devant un « i » ou un « u », ou la lettre « z » après un « d » devant un « i » ou un « u ».

Donc, « tiens » devient tsiens, « têtu », têtsu, « lundi », lundzi et « durée », dzurée. « Vont-ils » devient vont-s-ils et « peut-il », peut-s-il. « Question » devient questsion, et « costume », costsume. Le mot « quotidien » a une double affrication, devenant quotsidzien.

De plus, le prénom « Martine » devient Martsine. Mais dans la forme masculine, « Martin », il n’y a pas d’affrication, la lettre « i » dans les deux prénoms ayant des sons divers, ce qui explique cette distinction.

Pareillement, « Claudine » devient Claudzine, mais « Cardin » reste le même. Avec un « y », « thyroïde » devient tsiroïde et « dynamique », dzinamique.

Enfin, les lettres « t » et « d » sont affriquées seulement à l’oral. Pour les Québécois, c’est une règle linguistique purement facultative, jamais appliquée strictement. Quoi qu’il en soit, l’affrication est bien répandue dans la Belle Province et, après une semaine à Montréal, je ne pouvais la sortir de ma tête.

L’été suivant, je suis allée à Trois-Rivières pendant six semaines pour suivre mon premier cours d’immersion en français. Et, en Mauricie, une région exquise du Québec empreinte de caractère et d’histoire, j’ai entendu une grande quantité d’affrications. Tous autour de moi la pratiquaient, surtout ma professeure.

L’affrication est une caractéristique du français que j’aime entendre et utiliser. Et même si personne ne m’a appris cette forme phonétique singulière, je la comprends logiquement, instinctivement. Je la fais naturellement comme une Québécoise de souche, et tout ça me fait me sentir plus francophone.

Beaucoup d’anglophones et d’allophones apprennent le français au Canada, mais n’entendent pourtant jamais l’affrication, donc ils ne la font pas.

Pour moi, ces lettres ajoutées sont difficiles à éviter et à ne pas imiter, même dans l’Ouest canadien où on les emploie régulièrement lors des émissions de Radio-Canada, par exemple.

Ce trait phonétique ne permet pas de différencier les Québécois entre eux, car c’est la même chose pour tous, peu importe la classe sociale, la région, l’âge ou le sexe. Toutefois, cela n’est pas le cas dans l’est du Québec, comme aux Îles-de-la-Madeleine, et en région acadienne, où il n’y a pas d’affrication.

Eh bien, tsu es mordzu de poutsine pour dzîner comme un Franco-Canadzien tsipique ? Bon appétsit ! Et bonnes vacances d’été aussi.

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Bayla Pollick

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 - Saturday 23 November 2024