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Le budget fédéral et la formation à l’emploi

Les francophones pris entre les colonnes

Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur.

Thursday, February 27, 2014/Author: Anonym/Number of views (35949)/Comments ()/
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Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le Conseil scolaire fransaskois (CFS) a annoncé la nomination de monsieur Donald Michaud au poste de directeur par intérim du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

Thursday, February 20, 2014/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (27022)/Comments ()/
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Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Des ateliers bien appréciés

C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

Thursday, February 20, 2014/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/Number of views (40003)/Comments ()/
Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Comme chaque année, le 27 janvier a été synonyme de Journée de l’Alphabétisation Familiale. 

Thursday, January 30, 2014/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (22759)/Comments ()/
Categories: Éducation
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Entrevue avec Marcel Michaud, directeur général du Collège Mathieu

Il l’affirme sans broncher, les défis que devra relever le Collège Mathieu sont énormes. De plus, la diminution du nombre d’élèves fréquentant son école l’inquiète beaucoup.

Thursday, April 12, 2001/Author: L'Eau vive/Number of views (21979)/Comments ()/
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ZÉRO de Mani Soleymanlou : le grand vide du retour à l’origine

ZÉRO de Mani Soleymanlou : le grand vide du retour à l’origine

Author: Sarah Vennes-Ouellet/Wednesday, May 8, 2024/Categories: La Troupe du jour, Arts et culture, Théâtre

Du 12 au 14 avril, la Troupe du Jour (LTDJ) a accueilli la pièce ZÉRO, écrite, mise en scène et interprétée par le Montréalais d’origine iranienne Mani Soleymanlou. Après Vancouver, Saskatoon est la deuxième ville hors Québec qui a eu le privilège d’accueillir la pièce.

Après avoir nommé des pièces avec les chiffres de 1 à 9 pour explorer le thème de l’identité, Mani Soleymanlou revient à ZÉRO, c’est-à-dire au grand vide.

À travers cette pièce, le dramaturge replonge dans l’histoire de son père qui lui a révélé les événements qui ont motivé le départ de la famille de l’Iran. Cette enquête mène alors à se questionner sur l’idée d’un nouveau départ à travers le fils.

Le vide

La pièce ZÉRO fait le lien entre l’échec de la société du père de Mani Soleymanlou et la carte blanche que constitue son fils.

Zéro, « sefr » en farsi, évoque dans la culture perse le concept du vide. Le titre renvoie ainsi au vide créé par la naissance d’un enfant et par les révélations du père qui ont mené à l’exil alors que Mani Soleymanlou était encore jeune.

C’est en devenant père lui-même que le Montréalais s’est lancé dans une vague de questionnements identitaires.

« ZÉRO a vu le jour alors que je venais d’avoir mon enfant. Soudainement, je me suis dit : ‘’Attends un instant ! Qu’est-ce que ça veut dire ‘avoir un enfant’ ? Qu’est-ce que ça veut dire ‘transmettre quelque chose’ ? C’est quoi notre legs ? Comment on parle de l’autre à son enfant ?’’ »

La pièce ZÉRO rassemble les fragments de la société, de l’identité et de la vie pour développer un narratif authentique et fluide.

Mani Soleymanlou construit ainsi une identité tout en résistant à la pression de s’arrêter à une conclusion figée. Il met en scène des questionnements et des doutes plutôt que des réponses.

À travers sa propre réalité, l’homme de théâtre explore les angoisses parentales universelles, telles que la crainte pour l’avenir de la planète, le racisme, les crimes haineux, le climat politique…

S’ajoutent à cela les angoisses causées par l’assimilation, l’intégration dans la société, ainsi que la transmission de la culture et du passé familial quand ceux-ci sont marqués par les traumatismes.

Un questionnement sans réponses

Pour Mani Soleymanlou, le questionnement identitaire a commencé en 2009. « On m’a invité à parler de l’Iran. Moi, je suis iranien, mais on a quitté quand j’étais très jeune. Je ne savais pas pourquoi tout le monde voulait que je parle de l’Iran alors que je ne me définissais pas comme un Iranien. »

« En 2009, j’ai vu des Iraniens de mon âge aller dans les rues pour se battre pour leur droit de vote et moi, au Canada, on me demandait de parler de l’Iran. Alors, j’ai écrit le spectacle UN. C’était pour un soir, mais je le joue encore aujourd’hui. »

Plutôt que des réponses, les questions ont généré d’autres questions : « J’ai vite réalisé que je devais en faire plus, alors il y a eu les spectacles DEUX, TROIS, puis Ils étaient quatre, Cinq à sept, Huit et Neuf (titre provisoire). Et maintenant ZÉRO… »

Au fur et à mesure, de spectacle en spectacle, le comédien a continué de questionner l’identité, « d’où nous venons et comment on explique d’où nous venons ».

Mani Soleymanlou prend comme point de départ son expérience pour se lancer dans un questionnement bien plus large que lui-même.

« L’Iran et Mani sont un prétexte, dit-il. La quête identitaire personnelle est plus répandue que je ne le pensais au départ. L’identité est instrumentalisée et manipulée par la politique et les médias. »

Au point de devenir une obsession : « C’est devenu quelque chose qui m’obsède dans la mesure où on est toujours en train de parler de l’autre. L’autre est mis de l’avant comme un problème dans la société. Je vais à la rencontre du public pour parler de comment on nous met toujours les uns contre les autres. »

En définitive, le dramaturge est toujours en quête de sens. « Je ne sais pas où je vais avec tout cela. C’est le spectacle : poser des questions, ne pas avoir de réponses et continuer à poser des questions. » La liste des spectacles est vouée à s’allonger encore un temps.

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Sarah Vennes-Ouellet

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 - Saturday 23 November 2024