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Le budget fédéral et la formation à l’emploi

Les francophones pris entre les colonnes

Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur.

Thursday, February 27, 2014/Author: Anonym/Number of views (35950)/Comments ()/
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Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le Conseil scolaire fransaskois (CFS) a annoncé la nomination de monsieur Donald Michaud au poste de directeur par intérim du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

Thursday, February 20, 2014/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (27025)/Comments ()/
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Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Des ateliers bien appréciés

C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

Thursday, February 20, 2014/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/Number of views (40006)/Comments ()/
Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Comme chaque année, le 27 janvier a été synonyme de Journée de l’Alphabétisation Familiale. 

Thursday, January 30, 2014/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (22762)/Comments ()/
Categories: Éducation
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Entrevue avec Marcel Michaud, directeur général du Collège Mathieu

Il l’affirme sans broncher, les défis que devra relever le Collège Mathieu sont énormes. De plus, la diminution du nombre d’élèves fréquentant son école l’inquiète beaucoup.

Thursday, April 12, 2001/Author: L'Eau vive/Number of views (21981)/Comments ()/
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Le gouvernement canadien protégera-t-il ses médias ?

Le gouvernement canadien protégera-t-il ses médias ?

Author: Simon Forgues, directeur des communications à l’Alliance des radios communautaires du Canada/Friday, July 14, 2023/Categories: Opinion, Société

Dans une publication datant du 1er juin et mise à jour le 22 juin, Meta a annoncé qu’elle allait couper l’accès aux nouvelles des médias canadiens sur ses plateformes numériques Facebook et Instagram en réaction à l’adoption de la Loi C-18, qui vise à forcer la main des géants du web afin qu’ils indemnisent les médias canadiens d’information lorsque leurs articles y sont partagés.

Faut-il s’en étonner ? Pas vraiment. C’est une tactique que l’entreprise de Mark Zuckerberg avait déjà empruntée en Australie en 2022, mais qui, au final, s’était soldée par la négociation d’une entente avec l’État.

Bref, il y a fort à parier, sans mettre une date sur la résolution de ce conflit, que le Canada et l’entreprise américaine réussiront sans doute à s’entendre, et ce, plus tôt que tard, afin que les Canadiens continuent de consulter leurs nouvelles sur Facebook.

Cela dit, il ne faut pas croire que tous les médias récolteront une partie du pactole dans cette entente négociée avec Meta, et bien sûr ensuite avec Google.

Soyons lucides. Ce sont essentiellement les gros médias canadiens comme The Globe and Mail, La Presse, ou même le diffuseur public CBC/Radio-Canada qui arracheront une partie de l’enveloppe négociée.

Les plus petits joueurs, eux, déjà étranglés par les géants de l’internet qui vampirisent l’assiette publicitaire à hauteur d’environ 80 % depuis des années, devront pour leur part se contenter de… euh! Probablement rien.

Il faut en effet être lucide. Que recevraient de toute façon comme rétribution trimestrielle votre journal local ou encore votre radio communautaire pour le partage d’une poignée de leurs articles dans Facebook ou affichés dans Google Actualités ? À peine quelques dollars, sans doute.

Un problème en partie alimenté par nos gouvernements

Je ne voudrais pas avoir l’air de lancer de roches à quiconque. Mais force est d’admettre que le problème des médias qui crèvent de faim en raison de la chute de leurs revenus publicitaires depuis des années est en partie alimenté par les gouvernements, et tout particulièrement le fédéral.

Pour vous en convaincre, sachez qu’en l’espace d’à peine 5 ans, les dépenses publicitaires du gouvernement du Canada dans les médias sociaux sont passées de 7,7 millions de dollars en 2017-2018 à plus de 21 millions de dollars durant l’exercice 2021-2022. C’est pratiquement trois fois plus.

Et ça, c’est sans compter sur les dépenses faites dans les moteurs de recherche tels que Google et Bing de Microsoft.

Dans le Rapport annuel 2021-2022 sur les activités de publicité du gouvernement du Canada, on apprenait à la page 12 que le gouvernement du Canada avait dépensé pas moins de 11,4 millions de vos taxes et impôts en 2021-2022 pour des publicités dans les plateformes numériques appartenant à Meta, soit Facebook et Instagram.

C’est plus de la moitié (54 %) de toutes les dépenses publicitaires dans les médias sociaux cette année-là. Juste dans ces deux plateformes qui pénaliseront bientôt vos journaux, vos télés et vos radios.

Ça veut dire qu’en même temps que le gouvernement échafaudait son projet de loi pour contraindre Meta à rétribuer les éditeurs de contenus journalistiques, il continuait d’engraisser Facebook et Instagram pour plus de 11 millions de dollars. Je veux dire, vos dollars.

Ironiquement, pendant l’année 2021-2022, le gouvernement a mis 11,6 millions de dollars en publicité… dans l’ensemble des stations radiophoniques canadiennes.

Songez-y deux secondes. Le gouvernement a donné 11,4 millions de dollars à une entreprise étrangère (Meta), qui est reconnue comme l’une des plus sournoises en matière d’évasion fiscale, au point où des enquêtes sont ouvertes sur ses malversations à plein d’endroits dans le monde.

Et, pendant ce temps-là, les plus ou moins 1 200 stations de radio titulaires d’une licence du CRTC en 2021-2022, qu’elles soient commerciales ou communautaires, se sont séparées ensemble un montant identique d’à peu près 11 millions.

Une année exceptionnelle, soit dit en passant. Dans la mesure où l’État a investi beaucoup d’argent pour diffuser de l’information sur la COVID-19. De là cette somme rondelette.

À preuve, les dépenses dans les radios en 2017-2018 et en 2018-2019 ne s’étaient élevées respectivement qu’à 391 916 dollars (2017-2018) et 799 671 dollars (2018-2019).

Ces mêmes années, Facebook/Instagram avait reçu 5,6 millions en 2017-2018 et 5,4 millions l’année suivante.

Comprenez-vous l’iniquité entre, d’un côté, engraisser une entreprise voyou à coups de millions chaque année, et, de l’autre côté, appauvrir nos médias d’information ?

Si demain matin le gouvernement fédéral décidait de couper les vivres à Facebook et Instagram en réaction aux menaces de l’entreprise d’interdire l’accès aux nouvelles canadiennes à ses usagers du Canada, sans doute pourrions-nous voir l’ombre d’une solution pour les médias qui se font vampiriser par les géants du web.

Je me demande ce que le gouvernement attend pour envoyer la commande à son agence de placement publicitaire d’interrompre tout achat de publicités dans Instagram et Facebook.

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Marie-Lou Bernatchez

Simon Forgues, directeur des communications à l’Alliance des radios communautaires du Canada

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 - Saturday 23 November 2024