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Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le Conseil scolaire fransaskois (CFS) a annoncé la nomination de monsieur Donald Michaud au poste de directeur par intérim du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

Thursday, February 20, 2014/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (26881)/Comments ()/
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Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Des ateliers bien appréciés

C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

Thursday, February 20, 2014/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/Number of views (39351)/Comments ()/
Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Comme chaque année, le 27 janvier a été synonyme de Journée de l’Alphabétisation Familiale. 

Thursday, January 30, 2014/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (22581)/Comments ()/
Categories: Éducation
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Entrevue avec Marcel Michaud, directeur général du Collège Mathieu

Il l’affirme sans broncher, les défis que devra relever le Collège Mathieu sont énormes. De plus, la diminution du nombre d’élèves fréquentant son école l’inquiète beaucoup.

Thursday, April 12, 2001/Author: L'Eau vive/Number of views (21870)/Comments ()/
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Entre la tourtière et la poutine

Quelle présence donner aux francophones dans les événements multiculturels

Author: Michel Vézina/Thursday, August 20, 2015/Categories: Archives, 2015, Communautaire, Chroniques, En quelques mots

La fin de semaine dernière se tenait le festival multiculturel Folkfest à Saskatoon. Et cet été, il y a eu Mosaic à Regina, Motif à Moose Jaw, Solstice à Gravelbourg, Folklorama à Winnipeg, pour n’en nommer que quelques-uns. En général, les communautés francophones y participent, certaines annuellement, d’autres aux deux ans, certaines sporadiquement.

Dans les années quatre-vingt-dix, on se questionnait sur la valeur d’être présent dans ces manifestations multiculturelles puisque le français, notre langue, est une des deux langues officielles du Canada.  Y participer, c’était peut-être sacrifier ce statut et devenir une langue (et une culture) parmi les centaines d’autres au pays.

Finalement, les communautés francophones ont décidé d’embarquer dans le bateau. En Saskatchewan, c’est particulièrement vrai pour Saskatoon et Regina. Des efforts particuliers ont été faits pour présenter une communauté vivante, dynamique, culturellement très moderne, tout en incluant des éléments traditionnels (danses et musique folkloriques - mais les troupes de danse n’existent plus). Les pavillons francophones se sont vus rapidement identifiés comme des lieux où la nourriture est de bonne qualité, les spectacles hauts en couleur, où on peut rencontrer artisans et artistes (dans le secteur visuel) professionnels et surtout, des lieux où règne la joie de vivre.

Par contre, les pavillons francophones dans les provinces de l’Ouest peuvent difficilement concurrencer les pavillons qui ont une renommée de party (quasiment continuel) comme ceux de l’Irlande, de l’Écosse, de l’Allemagne, de l’Italie et plusieurs autres. En fin de semaine, dans un des autobus qui faisaient la navette entre les pavillons, j’écoutais parler les gens: certains allaient directement au pavillon des Antilles car la musique, la boisson et la danse y étaient hot. D’autres se dirigeaient vers le French Pavilion mais en les écoutant, j’avais plus l’impression qu’ils allaient voir le pavillon de la France. Et coïncidence, quand ils sont arrivés, c’était le groupe « Juliette » qui faisait la danse du cancan.

 

En visitant quelques pavillons, je me suis posé la question : que présente-t-on exactement dans les pavillons francophones de ces divers événements? Quand j’entre au pavillon de l’Inde, j’y retrouve évidemment l’aspect nourriture, l’aspect spectacle (traditionnel et style bollywood), plusieurs kiosques d’articles reflétant l’Inde, des éléments patrimoniaux. On explique la langue et ses variations. Quand je pénètre dans le pavillon de l’Irlande, ce sont des légendes entourant les lutins et St-Patrick mais aussi le volet touristique qui m’accueillent. Et dans plusieurs pavillons, on voit de plus en plus de présentations multimédias.

 

Alors au pavillon francophone? Les éléments de nourriture, spectacles, kiosques sont excellents mais il manque quelque chose. Il manque une présentation de la communauté. C’est plus qu’une table avec les dépliants de l’Assemblée communautaire fransaskoise ou autres organismes qu’il faut. De quoi est composée la communauté? D’où vient-elle? Quelles sont ses légendes, mythes, héros? Où se situe-t-elle dans le cadre touristique?

 

Je ne donne pas cette tâche aux organismes qui tiennent déjà les pavillons à bout de bras, avec peu de ressources financières, quelques employés et une poignée de bénévoles. Pourquoi ne pas élaborer une stratégie commune impliquant les organismes provinciaux et développer des outils qui pourraient se promener d’un pavillon à l’autre? Les jeunes, qui manient sans problème les nouveaux médias, pourraient y travailler dans les écoles!

 

Je ne dis pas non plus de le faire demain matin mais ça pourrait peut-être se faire sur plusieurs années. Il ne s’agit pas de changer ce qui se fait actuellement mais d’ajouter des éléments pour donner une meilleure visibilité à la communauté fransaskoise.

 

En tout cas, je lève mon chapeau (ma tuque) aux personnes déjà impliquées. Elles nous représentent déjà pas mal bien, au-delà de toutes attentes. Pourquoi ne pas leur donner un coup de main de plus?


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Michel Vézina

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 - Thursday 14 November 2024