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Le budget fédéral et la formation à l’emploi

Les francophones pris entre les colonnes

Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur.

Thursday, February 27, 2014/Author: Anonym/Number of views (35949)/Comments ()/
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Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le Conseil scolaire fransaskois (CFS) a annoncé la nomination de monsieur Donald Michaud au poste de directeur par intérim du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

Thursday, February 20, 2014/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (27023)/Comments ()/
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Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Des ateliers bien appréciés

C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

Thursday, February 20, 2014/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/Number of views (40005)/Comments ()/
Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Comme chaque année, le 27 janvier a été synonyme de Journée de l’Alphabétisation Familiale. 

Thursday, January 30, 2014/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (22760)/Comments ()/
Categories: Éducation
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Entrevue avec Marcel Michaud, directeur général du Collège Mathieu

Il l’affirme sans broncher, les défis que devra relever le Collège Mathieu sont énormes. De plus, la diminution du nombre d’élèves fréquentant son école l’inquiète beaucoup.

Thursday, April 12, 2001/Author: L'Eau vive/Number of views (21979)/Comments ()/
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Russie-Ukraine : guerre de sanctions ou guerre tout court?

Author: Mychèle Fortin/Thursday, September 4, 2014/Categories: 2014, Société, Guerre et enjeux militaires, Coup d'oeil sur le monde

On parle beaucoup de la Russie et de l’Ukraine depuis quelque temps. L’est de l’Ukraine veut se rattacher à la Russie, Kiev ne veut pas. Kiev veut signer un accord d’association avec l’Union européenne, Moscou ne veut pas. Une union économique entre Kiev et l’Union européenne (UE) affaiblirait considérablement les liens économiques entre Kiev et Moscou.  

 

Le 6 juin dernier, alors que le président Vladimir Poutine était en France à l’occasion des célébrations du 70e anniversaire du débarquement des Alliés en Normandie, il déclarait : « Dès que l’accord entre l’Ukraine et l’UE aura été signé et sera entré en vigueur, nous serons obligés de prendre des mesures afin de protéger notre économie et notre marché. (...) Nous n’imposerons pas de sanctions, je tiens à le souligner. Nous nous contenterons de passer avec l’Ukraine à un régime de fonctionnement normal, utilisé largement dans la pratique internationale ». (Le Courrier de Russie – 9 juin 2014)

 

Guerre économique

 

Depuis, la situation se dégrade. Les Occidentaux accusent la Russie d’engagement militaire en Ukraine, Moscou dément. Toutes les parties concernées se livrent à une véritable guerre de sanctions. Suite aux mesures prises contre la Russie par les États-Unis et l’Union européenne le 31 juillet, Tokyo et Kiev ont emboîté le pas et sanctionné Moscou. La Russie a riposté en imposant des embargos sur certains produits de l’UE et des pays occidentaux. Le 6 août, Vladimir Poutine a signé un décret interdisant pendant un an des produits agricoles, matières premières et denrées alimentaires en provenance de l’UE, des États-Unis, d’Australie, du Canada et de la Norvège. Alors que la Commission européenne travaille en ce moment à l’élévation des sanctions, le président américain Barack Obama et la chancelière allemande Angela Merkel se sont dit prêts, le 28 août dernier, à examiner la possibilité d’introduire une nouveau volet de sanctions contre la Russie.

 

Les enjeux sont importants. Nonobstant les démentis de Moscou, il y a présence des forces armées aux frontières de l’Ukraine et des incursions militaires sur son territoire. Il y a des morts, des blessés, des réfugiés. À l’issue d’une rencontre avec le président ukrainien Petro Porochenko, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a mis en garde contre un point de non-retour. “Personne n’a d’intérêt à avoir une guerre sur le continent. (...) Je pense qu’il n’est pas encore trop tard pour trouver une solution politique (...) Cela n’a pas de sens d’avoir un conflit de ce genre, une nouvelle guerre froide”. (Le Monde, 28 août).

 

Solution politique possible?

 

Une solution politique est souhaitable. Mais est-elle possible, du moins à court terme? L’escalade des sanctions n’augure rien de bon. Il serait étonnant que les pays occidentaux restent sans rien faire face aux violations qui ont eu lieu avec l’annexion de la Crimée et l’ingérence de la Russie en Ukraine. De son côté, la Fédération de Russie, bien que touchée par les sanctions, a les moyens d’y faire face. Elle a le pétrole et elle est auto-suffisante sur le plan alimentaire. Selon Evgueni Gavrilenkov, économiste en chef chez Sberbank CIB, « les sanctions européennes et américaines n’ont pas eu d’impact important sur l’économie russe ». (Le Courrier Russe, 29 août). On doit aussi tenir compte de l’immense popularité dont jouit chez lui le président russe, popularité que doivent lui envier bon nombre de présidents et chefs d’État.

 

Jusqu’à présent, la Russie s’était limitée à demander que les régions orientales de l’Ukraine, majoritairement russophones, aient davantage d’autonomie dans un système fédéral moins centralisé. Dimanche, Vladimir Poutine a évoqué pour la première fois un statut étatique pour l’est de l’Ukraine. Comment réagiront l’Union européenne, les États-Unis? De quoi sera-t-il question lors du sommet de l’OTAN les 4 et 5 septembre? Déjà en juin, le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, affirmait que le sommet, qui aura lieu au pays de Galles, « sera l’un des plus importants de l’histoire de l’OTAN ». Il appellait la Russie à mettre fin au flux d’armes et de matériels à travers la frontière, à arrêter de soutenir les bandes armées prorusses et à cesser de déstabiliser l’Ukraine. (Bulletin de l’OTAN – 23 juin).

 

La table est mise pour un bras de fer digne de l’ère soviétique.

 

Sources : Le Courrier de Russie, Le Monde, Le Figaro, La Presse, Le Bulletin de l’OTAN

 


 

 

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Mychèle Fortin

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