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Le budget fédéral et la formation à l’emploi

Les francophones pris entre les colonnes

Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur.

Thursday, February 27, 2014/Author: Anonym/Number of views (34092)/Comments ()/
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Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le Conseil scolaire fransaskois (CFS) a annoncé la nomination de monsieur Donald Michaud au poste de directeur par intérim du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

Thursday, February 20, 2014/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (25317)/Comments ()/
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Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Des ateliers bien appréciés

C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

Thursday, February 20, 2014/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/Number of views (37676)/Comments ()/
Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Comme chaque année, le 27 janvier a été synonyme de Journée de l’Alphabétisation Familiale. 

Thursday, January 30, 2014/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (21260)/Comments ()/
Categories: Éducation
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Entrevue avec Marcel Michaud, directeur général du Collège Mathieu

Il l’affirme sans broncher, les défis que devra relever le Collège Mathieu sont énormes. De plus, la diminution du nombre d’élèves fréquentant son école l’inquiète beaucoup.

Thursday, April 12, 2001/Author: L'Eau vive/Number of views (21102)/Comments ()/
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Le langage des jeunes

Le langage des jeunes

Author: Jeffrey Klassen/Tuesday, January 18, 2022/Categories: Société, Jeunesse, À langues déliées

Y’all voudriez en apprendre plus sur le langage des jeunes ? Je ne prétends pas être très au courant moi-même des manières de parler employées par les jeunes Fransaskois, mais c’est un sujet qui m’intéresse beaucoup parce que ce langage représente une façon innovante de s’exprimer qui contribuera à l’avenir du français dans notre province.

Afin de m’éclairer sur cette « parlure de la jeunesse », j’ai rencontré Janie Moyen, co-animatrice du balado Les Francos oublié·e·s et étudiante à l’Université d’Ottawa. 

Créé avec son co-animateur Ahdithya Visweswaran, ce balado représente un espace où tout est permis, linguistiquement parlant. Ici s’affichent un refus de la stigmatisation et une affirmation envers le français tel qu’il se fait entendre parmi les jeunes hors Québec.

Quelles tendances fleurissent actuellement chez la jeunesse fransaskoise ? Cette génération apporte des changements considérables au français, à tel point qu’un colon de la parlure fransaskoise ne s’y reconnaîtrait même pas. 

Janie raconte que son grand-père fransaskois parlait « juste le français », alors que les familles fransaskoises aujourd’hui sont souvent bi- ou multilingues. D’où les expressions y’all (un pronom de la deuxième personne du pluriel, formé de you all) et bunnyhug (un terme unique à la Saskatchewan pour désigner un chandail à capuchon), toutes deux empruntées de l’anglais saskatchewanais.

C’est l’fun !

On peut aussi soulever des sujets plus sérieux : par exemple, le langage des jeunes peut refléter de nouvelles sensibilités qui prennent racine, comme une plus grande inclusion auprès des personnes trans et non-binaires. Même si les jeunes fransaskois s’interpellent souvent avec des expressions genrées comme dude ou girl, il existe un effort accru de reconnaître les minorités de genre en employant des pronoms épicènes comme iel quand il convient au contexte. C’est alors que les jeunes se trouvent à l’avant-garde d’une transformation sociale

Ce n’est pas facile d’être en avance sur son époque. Janie m’a expliqué les enjeux que les jeunes Fransaskoises et Fransaskois doivent affronter. Pour commencer, Janie mentionne le fait d’appartenir à l’une des plus petites francophonies au Canada. Les jeunes ressentent vivement la pression de la relève dans un moment très difficile dans l’histoire. Lorsque le monde entier est rendu plus vulnérable par la pandémie et le changement climatique, les priorités linguistiques passent souvent aux oubliettes.

Il y a aussi malheureusement le fait que cette alternance ingénieuse entre le français et l’anglais que l’on observe chez les jeunes – le franglais – se fait souvent stigmatiser au sein de la fransaskoisie, menant à l’idée que les jeunes « parlent mal ».

À l’inverse de cette dérision, Janie défend la fierté d’être bilingue, et réclame une plus grande appréciation des jeunes qui font quand même l’effort de s’exprimer en français. Dans le système éducatif et au sein des organismes communautaires, Janie explique, il faudrait encourager une plus grande collaboration intergénérationnelle et une plus grande empathie quant à « notre vérité » aux jeunes : « On a juste besoin de survivre », ponctue-t-elle.

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Jeffrey Klassen

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 - Saturday 8 June 2024