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Le budget fédéral et la formation à l’emploi

Les francophones pris entre les colonnes

Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur.

Thursday, February 27, 2014/Author: Anonym/Number of views (34141)/Comments ()/
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Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le Conseil scolaire fransaskois (CFS) a annoncé la nomination de monsieur Donald Michaud au poste de directeur par intérim du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

Thursday, February 20, 2014/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (25348)/Comments ()/
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Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Des ateliers bien appréciés

C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

Thursday, February 20, 2014/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/Number of views (37792)/Comments ()/
Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Comme chaque année, le 27 janvier a été synonyme de Journée de l’Alphabétisation Familiale. 

Thursday, January 30, 2014/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (21290)/Comments ()/
Categories: Éducation
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Entrevue avec Marcel Michaud, directeur général du Collège Mathieu

Il l’affirme sans broncher, les défis que devra relever le Collège Mathieu sont énormes. De plus, la diminution du nombre d’élèves fréquentant son école l’inquiète beaucoup.

Thursday, April 12, 2001/Author: L'Eau vive/Number of views (21115)/Comments ()/
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Le 150ième du Canada, mais lequel ?

Author: Réjean Paulin/Saturday, January 21, 2017/Categories: 2017, Société, Réjean Paulin

Le pays a un siècle et demi. Comment le raconter ? Il y a souvent plusieurs manières de dire les choses. En voici deux.

Dès sa naissance en 1867, ce pays a montré d’invitantes dispositions. Il a fait du français une langue d’usage dans ses institutions. Son gouvernement était celui des francophones comme des autres citoyens.

Le nouveau-né était un modèle d’ouverture, tant et si bien qu’à la fin du siècle, on parlait français au Parlement, dans les Assemblées législatives et on l’enseignait dans les écoles.

La fonction publique y a mis du sien. Dans le premier quart du 20ème siècle, elle laissait à ses candidats le choix de faire leurs examens en français ou en anglais. Un peu plus tard, elle a commencé à mieux rétribuer ses fonctionnaires qui faisaient usage des deux langues officielles.

Qu’elle est belle cette version ! Un conte de fées… Mais on peut aussi en écrire une autre.

Quatre colonies vivaient frileusement à côté d’un voisin puissant et indépendant, même un peu effrayant. Pas trop certaines que l’Empire britannique saurait les défendre en cas d’agression, elles ont convenu de s’unir.

L’une d’elles se distinguait par sa langue et sa culture, ce que les autres trouvaient plutôt agaçant. Ce n’est qu’après de difficiles négociations qu’elles ont accepté le français dans les institutions de ce jeune pays. Elles n’avaient guère le choix. Cet état était l’une des entités géopolitiques les plus imposantes du continent. Ça peut toujours servir quand on veut se défendre. Alors, autant faire avec…

Une fois le pacte scellé, la langue d’usage de cette province distincte s’est mise à peiner au gouvernement central et chez les autres membres de la fédération. Le français n’était guère reconnu dans l’appareil d’État et devant les tribunaux. Quant aux écoles, les gouvernements anglophones ont d’abord fait quelques concessions qu’ils ont aussitôt effacées. Certaines sont allées jusqu’à interdire l’enseignement du français sur leur territoire.

Voilà pour la deuxième version.

De ces deux portraits, optimistes et pessimistes choisiront celui qui leur convient. Ceux et celles qui sont plus à l’aise dans les nuances diront qu’il y a du vrai et du faux dans chacun.

Quel est donc ce Canada linguistique qu’on va célébrer en 2017 ? Avec quelle ardeur va-t-il s’attaquer aux inégalités ?

On n’en apprendra probablement pas beaucoup cette année. En 2016, on a consulté et discuté. Le gouvernement a jeté des idées sur papier et les défenseurs du fait français que sont la Fédération des communautés francophones et acadiennes du Canada (FCFA) et ses membres ont dit ce qu’ils voulaient. Ce fut l’insémination de la matrice.

2017 sera la période de gestation. Les comités parlementaires qui ont tout entendu vont rédiger leur rapport puis vont les soumettre au Parlement. Ce sera aussi l’année de l’analyse du dernier recensement.

Ce n’est qu’en 2018 que le gouvernement fédéral va enfanter de son plan d’action. Restera ensuite à voir comment va grandir le rejeton.

Pour le moment, nous pouvons faire un portrait général du Canada que les francophones ont demandé, soit un pays égalitaire dans sa fonction publique, son action communautaire et en éducation. On souhaite aussi que le Canada soit un pays d’avenir pour le français partout sur son territoire. À cet égard, on compte beaucoup sur l’immigration.

Cette année, le pays va s’afficher partout comme il ne l’a jamais fait depuis l’année de l’Expo. Or, s’il est trop tôt pour répondre aux échanges et discussions de 2016, il ne l’est certainement pas pour affirmer son identité linguistique.

Que restera-t-il en janvier prochain quand on rangera serpentins et banderoles ? Le bilan des ratées ou bien l’affirmation d’un engagement inconditionnel ? Ce serait bien que la version optimiste supplante toutes les autres. S’il est vrai que le rêve conduit quelque part, autant s’y mettre…

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Réjean Paulin

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 - Sunday 16 June 2024