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Festival fransaskois 2024

Le budget fédéral et la formation à l’emploi

Les francophones pris entre les colonnes

Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur.

Thursday, February 27, 2014/Author: Anonym/Number of views (34169)/Comments ()/
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Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le Conseil scolaire fransaskois (CFS) a annoncé la nomination de monsieur Donald Michaud au poste de directeur par intérim du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

Thursday, February 20, 2014/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (25357)/Comments ()/
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Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Des ateliers bien appréciés

C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

Thursday, February 20, 2014/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/Number of views (37807)/Comments ()/
Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Comme chaque année, le 27 janvier a été synonyme de Journée de l’Alphabétisation Familiale. 

Thursday, January 30, 2014/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (21301)/Comments ()/
Categories: Éducation
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Entrevue avec Marcel Michaud, directeur général du Collège Mathieu

Il l’affirme sans broncher, les défis que devra relever le Collège Mathieu sont énormes. De plus, la diminution du nombre d’élèves fréquentant son école l’inquiète beaucoup.

Thursday, April 12, 2001/Author: L'Eau vive/Number of views (21124)/Comments ()/
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Le 27 mars est la Journée mondiale du théâtre

Author: Association des théâtres francophones du Canada/Thursday, March 27, 2014/Categories: Arts et culture, Théâtre

L’Association des théâtres francophones du Canada, en collaboration avec Professionnal Association of Canadian Theatres et Playwright’s Guild of Canada, a produit le message canadien qui est lu dans les deux langues un peu partout au pays à l’occasion de la Journée mondiale du théâtre, le 27 mars. Ce message, créé par Mélanie Léger de Moncton, a été lu lors de la soirée de clôture du Festival découvertes à Saskatoon samedi dernier.

Les dinosaures ne connaissaient pas le théâtre. C’est pourquoi ils ont été exterminés de la surface de la Terre.

Les dinosaures n’avaient pas les moyens de s’expliquer, ni de comprendre les changements de la planète. Ils n’inventaient pas de jeux et ne savaient pas rire. D’ailleurs, ils ne reconnaissaient pas les différences entre eux et refusaient en général de collaborer avec les autres. Peut-être rêvaient-ils? Mais ils n’avaient pas les moyens de partager leurs rêves. Ils vivaient seuls et tristes, et c’est pourquoi ils n’ont pas pu survivre comme espèce. C’était la période jurassique… Avant le théâtre.

Au Canada, le théâtre n’est pas encore menacé d’extinction, mais il doit lui aussi s’adapter à toutes sortes de changements. Nous pouvons penser, par exemple, aux pressions d’un gouvernement fédéral qui s’intéresse presque exclusivement aux fossiles bitumineux. Heureusement (et contrairement aux dinosaures et à ses dérivés), le théâtre célèbre les différences et la collaboration. Il nous rappelle que nous vivons en communauté et que nous ne pouvons exister seul. Il nous plonge dans les eaux les plus profondes de l’expérience humaine. Tel un pont, une route d’espoir, il nous permet de continuer vers l’avant, pour ne pas disparaître. Ensemble, nous traversons le temps et nous échappons au « dino-sort ».

En Amérique, le théâtre occidental est arrivé sournoisement. Il servait à convertir les autochtones au catholicisme. Plus près de moi, en Acadie, Le théâtre de Neptune en la Nouvelle-France, de Marc Lescarbot, montrait la convivialité entre les Mi'kmaq et les premiers colons français. La pièce visait à divertir les colons et à leur donner du courage pour affronter les premiers hivers. Peu à peu, partout dans les Amériques, les peuples se sont approprié le théâtre pour affirmer leur existence et comme moyen d’émancipation.

Aujourd’hui, j’honore ceux qui font du théâtre un espace de rigueur et de liberté. Je remercie ceux qui nourrissent ma passion d’artiste et de spectatrice. Car, ne sommes-nous pas tous, d’abord et avant tout, spectatrice/spectateur... Merci aux producteurs de culture, la nourriture de l’âme que cherchèrent les dinosaures, sans jamais la trouver.

J’ai une pensée particulière pour la première personne qui m’a amenée au théâtre, quel beau cadeau! On raconte que je suis restée debout durant toute la représentation, la bouche ouverte… J’avais deux ans.

Il y a quelques années, j’ai rencontré l’artiste de théâtre uruguayen, Gabriel Calderón. Considéré « l’enfant terrible » du théâtre en Uruguay, je le questionnais sur son rapport à la provocation, étiquette collée à son travail. Il m’a demandé : « Qu’est-ce qui est mieux? Que les spectateurs soient d’accord, ou non? » Calderón était heureux de sentir qu’il provoquait une certaine discorde chez les spectateurs. Il voulait me dire que le théâtre n’est pas un lieu de consensus. Nous n’allons pas au théâtre « pour être d’accord », nous y allons pour vivre une expérience esthétique personnelle. Le philosophe français Jacques Rancière défend l’idée selon laquelle le spectateur n’est pas captif de l’intention de l’artiste. Le théâtre devrait inciter les gens à penser différemment les uns des autres. Il nous ouvre au pouvoir d’interprétation et à plus de liberté. Il participe à l’exercice démocratique.

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Association des théâtres francophones du Canada

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 - Thursday 20 June 2024