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Nikolas Gélinas : Récit d’une réussite

Nikolas se dit fier d’avoir remporté le prix de la Pensée historique. Il peut l’être. Derrière ce prix, ce sont des dizaines d’heures de recherches et un investissement total dans un projet.

Thursday, June 12, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (24702)/Comments ()/
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Réalisation d’une murale au Pavillon secondaire des Quatre Vents

Réalisation d’une murale au Pavillon secondaire des Quatre Vents

Cette murale est le fruit d’un projet pluridisciplinaire Génie-arts, qui réunit éducation artistique, sciences humaines et français en 8e année. Au cours du deuxième semestre, les élèves ont produit une murale, un texte de création littéraire et un travail de recherche afin de répondre à la question : « Quel est le vécu et l’héritage des Fransaskois dans le patrimoine canadien à travers le temps? ». 

Thursday, June 12, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (30337)/Comments ()/
Tags: PSQV
Juges unilingues à la foire du patrimoine

Juges unilingues à la foire du patrimoine

Les Francophones ont-ils toutes leurs chances?

La phase finale des foires du patrimoine 2014 a eu lieu les mardi et mercredi, 3 et 4 juin derniers, à la Maison du Gouverneur. Plusieurs projets francophones étaient en lice pour la finale provinciale, mais une seule juge bilingue était présente, ce qui a contraint le candidat des écoles du CÉF, dont le projet était en français, d’improviser une présentation en anglais pour défendre ses chances. Pourquoi?

Thursday, June 12, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (28647)/Comments ()/
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Fête des finissants à Zenon Park

Fête des finissants à Zenon Park

Briller dans le monde comme l’étoile dans la nuit

C’était le 24 mai dernier, une fête extraordinaire pour des finissants extraordinaires. Après 12 ans de scolarité, familles et amis étaient réunis afin de célébrer leur succès, leur engagement, les projets et les rêves de Karie-Anne Lépine, Wiliam Arty et Andréa Perrault.

Thursday, June 12, 2014/Author: Amy-Valérie Olivier – CÉF/Number of views (29180)/Comments ()/
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Un groupe de parent réclame du sang neuf au CSF

Entretien avec Alpha Barry du regroupement des parents anciennement silencieux

Selon Alpha Barry, les parents anciennement silencieux comptent 105 membres à Regina, Saskatoon, Ponteix, Gravelbourg et Moose Jaw et sont de plus en plus nombreux. Les membres sont les parents et grands-parents des clients et futurs clients du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

Thursday, June 12, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (26068)/Comments ()/
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Francine Proulx-Kenzle se prononce sur la situation du CSF

Il faut dialoguer et rétablir la confiance

Comme mamie fransaskoise, je suis très inquiète pour l’avenir de l’éducation en français dans notre communauté. Je reconnais que les défis sont nombreux et importants. Comment faire pour les relever?

Wednesday, June 11, 2014/Author: Francine Proulx Kenzle/Number of views (20009)/Comments ()/
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Récital de musique à l’école Providence de Vonda

Récital de musique à l’école Providence de Vonda

À la veille de la fin de l’année scolaire, des élèves de l’école Providence de la prématernelle à la 6e année ont offert un spectacle de très grande qualité à un public venu nombreux.

Wednesday, June 11, 2014/Author: Abdoul Sall – ACFT/Number of views (27412)/Comments ()/
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Un réseau pancanadien francophone court-circuité?

Un réseau pancanadien francophone court-circuité?

Alphabétisation et compétences essentielles

Après un an de silence, le ministère d’Emploi et Développement social Canada (EDSC) a rendu sa réponse. C’est non à l’éducation aux adultes francophones et acadiens par les francophones et Acadiens. Un non sans explications qui met en péril l’existence même des réseaux d’alphabétisation et de compétences essentielles (ACE). 

Tuesday, June 10, 2014/Author: Lucien Chaput (Francopresse)/Number of views (26740)/Comments ()/
Categories: Éducation

Le culte du silence

Le culte du silence devient de plus en plus la norme.  Du moins en public.  Au lieu de parler ouvertement, on rumine en silence. Et le mécontentement croît.  

Thursday, June 5, 2014/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (25294)/Comments ()/
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Les 7e années de Mgr de Laval changent d’école

Le Pavillon secondaire des Quatre Vents de l’école Laval (PSQV) à Regina accueillera les élèves de la 7e année à la rentrée 2014.

Thursday, June 5, 2014/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (23649)/Comments ()/
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La PÉLEC : une solution pour le sous-financement des écoles fransaskoises?

La PÉLEC : une solution pour le sous-financement des écoles fransaskoises?

La Saskatchewan pourrait emboîter le pas à l'Ontario et au Nouveau Brunswick

La Politique d’encadrement linguistique et culturel ou PÉLEC est un outil qui pourrait aider à résoudre les problèmes auxquels sont confrontés le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) et la province en matière de financement et de programmation.

Thursday, June 5, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (27448)/Comments ()/
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Un héros grec au pavillon Gustave Dubois!

Un héros grec au pavillon Gustave Dubois!

Des élèves de Saskatoon ont présenté un spectacle musical

Hercule, héros de la mythologie dont les nombreuses aventures l’ont mené de la Méditerranée jusqu’aux enfers, a ajouté une tâche à sa liste déjà longue de 12 travaux : il était en effet de passage à Saskatoon pour quelques jours, du 26 au 28 mai, et a pu profiter d’un beau temps printanier digne du mont Olympe!

Thursday, June 5, 2014/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (34536)/Comments ()/
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Mesures de compressions du réseau scolaire fransaskois

Mesures de compressions du réseau scolaire fransaskois

Leurs raisons et leur impact

Les mesures liées aux compressions budgétaires du Conseil scolaire fransaskois (CSF) entreront en vigueur le 1er septembre 2014 tandis que certains postes ne seront pas renouvelés lorsque les contrats prendront fin au mois de juin. Voici quelques précisions obtenues auprès de monsieur André Denis, président du Conseil scolaire fransaskois.

Monday, June 2, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (28457)/Comments ()/

Concours d’art oratoire

Coup d'oeil sur la finale provinciale du Concours d’art oratoire, organisé par Canadian Parents for French – Saskatchewan (CPF-SK) à Saskatoon, le samedi 26 avril 2014.

Thursday, May 29, 2014/Author: Kenneth Bos/Number of views (28206)/Comments ()/
Categories: 2014Éducation
Au printemps ça bourgeonne à l’Association des parents fransaskois !

Au printemps ça bourgeonne à l’Association des parents fransaskois !

On plante à l’extérieur, on range à l’intérieur!

Le joli mois de mai, en plus d’être le mois de la petite enfance, est aussi synonyme de renouveau, de fin de l’hiver, de grand nettoyage et cela se vérifie au sein de nos organismes communautaires! L’Association des Parents fransaskois (APF) a organisé plusieurs activités en ce début de printemps pour les familles de Saskatoon et d’autres villes.

Thursday, May 29, 2014/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (28359)/Comments ()/
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Anique Granger: une artiste aux couleurs fransaskoises

Entretiens avec des Fransaskois vivant au Québec – 2e partie

Author: Émilie Dessureault-Paquette (EV) /Wednesday, April 8, 2015/Categories: 2015, Société, Francophonie

Anique Granger

Anique Granger

Le plus récent CD d'Anique Granger, "Aimer comme une émeute", lancé au printemps 2015.
Anique Granger est une auteure-compositeure-interprète bien connue en Saskatchewan. Originaire de Saskatoon, elle vit au Québec depuis 15 ans. Le lancement de son 3e album, Aimer comme une émeute, approchait à grand pas lorsque je l'ai rencontrée au Café Volane, à Montréal, le 23 mars dernier. 

Eau Vive : Pourquoi avoir choisi de venir vous installer au Québec?
Anique Granger: À l'époque, on faisait beaucoup de tournée, je jouais dans un groupe qui s'appelait Polly-Esther. Nous étions souvent à Montréal. On dormait sur des sofas et on dépensait beaucoup d'argent en transport, en billets d'avion. On a donc décidé de venir s'installer sur place. C'était un moment dans nos vies où on le pouvait. 

EV : Est-ce que la Saskatchewan vous manque?
AG : Oui. Surtout pour les gens qui y sont. Ici c'est très différent dans le mode de vie et dans la façon d'être. La petite communauté fransaskoise me manque. Le rythme de vie est un peu différent ici. Il n'y a pas le « laid back » de l'Ouest. 

EV : Est-ce que les gens vous posent des questions quand vous dites que vous êtes fransaskoise, est-ce qu'ils se montrent intéressés à en savoir plus ?
AG : Oui, car juste le mot, fransaskois, les gens ne connaissent pas forcément ça. Franco-manitobain ou Franco-albertain, on sait c'est quoi, mais pas nécessairement Fransaskois. On explique un petit peu alors et les gens trouvent cela intéressant. 

EV : Comment vous exprimez-vous sur le sujet de votre identité? Dites-vous que vous venez de la Saskatchewan ou dites-vous d'entrée de jeu que vous êtes fransaskoise?
AG : Je dis que je viens de la Saskatchewan, mais ça dépend toujours à qui je parle, ça dépend quelle sorte d'affirmation j'ai envie de faire. 

EV : Après toutes ces années au Québec, vous considérez-vous Québécoise ou Fransaskoise?
AG : Je ne me sens pas Québécoise, même si je suis très bien ici et que j'adore le Québec et que je vais probablement être ici longtemps. Je suis fransaskoise, mes racines sont là-bas et c'est comme ça que je m'identifie. C'est crucial pour moi. Je suis bien au Québec mais je n'y suis pas enracinée. 

Anique Granger

Anique Granger

Le plus récent CD d'Anique Granger, "Aimer comme une émeute", lancé au printemps 2015.
EV : Comment décririez-vous l'identité fransaskoise?
AG : Mmmm… je ne sais pas. Je parlais de ça dernièrement avec des amis, de l'identité, et je crois que c'est différent pour chaque personne. L'identité, c'est comment tu te perçois, comment tu te définis ou comment tu te présentes, c'est difficile pour moi de bien définir ce qu'est l'identité fransaskoise pour tout le monde.

C'est drôle, ça fait quand même 15 ans que j'habite ici et j'ai toujours un très grand sentiment d'appartenance fransaskoise. Et c'est comme ça que je suis perçue. Chaque fois que je donne un spectacle, on me présente comme Fransaskoise.  Je suis très à l'aise avec ça. C'est de là que je viens, ce sont mes racines, c'est comme ça que je veux me présenter. Et ça colore aussi tout mon art je trouve. Si je n'étais pas artiste, mon identité serait peut-être différente. 

EV : Est-ce que vous avez eu quelques difficultés à vous installer ici, à vous intégrer?
AG : C'est sûr qu'il y a des choses qui m'ont manqué au début, et les deux premières années ont été difficiles. On n'était pas nécessairement dans un contexte où on rencontrait des gens facilement. On avait le ‘band’, mais on n'allait pas à l'école, on ne travaillait pas… On était un peu isolé pendant un petit bout de temps. Le premier appartement que l'on a eu était sur Sainte-Catherine au coin de Saint-Mathieu. Ce n'était vraiment pas Saskatoon (rires)! 

EV : Est-ce que vous avez trouvé que les Québécois n'en savaient pas beaucoup sur les communautés francophones hors Québec?
AG : Oui, mais je pense que ça s'améliore. J'ai été assez surprise en arrivant de voir que les Québécois ne connaissaient pas vraiment les francophones hors Québec.  Je peux le dire, ça m'a déçue un peu, c'est sûr. Mais je pense que ça change. Je ne sais pas comment c'est ailleurs, mais dans l'industrie de la musique, ça a beaucoup changé. Il y a certains artistes francophones provenant d'en dehors du Québec qui ont beaucoup de succès, comme Damien Robitaille ou Lisa Leblanc. Maintenant on sait c'est quoi un Franco-ontarien, une Acadienne. On ne sait pas encore très bien c'est quoi les Fransaskois, mais par association, ça s'améliore certainement. 

EV : Les artistes auront donc, en grande partie, contribué à faire connaître la francophonie canadienne?
AG : Oui, moi je pense que oui. Cela a donné une voix aux francophones du pays, c'est sûr. 

EV : Selon vous, y a-t-il encore une sorte d'indifférence face aux francophones hors Québec?
AG : Non, je ne le sens pas comme ça. Je ne dirais pas une indifférence, mais c'est sûr que ce n'est pas une grande connexion non plus. Ça ne me choque pas que l'on n'en parle pas beaucoup dans les médias mais je trouve cela dommage. Je crois qu'il y a parfois des petites bribes d'information qui arrivent et j'essaye d'y être attentive. Je pense que ça s'améliore. Dépendant de la situation politique, c'est plus facile d'en parler ou non. Ce n'est pas de l'indifférence, mais un manque de solidarité, peut-être, dans les moments où l'on parle un peu plus de l'indépendance du Québec.

Mais quand cette vague se calme, quand ce dossier n'est pas sur la table, c'est plus ‘cool’, plus détendu, j'ai l'impression que l'on peut mieux se parler, parce que la question de l'indépendance rend nécessairement la chose délicate. Quand ça arrive, il faut que l'on s'explique. Il faut que l'on tente d'expliquer aux Québécois les conséquences que pourrait avoir l'indépendance  pour les francophones hors Québec. Je comprends totalement les arguments en faveur de ce projet, mais il est bon de connaître l'envers de la médaille. 

EV : Quel avenir pour la Fransaskoisie? Est-ce que selon vous, le contexte très minoritaire fait que c'est en danger ou vous regardez la communauté fransaskoise d'un œil plutôt positif?
AG : Je trouve que ça reste assez dynamique comme milieu. Avec du recul, quand je la vois de loin, je trouve cela plutôt positif, je vois les écoles grandir, je vois des jeunes qui sont partis faire leurs études ailleurs et qui reviennent. Je n'ai pas d'inquiétude face à la communauté, j'ai peut-être tort, mais j'ai plutôt l'impression de voir une ascension qu'une descente quand je la regarde. Il y a toujours des projets, je vois les choses qui se font. On a des écoles, on a des structures, des centres culturels, pour une si petite population, c'est très positif. Je pense qu'il y a autant de ferveur du temps que j'étais là, sinon plus.

Je reste aussi relativement impliquée, même si je suis loin. Je retourne en Saskatchewan quelques fois par année pour des contrats. J'ai de bons amis aussi qui sont musiciens, qui font la même chose que moi et qui sont restés là-bas. On parle souvent, on compare nos notes, on jase de ce qui ce passe et je crois qu'il y a moyen de s'épanouir en Saskatchewan, dans la francophonie.   

EV : Qu'est-ce que les Québécois pourraient faire pour mieux connaître les francophones hors Québec?
AG : Je ne sais pas. Je pense que s'ils ne connaissent pas, c'est parce que les médias n'en parlent pas assez. Je ne sais pas si c'est un manque d'intérêt ou plutôt parce qu'ils sont juste mal informés à la base. Souvent, quand ils (nous) découvrent, l'intérêt est là. C'est l'impression que j'ai. Peut-être que si on en parlait plus à l'école, ça aiderait. Mais un intérêt, c'est un intérêt. Est-ce que ça changerait quelque chose vraiment si on s'y intéressait un peu plus? Je me pose la question. Je ne suis pas certaine. Mais juste prendre conscience qu'on existe, ça serait immense. 

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Émilie Dessureault-Paquette

Émilie Dessureault-Paquette (EV)

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 - Wednesday 25 December 2024