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Un groupe de parent réclame du sang neuf au CSF

Entretien avec Alpha Barry du regroupement des parents anciennement silencieux

Selon Alpha Barry, les parents anciennement silencieux comptent 105 membres à Regina, Saskatoon, Ponteix, Gravelbourg et Moose Jaw et sont de plus en plus nombreux. Les membres sont les parents et grands-parents des clients et futurs clients du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

Thursday, June 12, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (24501)/Comments ()/
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Francine Proulx-Kenzle se prononce sur la situation du CSF

Il faut dialoguer et rétablir la confiance

Comme mamie fransaskoise, je suis très inquiète pour l’avenir de l’éducation en français dans notre communauté. Je reconnais que les défis sont nombreux et importants. Comment faire pour les relever?

Wednesday, June 11, 2014/Author: Francine Proulx-Kenzle/Number of views (18360)/Comments ()/
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Récital de musique à l’école Providence de Vonda

Récital de musique à l’école Providence de Vonda

À la veille de la fin de l’année scolaire, des élèves de l’école Providence de la prématernelle à la 6e année ont offert un spectacle de très grande qualité à un public venu nombreux.

Wednesday, June 11, 2014/Author: Abdoul Sall – ACFT/Number of views (25555)/Comments ()/
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Un réseau pancanadien francophone court-circuité?

Un réseau pancanadien francophone court-circuité?

Alphabétisation et compétences essentielles

Après un an de silence, le ministère d’Emploi et Développement social Canada (EDSC) a rendu sa réponse. C’est non à l’éducation aux adultes francophones et acadiens par les francophones et Acadiens. Un non sans explications qui met en péril l’existence même des réseaux d’alphabétisation et de compétences essentielles (ACE). 

Tuesday, June 10, 2014/Author: Lucien Chaput (Francopresse)/Number of views (24846)/Comments ()/
Categories: Éducation

Le culte du silence

Le culte du silence devient de plus en plus la norme.  Du moins en public.  Au lieu de parler ouvertement, on rumine en silence. Et le mécontentement croît.  

Thursday, June 5, 2014/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (22982)/Comments ()/
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Les 7e années de Mgr de Laval changent d’école

Le Pavillon secondaire des Quatre Vents de l’école Laval (PSQV) à Regina accueillera les élèves de la 7e année à la rentrée 2014.

Thursday, June 5, 2014/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (21864)/Comments ()/
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La PÉLEC : une solution pour le sous-financement des écoles fransaskoises?

La PÉLEC : une solution pour le sous-financement des écoles fransaskoises?

La Saskatchewan pourrait emboîter le pas à l'Ontario et au Nouveau Brunswick

La Politique d’encadrement linguistique et culturel ou PÉLEC est un outil qui pourrait aider à résoudre les problèmes auxquels sont confrontés le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) et la province en matière de financement et de programmation.

Thursday, June 5, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (25764)/Comments ()/
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Un héros grec au pavillon Gustave Dubois!

Un héros grec au pavillon Gustave Dubois!

Des élèves de Saskatoon ont présenté un spectacle musical

Hercule, héros de la mythologie dont les nombreuses aventures l’ont mené de la Méditerranée jusqu’aux enfers, a ajouté une tâche à sa liste déjà longue de 12 travaux : il était en effet de passage à Saskatoon pour quelques jours, du 26 au 28 mai, et a pu profiter d’un beau temps printanier digne du mont Olympe!

Thursday, June 5, 2014/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (32083)/Comments ()/
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Mesures de compressions du réseau scolaire fransaskois

Mesures de compressions du réseau scolaire fransaskois

Leurs raisons et leur impact

Les mesures liées aux compressions budgétaires du Conseil scolaire fransaskois (CSF) entreront en vigueur le 1er septembre 2014 tandis que certains postes ne seront pas renouvelés lorsque les contrats prendront fin au mois de juin. Voici quelques précisions obtenues auprès de monsieur André Denis, président du Conseil scolaire fransaskois.

Monday, June 2, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (26483)/Comments ()/

Concours d’art oratoire

Coup d'oeil sur la finale provinciale du Concours d’art oratoire, organisé par Canadian Parents for French – Saskatchewan (CPF-SK) à Saskatoon, le samedi 26 avril 2014.

Thursday, May 29, 2014/Author: Kenneth Bos/Number of views (25663)/Comments ()/
Categories: 2014Éducation
Au printemps ça bourgeonne à l’Association des parents fransaskois !

Au printemps ça bourgeonne à l’Association des parents fransaskois !

On plante à l’extérieur, on range à l’intérieur!

Le joli mois de mai, en plus d’être le mois de la petite enfance, est aussi synonyme de renouveau, de fin de l’hiver, de grand nettoyage et cela se vérifie au sein de nos organismes communautaires! L’Association des Parents fransaskois (APF) a organisé plusieurs activités en ce début de printemps pour les familles de Saskatoon et d’autres villes.

Thursday, May 29, 2014/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (26064)/Comments ()/
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La Grande Traversée

Une école de la vie

Transformés, c’est sans doute le mot qui revient le plus dans les commentaires des six élèves du Pavillon secondaire des Quatre Vents (PSQV) de Regina, qui ont participé à l’édition 2014 de La Grande Traversée (LGT) en Saskatchewan.

Thursday, May 29, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (24293)/Comments ()/
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Deux écoles saskatchewannaises se partagent 112 000$ de la Fondation Indigo pour l'amour de la lecture

Deux écoles saskatchewannaises se partagent 112 000$ de la Fondation Indigo pour l'amour de la lecture

Plus de 1,5 millions distribués aux écoles primaires dans le besoin

La Fondation Indigo pour l'amour de la lecture octroie des subventions du Fonds pour la littératie de 1,5 million de dollars à 20 écoles primaires dans le besoin.

Wednesday, May 28, 2014/Author: Anonym/Number of views (29480)/Comments ()/
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Un débat mal engagé et un mauvais choix pour le Canada

Un débat mal engagé et un mauvais choix pour le Canada

Le RESDAC se prononce sur le financement du développement des compétences

Le débat actuel concernant le financement du développement de l’alphabétisme et des compétences au Canada dérape. 

Monday, May 26, 2014/Author: Isabelle Salesse/Number of views (33757)/Comments ()/
Tags: RESDAC

Méga-procès pour les écoles francophones en Colombie-Britannique

« Si on construit, les gens viennent »

C’est le Champ de rêve, version francophone hors Québec. Depuis 1982, un scénario semblable s’est déroulé dans plus de 130 collectivités francophones et acadiennes. Bâtissez l’école, disaient les parents, et vous verrez, les inscriptions y seront et les jeunes y resteront.

Friday, May 23, 2014/Author: Lucien Chaput (Francopresse)/Number of views (17641)/Comments ()/
Categories: Éducation
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Deux ans plus tard, les Canadiens consomment à peine 2 % plus de cannabis

Deux ans plus tard, les Canadiens consomment à peine 2 % plus de cannabis

Author: Bruno Cournoyer Paquin (Francopresse)/Saturday, October 17, 2020/Categories: Société

FRANCOPRESSE – Le 17 octobre marque le 2e anniversaire de la légalisation du cannabis au Canada. Un bilan mitigé, selon certains experts; le gouvernement fédéral a réussi à assurer un contrôle de la qualité du cannabis, mais au prix de la mainmise du marché par quelques grands joueurs, alors que le cadre «prohibitionniste» adopté par certaines provinces a limité les effets positifs de la légalisation.

Contrairement à la crainte populaire, la légalisation du cannabis n’a pas causé d’augmentation de conduite avec facultés affaiblies ou d’intoxication sur les lieux de travail, selon Serge Brochu du Département de criminologie de l’Université de Montréal.

Le taux de consommation n’a augmenté que de 2 % au cours des deux dernières années. 

«Je fais un bilan positif de la légalisation. Pourquoi? Parce qu’on a pu donner accès à ceux qui le désirent à un produit de qualité […] avec une information précise sur ce que l’on consomme réellement : le niveau de THC, le niveau de CBD, ce qu’on n’avait pas avant», explique-t-il.

Un autre constat positif, pour Serge Brochu, est qu’on ait enlevé «l’épée de Damoclès, qui est le casier judiciaire, d’au-dessus de la tête des consommateurs de cannabis».

Avant la légalisation, précise-t-il, la possession simple de cannabis comptait pour environ 70 % des arrestations relatives aux substances contrôlées.

Une «néoprohibition»

Jean-Sébastien Fallu

Jean-Sébastien Fallu

Jean-Sébastien Fallu, professeur agrégé à l’École de psychoéducation de l’Université de Montréal, croit qu’une des plus grandes failles de la légalisation du cannabis est la domination du marché par une poignée de grandes corporations.
Crédit : Courtoisie
En réaction à la légalisation, le chercheur remarque cependant un nouveau mouvement prohibitionniste qui va à l’encontre des objectifs de la règlementation du cannabis.

«Les municipalités ont interdit la consommation dans les parcs, dans les lieux publics, dans les rues […] Il y a eu des associations de propriétaires qui ont fait la même chose», alors qu’au Québec, poursuit Serge Brochu, l’âge de légal pour consommer du cannabis a été établi à 21 ans.

Pour Jean-Sébastien Fallu, professeur à l’École de psychoéducation de l’Université de Montréal, «l’interdiction complète [de consommer du cannabis] dans les lieux publics [au Québec], c’est une mauvaise politique, qui d’ailleurs n’est pas du tout appliquée. On a rapporté sept arrestations en deux ans à la police de Montréal pour consommation dans des lieux publics. Bref, c’est une fausse solution à un problème qui n’existait pas.»

C’est aussi, selon Serge Brochu, une mesure qui pénalise les moins nantis, qui ne disposent pas d’un espace privé pour consommer du cannabis.

Et les discours du gouvernement sur le cannabis demeurent prohibitionnistes, selon la professeure Line Beauchesne du Département de criminologie de l’Université d’Ottawa. Elle vient de publier La légalisation du cannabis au Canada : entre commercialisation et prohibition 2.0 aux éditions Bayard.

«Il y a un message qui ne sort pas, et qui devrait être extrêmement important : que la pire forme de consommation du cannabis, c’est le fumer. Il existe toutes sortes d’autres manières qui sont moins nocives pour la santé que de le fumer […], mais c’est un autre élément qui montre qu’on est incapables de parler du cannabis — même si ça a été légalisé — d’une façon normale», explique-t-elle.

Jean-Sébastien Fallu note également que certaines sanctions trop sévères demeurent : «Il y a encore possiblement des sanctions pénales pour des possessions trop importantes qui sont assimilées au trafic. Ou […] en bas de 18 ans, si on a plus de 5 grammes [sur soi], c’est criminel. Il y a des mesures trop strictes pour le cannabis au volant, qui ne sont pas fondées sur la science. Ou l’interdiction de faire pousser du cannabis, ou de vente aux mineurs», illustre-t-il. 

Un marché dominé par «Big Pharma»

Serge Brochu

Serge Brochu

Selon Serge Brochu, professeur émérite à l’École de criminologie de l’Université de Montréal, la légalisation du cannabis a enlevé «l’épée de Damoclès» des sanctions criminelles d’au-dessus de la tête des consommateurs de cannabis.
Crédit : Courtoisie
Le professeur de psychoéducation dénonce également la domination du marché par une poignée de grands joueurs de l’industrie pharmaceutique.

«La création d’un oligopole s’est fait par [l’adoption] de règles super strictes et de cadres financiers hyper exigeants que seul finalement les Big Pharma et des mégacorporations [pouvaient respecter].»

Le contraste avec le marché de la bière est frappant, selon le professeur Serge Brochu : «Les microbrasseurs ont vraiment une place de choix actuellement au Québec et au Canada. Mais pour le cannabis, c’est très, très, très difficile pour un microproducteur de faire sa place» en raison de la lourdeur et des couts des procédures administratives pour obtenir une accréditation de Santé Canada.

Une situation qui écarte les petits producteurs «qui ne sont pas dans le crime organisé», alors que les «communautés opprimées par la prohibition» ont été largement exclues du marché du cannabis légal, précise Jean-Sébastien Fallu.

Par ailleurs, une récente étude (en anglais seulement) du Centre on Drug Policy Evaluation, associé au Département de sociologie de l’Université de Toronto, conclut que «les Noirs, les Autochtones et les femmes sont vastement sous-représentés dans les positions de leadeurship au sein de l’industrie du cannabis au Canada».

Selon cette étude, 84 % des leadeurs de l’industrie du cannabis seraient blancs et 86 % seraient des hommes.

Cette cartellisation de l’industrie est en partie un produit de l’histoire de la règlementation du cannabis au Canada, qui privilégiait les grandes entreprises, selon Line Beauchesne :

«Quand en 2014 le gouvernement Harper a permis au privé d’entrer dans le marché du cannabis pour desservir ceux qui voulaient avoir des suivis médicaux, [Santé Canada] a instauré toute une série de règles, dès le départ, sur la traçabilité, sur le contrôle de qualité. Donc il y avait déjà de gros joueurs sur le marché qui avaient déjà toute l’infrastructure nécessaire» lorsque le cannabis a été légalisé pour l’ensemble de la population, puisque les produits sur le marché thérapeutique sont les mêmes que pour le grand public, explique la chercheuse.

Remplacer le marché illégal?

Line Beauchesne

Line Beauchesne

Les discours du gouvernement sur le cannabis demeurent prohibitionnistes, selon Line Beauchesne, professeure titulaire au département de criminologie de l’Université d’Ottawa.
Crédit : Courtoisie
Avant le dépôt du projet de loi sur la légalisation du cannabis, Justin Trudeau expliquait sa décision ainsi : «C’est important de protéger les jeunes et les communautés. Et l’approche actuelle laisse trop facilement accès aux jeunes et, en plus, donne des milliards de dollars par année au crime organisé et aux gangs de rue».

Pour Jean-Sébastien Fallu, la notion de «crime organisé» est problématique.

«Il n’y a pas grand spécialiste qui croyait à cet objectif-là, de contrer le crime organisé. Parce qu’il faut savoir que le marché du cannabis avant la légalisation était très peu contrôlé par le crime organisé, par les grosses organisations criminelles. C’était très démocratique, d’une certaine façon. Beaucoup de petits producteurs, pas très organisés.»

Serge Brochu ajoute que les objectifs de protéger les jeunes et de lutter contre le crime organisé peuvent se confondre, particulièrement dans le cas du Québec.

«En mettant l’âge d’accès au produit à 21 ans, on laisse les 18-21 aux mains des marchés criminels. Et on sait que 40 % environ de ces jeunes de 18-21 consomment des substances psychoactives. Et comme ils ne peuvent pas se les procurer sur le marché licite, ils vont sur le marché illicite. Les marchés criminels ont une base de commerce très importante, et on ne pourra jamais avoir 100 % du marché en gardant l’âge légal de la consommation à 21 ans», conclut Serge Brochu.

Selon Line Beauchesne, le marché illicite est encore perçu par plusieurs comme étant plus sécuritaire, parce qu’il ne permet pas la circulation des informations des cartes bancaires ou de crédit.

Il est aussi plus accessible, selon Jean-Sébastien Fallu, parce qu’il permet aux consommateurs quotidiens d’obtenir des prix plus avantageux, et parce que ce sont les vendeurs qui se déplacent vers les consommateurs. «Il faut trouver un équilibre, mais si on s’éloigne trop de l’accessibilité qu’on a sur le marché illégal, on n’arrivera pas à remplacer ce marché», précise-t-il.

Le marché légal représente actuellement entre 20 % à 30 % du marché total. Sans que ce soit une panacée, il s’agit d’une part respectable selon, pour Jean-Sébastien Fallu, car «avant la légalisation, les économistes et les spécialistes disaient que, dans le meilleur des mondes, on irait chercher 80 % du marché en cinq ans.»

«Donc ceux qui disent qu’après un an ou deux ans que c’est un échec parce qu’on n’a pas réussi à remplacer le marché illégal, ils ne sont pas vraiment de bonne foi. Parce que personne ne pensait ça.»

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Tags: Cannabis
Francopresse

Bruno Cournoyer Paquin (Francopresse)

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 - Saturday 25 May 2024