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Les parents déplorent la nouvelle cause juridique du CSF

Les parents déplorent la nouvelle cause juridique du CSF

Le Conseil scolaire fransaskois retourne devant les tribunaux

Mises à pied, démission du directeur, réductions de programmes et coupure du budget de 4,4 millions $. Suivant l’échec de pourparlers, le gouvernement a décrété le 12 juin un audit des finances du Conseil scolaire fransaskois. Le 26 juin, le CSF lançait une nouvelle poursuite

Thursday, July 10, 2014/Author: Anonym/Number of views (25166)/Comments ()/
Droits ancestraux des autochtones

Droits ancestraux des autochtones

L’obligation de consulter est immédiate

La Cour suprême du Canada vient alourdir le fardeau des gouvernements et des entreprises dans l’exploitation des ressources sur les terres ancestrales. Le jugement du 26 juin pourrait impacter un grand nombre de négociations, partout au pays.

Thursday, July 10, 2014/Author: Anonym/Number of views (25584)/Comments ()/
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L’École secondaire Collège Mathieu récompense ses élèves méritants lors de son Gala 2014

L’école secondaire Collège Mathieu tenait son Gala annuel le jeudi 26 juin 2014. Parents, amis, élèves et membres du personnel se sont tous réunis pour récompenser les élèves qui se sont distingués durant la dernière année scolaire. La soirée a débuté par un barbecue, suivi du Gala aminé par Sydney Auger.

Thursday, July 10, 2014/Author: École secondaire Collège Mathieu/Number of views (25066)/Comments ()/
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Et c’est reparti

C’est, hélas, grâce aux visites périodiques dans les couloirs des tribunaux que la francophonie canadienne réussit tant bien que mal à tirer son épingle du jeu. Le dossier scolaire a tenu pas mal d’avocats occupés ces dernières années à l’échelle du pays afin de s’assurer que l’éducation en français ait droit de cité à l’échelle du pays. Et ce n’est pas fini! 

Thursday, July 3, 2014/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (26853)/Comments ()/
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La crise financière des écoles fransaskoises

La crise financière des écoles fransaskoises

Au fil des années, le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a présenté au gouvernement plusieurs projets de budget d’obligation constitutionnelle successifs. Il s’agit, chaque année, de demander des montants qui, selon le CSF, devraient lui être attribués afin de respecter les obligations posées par l’article 23 de la charte canadienne des droits et libertés, qui garantit le droit à l’instruction dans la langue de la minorité. Le fossé entre les propositions de budget du CSF et les autorisations accordées par le ministère de l’Éducation n’a cessé de se creuser au cours de ces dernières années, même si les résultats des injonctions ont parfois limité cet écart. 

Wednesday, July 2, 2014/Author: Arnaud Decroix/Number of views (25363)/Comments ()/
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Soulignons la réussite!

Jeudi le 26 juin, plusieurs élèves du Pavillon secondaire des Quatre Vents (PSQV) de l’école Monseigneur de Laval ont été reconnus lors de l’édition 2014 du Gala Méritas.

Wednesday, July 2, 2014/Author: Stéphanie Alain/Number of views (26617)/Comments ()/
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Remise des diplômes aux finissants du Collège Mathieu pour l’année 2013-2014

Remise des diplômes aux finissants du Collège Mathieu pour l’année 2013-2014

Les petits plats avaient été mis dans les grands, samedi 28 juin à 14 h au Carrefour horizons, pour célébrer les diplômés de la promotion 2014 du Collège Mathieu (CM). 

Wednesday, July 2, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (29518)/Comments ()/
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Le Conseil scolaire fransaskois demande une injonction contre le gouvernement

Le Conseil scolaire fransaskois demande une injonction contre le gouvernement

Jeudi 26 juin, le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a pris la décision de retourner devant les tribunaux pour tenter d’obtenir des fonds supplémentaires de la part du gouvernement provincial. Il y a trois mois, le CSF signait pourtant une convention de suspension des instances judiciaires pour une durée d’un an renouvelable. Voici le récit des événements qui auront conduit à ce revirement.

Monday, June 30, 2014/Author: Arnaud Decroix/Number of views (31479)/Comments ()/
Tags: PELEC
Réorganisation des services spécialisés aux élèves du CÉF

Réorganisation des services spécialisés aux élèves du CÉF

Lettre aux parents du directeur de l'éducation du Conseil des écoles fransaskoises

Mise à jour du directeur de l'éducation du Conseil des écoles fransaskoises, Donald Michaud, sur la réorganisation des services spécialisés aux élèves.
Thursday, June 26, 2014/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (26788)/Comments ()/
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Soirée Méritas, l’école Providence récompense ses élèves les plus méritants

C’est ce mercredi 18 juin 2014 que l’école Providence de Vonda a choisi de récompenser ses élèves les plus méritants avec sa traditionnelle soirée Méritas.

Thursday, June 26, 2014/Author: Abdoul Sall – ACFT/Number of views (30270)/Comments ()/
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Rencontre de travail du Conseil scolaire fransaskois à Saskatoon

Des défis et des questions

Le vendredi 20 juin, le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a tenu une rencontre de travail à Saskatoon. Au cours de celle-ci, André Denis a été confirmé dans son poste de président. Le conseiller de Zenon Park, Denis Marchildon, remplace Simone Couture à la vice-présidence. 

Thursday, June 26, 2014/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (28339)/Comments ()/
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Bourses d'études de la Fondation fransaskoise: Réflexions des lauréats

Des finissants de 12e année reçoivent un appui du Fonds Bourses d'études Louis et Gabrielle Lepage

Le Fonds Bourses d’études Louis et Gabrielle Lepage a pour but de fournir une bourse d’études à chaque finissant de la 12e année des écoles francophones du sud de la Saskatchewan. La Fondation fransaskoise verse annuellement jusqu’à 100% des montants des revenus nets générés par le capital du fonds « Bourses d’études Louis et Gabrielle Lepage. »

Thursday, June 26, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (27353)/Comments ()/
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Lettre des parents mobilisés

Position des parents mobilisés à la lumière des enjeux récents concernant la gestion des écoles fransaskoises: Les Parents mobilisés appuient le Conseil scolaire fransaskois (CSF), mais reconnaissent que le Conseil des écoles fransaskoises s(CÉF) a fait des erreurs stratégiques au cours des dernières années.

Thursday, June 26, 2014/Author: Les parents mobilisés pour une saine gestion scolaire/Number of views (24889)/Comments ()/
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Si on se donne des règles, c’est pour les suivre

Je doute que les premiers feux de signalisation ou panneaux d’arrêt aient été installés dans les villes l’année même où les voitures ont fait leur apparition dans nos rues. Il aura fallu sans doute quelques collisions avant de prendre conscience de la nécessité d’offrir un certain encadrement à la circulation. 

Thursday, June 26, 2014/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (22485)/Comments ()/
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Les élèves de Laval à l’école du cirque

Les élèves de Laval à l’école du cirque

Quelle surprise! Personne ne s’y attendait. Le 18 juin, quatre-vingt-dix élèves de la 4e à la 6e année de Laval primaire ont écrit une nouvelle page de l’histoire de l’école, en réalisant le spectacle dénommé le Grand cabaret. Impressionnant.

Thursday, June 26, 2014/Author: Luc Bengono/Number of views (31187)/Comments ()/
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Parler franglais: entre ingéniosité et insécurité

Author: Anonym/Friday, June 5, 2015/Categories: 2015, Société, Francophonie

Ronald Boudreau, le directeur des Services aux francophones de la FCE

Ronald Boudreau, le directeur des Services aux francophones de la FCE

« En milieu minoritaire, l’insécurité linguistique est en train de nous tuer ».
Photo : FCE
Notre avenir sera-t-il franglais? Cinq chercheurs débattent de l’enjeu dans l’édition courante de la revue internationale Argument. En milieu minoritaire, c’est plutôt complexe.

« C’est tout un débat, soutient le directeur de la revue, François Charbonneau. « Quelqu’un qui n’aurait appris que le franglais ne connaîtrait pas les mots pour s’inscrire dans la norme. C’est le risque de se couper du reste de la francophonie. Mais si on insiste trop sur la norme, on rend cette langue étrangère. On est dans la tension entre les deux et on va le rester. C’est notre condition.

 « Sur le long terme, toutes les langues sont le produit du métissage, souligne le professeur de l’Université d’Ottawa. Ça n’a pas pris de temps après la Conquête pour constater une différence entre le français parlé en France et au Canada. C’est vrai pour l’anglais aussi qui est composé de 60 % de mots français. Les gens parlent comme ils parlent. »

Pareillement pour les artistes. « Ça sort dans la langue que ça sort, convient Nathalie Bernardin, directrice générale de l’Association professionnelle de la chanson et de la musique (APCM). Ce n’est pas de l’assimilation ni une question de marché. C’est un choix conscient de garder des mots anglais dans une chanson au lieu de les traduire, parce qu’on est confortable dans les deux langues.

« Ça cause des malaises intergénérationnels, explique-t-elle. Une génération d’artistes a milité pour nos institutions, comme la gestion scolaire. La suivante qui a grandi dans cette réalité est à l’aise avec les deux langues. C’est une expertise qui différencie les artistes de la francophonie canadienne. »

Une alternative

La tension linguistique résulte d’une volonté de se particulariser, selon le professeur Charbonneau. « Dans l’Outaouais, on utilise l’expression ‘se faire lutter par un char’, ce qui signifie ‘se faire frapper par une voiture’. On dit chouclaque au lieu de soulier. Mais plus on se particularise, plus on s’éloigne de la norme.

« En milieu minoritaire, estime le chercheur, le franglais se présente souvent comme une alternative. Si c’est dix ou 100 mots, ce n’est pas grave. Mais si vous utilisez le mot overpass sans savoir ce que ça s’appelle en français, vous ne comprendrez pas si j’utilise le mot viaduc en classe. C’est un drame. »

Pour Ronald Boudreau, directeur des Services aux francophones de la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants, le danger est tout autre. « Si on s’inquiète de la qualité de la langue en France ou au Québec, on a la capacité d’améliorer la situation. En milieu minoritaire, quand on intervient pour dire aux jeunes qu’ils parlent mal, on crée de l’insécurité. Leur réaction est de parler anglais.

Nathalie Bernardin, directrice de l’Association professionnelle de la chanson et de la musique

Nathalie Bernardin, directrice de l’Association professionnelle de la chanson et de la musique

Insécurité

« Si je suis pas bon au golf et que je me fais écœurer chaque fois que je joue, lance-t-il, je vais choisir un autre sport. L’anglais est facile, il n’y a pas d’insécurité et on est tolérant des variations.

« L’insécurité linguistique qu’on développe chez nos jeunes est en train de nous tuer. Carrément. Le problème numéro un dans les écoles, reconnait Ronald Boudreau, c’est qu’on parle anglais dans les corridors et dans les classes. » Contrairement à ce qui se passe en France ou au Québec.

« Je sais ce que c’est, déclare Nathalie Bernardin : les jeunes parlent anglais même si on passe la journée à leur dire de parler français. L’idée de diaboliser l’utilisation de l’anglais n’est pas nécessairement la meilleure voie à prendre.

« Le fait de continuer à vivre en français, dit-elle, ce n’est pas parce que l’anglais est absent. On peut valoriser le français et sans dévaloriser l’anglais. On a des artistes qui ont fait la paix avec ces deux mondes-là. Ce confort avec sa dualité a tendance à faire très peur dans le milieu de l’éducation. »

Selon François Charbonneau, le système scolaire génère une nouvelle fierté pour le français. « On a des profs extraordinaires qui maîtrisent la langue. Mais on laisse de plus en plus au système éducatif la responsabilité de l’enseigner. » Il se souvient d’une maternelle où deux enfants sur 16 parlaient français.

« À la limite, il faut se réjouir que des francophones parlent le franglais, estime le professeur, autrement ils parlent anglais. Les artistes qui chantent en franglais sont capables de parler français. Les gens sont capables de parler les deux. »

La FCE a lancé une pédagogie pour renforcer l’autonomie linguistique. « On a développé des exemples de situation où les jeunes sont corrigés et insécurisés. On propose aux enseignants des mécanismes qui leur permettent d’en parler avec eux et de les emmener à prendre conscience de leur réaction. Pour que le choix de la langue soit une décision éclairée. »

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 - Friday 15 November 2024