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Faire reconnaître l’apprentissage non formel et informel du français

Faire reconnaître l’apprentissage non formel et informel du français

En dehors du cursus scolaire, les situations d’apprentissage sont infinies. C’est le message que veut faire passer le Réseau pour le développement de l’alphabétisme et des compétences (RESDAC). Une considération que l’organisme veut faire inscrire dans la modernisation de la Loi sur les langues officielles.

Monday, April 3, 2023/Author: Anne-Hélène Mai – IJL-Réseau.Presse/Number of views (4656)/Comments ()/
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Trois minutes pour convaincre

Trois minutes pour convaincre

Le 13 mars, l'Association francophone pour le savoir (ACFAS) a convié en ligne le public à la finale fransaskoise du concours Ma thèse en 180 secondes. La relève universitaire d’expression française de la province a ainsi présenté ses projets de recherche en un format accessible, ludique et dynamique.

Thursday, March 23, 2023/Author: Lucas Pilleri/Number of views (4375)/Comments ()/
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Une pionnière de l’enseignement des arts industriels récompensée

Une pionnière de l’enseignement des arts industriels récompensée

La Fransaskoise Julie Lemire s’est vu remettre, le 4 novembre 2022, le Saskatchewan Youth Apprenticeship (SYA) Champion Award, un prix qui souligne les réalisations d’enseignants du secteur des arts industriels de la province.

Friday, January 27, 2023/Author: Estelle Bonetto/Number of views (4526)/Comments ()/
Près de 16 000 ayants droit : un argument massue pour plus d’écoles fransaskoises

Près de 16 000 ayants droit : un argument massue pour plus d’écoles fransaskoises

En novembre dernier, Statistique Canada a révélé que près de 16 000 jeunes Saskatchewanais étaient admissibles à l’instruction en français en 2021. Pourtant, seulement 2 000 élèves fréquentent les écoles francophones de la province. Des personnalités de la communauté réagissent.

Wednesday, January 25, 2023/Author: Anne-Hélène Mai – IJL-Réseau.Presse/Number of views (5073)/Comments ()/
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Francis Kasongo, un pilier de l’éducation en français

Francis Kasongo, un pilier de l’éducation en français

Le 9 novembre, lors du congrès national du Réseau des cégeps et collèges francophones du Canada (RCCFC) à Montréal, le directeur général du Collège Mathieu Francis Kasongo a reçu le prix Pilier collégial francophone. Cette distinction vient ainsi souligner son travail pour le développement de l’éducation postsecondaire collégiale en français en Saskatchewan. Le fier récipiendaire revient sur son engagement.

Friday, November 25, 2022/Author: Lucas Pilleri/Number of views (5282)/Comments ()/
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Des bibliothèques communautaires à Regina

Des bibliothèques communautaires à Regina

Dans le cadre de la rentrée des classes, l’Association communautaire fransaskoise de Regina (ACFR), en partenariat avec le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), a dévoilé trois bibliothèques communautaires extérieures. L’objectif : favoriser le partage de livres et encourager à la lecture en français.

Tuesday, October 18, 2022/Author: Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse/Number of views (5452)/Comments ()/
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Le Conseil culturel fransaskois plus près des écoles

Le Conseil culturel fransaskois plus près des écoles

En cette période de rentrée, le Conseil culturel fransaskois (CCF) veut resserrer ses liens avec le secteur scolaire. 

Thursday, September 29, 2022/Author: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Number of views (5182)/Comments ()/
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Collège Mathieu : une nouvelle Charte pour une nouvelle ère

Collège Mathieu : une nouvelle Charte pour une nouvelle ère

Une nouvelle époque s’ouvre pour le Collège Mathieu qui vient de renouveler sa charte le 17 août. Alors que l’Église catholique ne sera plus représentée dans le conseil d’administration de l’établissement, la nouvelle loi veut faire plus de place à la jeunesse et aux femmes, ainsi qu’à certaines compétences clés. 

Thursday, September 1, 2022/Author: Mehdi Mehenni – IJL-Réseau.Presse/Number of views (4334)/Comments ()/
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Le fédéral assure défendre les droits des Fransaskois

Le fédéral assure défendre les droits des Fransaskois

Mehdi Mehenni – IJL-Réseau.Presse La ministre des Langues officielles et ministre responsable de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, Ginette Petitpas Taylor, était en visite le 29 juillet à Regina dans la cadre des consultations pancanadiennes sur les langues officielles entamées en mai dernier. Une visite durant laquelle une annonce de 7,1 millions de dollars a été faite au profit de la Cité universitaire francophone de l’Université de Regina et du Collège Mathieu.

En évoquant le projet de Loi sur les langues officielles, toujours en cours d’adoption au Parlement, Ginette Petitpas Taylor souligne l’engagement du fédéral à s’assurer que, à l’échelle provinciale, les communautés de langues officielles en situation minoritaire « reçoivent les services et droits nécessaires pour continuer à vivre et à travailler dans leur langue maternelle ».  

Friday, August 12, 2022/Author: Mehdi Mehenni – IJL-Réseau.Presse /Number of views (3778)/Comments ()/
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7,1 millions de dollars pour le postsecondaire fransaskois

7,1 millions de dollars pour le postsecondaire fransaskois

La Cité universitaire francophone de l’Université de Regina et le Collège Mathieu viennent de bénéficier d’un budget de plus de 7,1 millions de dollars pour la construction, la rénovation et le développement d’espaces éducatifs postsecondaires, mais aussi pour accroître l’offre de programmes qui desservent les communautés de langue officielle en situation minoritaire.

Friday, July 29, 2022/Author: Mehdi Mehenni – IJL-Réseau.Presse/Number of views (4339)/Comments ()/
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Café le Réseau : les élèves aux manettes derrière le comptoir

Café le Réseau : les élèves aux manettes derrière le comptoir

Depuis le 8 juin, le Café le Réseau a ouvert ses portes au sein même de l’école Monseigneur de Laval. Se voulant un lieu de rencontre, l’établissement est une initiative 100 % étudiante qui fait la fierté des jeunes et de leurs enseignants, et le bonheur des clients.

Saturday, July 2, 2022/Author: Lucas Pilleri – IJL-Réseau.Presse/Number of views (2906)/Comments ()/
Categories: Éducation
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Joe Poirier: Une passion pour la fransaskoisie récompensée

Joe Poirier: Une passion pour la fransaskoisie récompensée

Joseph, dit Joe, Poirier a passé sa vie à défendre la cause fransaskoise. À 78 ans, il est récompensé pour ce dévouement en recevant, en avril dernier à Ottawa, la Médaille du souverain pour les bénévoles des mains de la gouverneure générale du Canada Mary Simon.

Friday, May 13, 2022/Author: Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse/Number of views (5261)/Comments ()/
La francophonie entre privilèges et marginalisations

La francophonie entre privilèges et marginalisations

Les chercheurs et membres des communautés francophones de l’Ouest et du Canada se sont rassemblés de manière virtuelle dans le cadre du colloque du Centre d’études franco-canadiennes de l’Ouest, organisé par La Cité universitaire francophone de l’Université de Régina.

Wednesday, April 6, 2022/Author: Marie-Lou Bernatchez/Number of views (5393)/Comments ()/
L’enseignement en français au cœur des débats

L’enseignement en français au cœur des débats

Les collèges et universités francophones en milieu minoritaire font face à d’importants défis partout au Canada.

Tuesday, March 1, 2022/Author: Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse/Number of views (6984)/Comments ()/
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Les faibles taux de rétention, revers de la médaille en immersion

Les faibles taux de rétention, revers de la médaille en immersion

Les programmes d’immersion ont augmenté dans les vingt dernières années, mais moins de la moitié des élèves restent jusqu’à l’obtention de leur diplôme.

Thursday, February 10, 2022/Author: Ericka Muzzo – Francopresse /Number of views (5874)/Comments ()/
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Être femme ou être francophone en situation minoritaire

Être femme ou être francophone en situation minoritaire

Author: Marine Ernoult – Francopresse /Friday, September 23, 2022/Categories: Société, Femmes

FRANCOPRESSE – Les femmes francophones en situation minoritaire, au croisement de multiples discriminations, sont plus que jamais victimes de discours haineux. Grandes oubliées des luttes, elles doivent trop souvent renoncer à une partie de leur identité. Ce constat vaut également pour les personnes LGBTQIA+. Le 16 septembre, l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne a organisé un forum à Ottawa pour aborder ces défis. 

«Il est urgent d’ouvrir le dialogue sur les discriminations, fondées notamment sur le sexe et la langue, dont sont victimes les femmes francophones en situation minoritaire», insiste Nour Enayeh, présidente de l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne (AFFC).

La responsable fait référence à ce qui s’appelle l’intersectionnalité en sociologie, une notion forgée par la juriste afro-américaine Kimberlé Crenshaw en 1989. Selon ce concept, la domination est plurielle. L’intersectionnalité tente de mesurer l’impact de discriminations multiples – de sexe, de classe, de race, mais aussi de handicap ou d’orientation sexuelle – qui se croisent et parfois se renforcent.

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Anne Levesque est avocate et professeure adjointe à la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa.Photo : Courtoisie.

On sait les discriminations dont les femmes ou les personnes faisant partie de la communauté LGBTQIA+ sont victimes. On étudie celles qui visent les francophones en situation minoritaire. Mais qu’en est-il en particulier des femmes francophones en milieu minoritaire, ou encore des membres de la communauté LGBTQIA+ francophone hors Québec?

«Alors que les femmes francophones [en situation minoritaire] sont plus que jamais la cible de messages haineux et sexistes, on manque de recherches pour mieux comprendre leur réalité, savoir dans quelle mesure elles subissent plus de discriminations, et comment cela se manifeste», déplore Nour Enayeh, qui évoque également le faible nombre de données sur le profil des hommes, auteurs d’actes malveillants à l’encontre des femmes francophones. 

Pendant la pandémie de COVID-19, l’AFCC a reçu un colis contenant un message dans lequel son auteur s’en prenait violemment aux femmes francophones qui «coutent trop cher au gouvernement fédéral».

Discrimination linguistique, «l’angle mort du régime juridique»

«Il suffit que les femmes prennent la parole publiquement pour faire l’objet de discours haineux en ligne de la part d’hommes, organisés au sein de communautés, désignées sous le nom de manosphère, explique Mélissa Blais, professeure associée au Département des sciences sociales de l’Université du Québec en Outaouais. Il s’agit d’un rappel à l’ordre : elles doivent rester en dehors de l’espace public et se soumettre aux dictats masculins.» 

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Mélissa Blais est professeure associée au Département des sciences sociales de l’Université du Québec en Outaouais. Photo : N. St-Pierre.

Cette manosphère fait partie de la grande nébuleuse du masculinisme, qui prétend que les luttes féministes auraient provoqué une crise de la masculinité. «Selon les adeptes de ce mouvement, les hommes auraient vu leur place chamboulée. Ils auraient perdu leur identité et leurs repères à cause du modèle alternatif de société défendu par les féministes», explique Mélissa Blais. 

Ces masculinistes sont-ils également francophobes? Autrement dit, éprouvent-ils de l’animosité envers tout ce qui est lié au français au Canada, en particulier hors Québec? Mélissa Blais, qui mène actuellement une étude sur le sujet, n’est pas encore capable de le dire.

Seule certitude, aucune loi ne protège les Canadiennes des discriminations liées à la langue. Comme l’explique Anne Levesque, professeure adjointe à la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa, «c’est l’angle mort du régime juridique des droits de la personne».

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Nour Enayeh est présidente de l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne. Photo : Courtoisie.

L’avocate regrette par ailleurs que les droits linguistiques ne soient pas analysés avec la lentille de l’intersectionnalité : «Les besoins spécifiques des femmes et la manière dont les politiques peuvent les affecter ne sont pas pris en compte.»

Les grandes oubliées des luttes

Anne Levesque montre du doigt le travail du Commissariat aux langues officielles qui «ignore l’expérience des femmes francophones ou de tout autre groupe marginalisé [en situation minoritaire]», en présumant l’homogénéité de la communauté linguistique. «C’est un point faible des rapports de l’institution : ils abordent uniquement des problèmes du point de vue des hommes blancs hétérosexuels sans handicap», souligne-t-elle.

L’avocate cite en exemple une étude du Commissariat qui porte sur l’insécurité linguistique au travail en situation minoritaire : «Les auteurs n’ont pas regardé si les personnes victimes d’insécurité linguistique étaient davantage des femmes ou des personnes LGBTQIA+». Résultat, selon la chercheuse, les structures de pouvoir à l’origine des discriminations systémiques perdurent. 

Les femmes francophones sont marginalisées dans un contexte anglophone, qui fait de l’anglais la norme dans les échanges, mais pas seulement. Elles sont mises à l’écart au sein même de leurs communautés, où «le dénigrement de ce qui est féminin» est prégnant, d’après Anne Levesque. 

«Le milieu francophone minoritaire s’est tellement concentré sur la défense des droits linguistiques qu’il a oublié toutes les autres communautés dans ses luttes. On accuse aujourd’hui un immense retard sur la situation des femmes et des personnes LGBTQIA+», considère Zakary-Georges Gagné, responsable de la coordination de l’engagement francophone au sein du réseau pancanadien Enchanté, qui appuie les organismes œuvrant auprès des minorités sexuelles.

Identités plurielles meurtries   

Aux yeux de la francophone, non binaire, trans féminine et Crie, le rôle déterminant qu’a joué la religion catholique dans la création et le développement des communautés francophones en milieu minoritaire contribue à ce retard. «C’est la croyance que l’homme doit prendre le pouvoir, assurer la représentation des siens à l’extérieur, et mener les batailles pour les droits», affirme Zakary-Georges Gagné. 

«Il y a des attentes sur le rôle traditionnel que les femmes doivent jouer, et la pénurie de services sociaux en français y contribue encore plus, car on compte sur elles pour pallier les manques», ajoute Anne Levesque. 

Les femmes et les personnes appartenant à la communauté LGBTQIA+ sont contraintes de choisir entre leur identité de genre et leur identité linguistique. «On ne peut pas me demander de choisir entre être une femme et être francophone. Je suis les deux», s’agace Anne Levesque. 

«Les jeunes générations finissent par se détourner de la francophonie et se tourner vers le milieu anglophone, plus inclusif sur les questions de genre», assure Zakary-Georges Gagné. La militante appelle les organismes communautaires en milieu minoritaire à «s’outiller et à s’éduquer sur les pratiques féministes et non blanches» pour éviter une hémorragie de sa jeunesse. 

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Marine Ernoult – Francopresse 

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 - Saturday 15 June 2024