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Festival fransaskois 2024
Le CSF prolonge le mandat de Donald Michaud à la Direction de l’éducation du CÉF

Le CSF prolonge le mandat de Donald Michaud à la Direction de l’éducation du CÉF

“Les conditions gagnantes ne sont pas encore en place afin d'assurer le succès de l'entrée en fonction d'une nouvelle Direction de l'éducation” – André Denis

Le président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), André Denis, a annoncé le prolongement du mandat de l'actuel Directeur de l'éducation du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), Donald Michaud, pour une durée d'un an. 

Friday, May 8, 2015/Author: L'Eau vive/Number of views (25148)/Comments ()/

Le CSF prolonge le mandat de Donald Michaud à la Direction de l’éducation du CÉF

“Les conditions gagnantes ne sont pas encore en place afin d'assurer le succès de l'entrée en fonction d'une nouvelle Direction de l'éducation” – André Denis

Le président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), André Denis, a annoncé le prolongement du mandat de l'actuel Directeur de l'éducation du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), Donald Michaud, pour une durée d'un an. 

Friday, May 8, 2015/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (27002)/Comments ()/
Laurier Gareau récompensé par le Saskatchewan Book Awards

Laurier Gareau récompensé par le Saskatchewan Book Awards

« Nos écoles devraient faire plus de place à la littérature fransaskoise » - Laurier Gareau

Monsieur Gareau aimerait voir la littérature fransaskoise intégrée dans les programmes d’enseignement du français dans les écoles fransaksoises.

Thursday, May 7, 2015/Author: Jean-Pierre Picard (EV)/Number of views (27721)/Comments ()/
Mai, le mois de l’éducation à la petite enfance en Saskatchewan

Mai, le mois de l’éducation à la petite enfance en Saskatchewan

Le gouvernement de la Saskatchewan a proclamé mai le mois de l’éducation à la petite enfance dans la province et le 15 mai la Journée d’appréciation des éducatrices et éducateurs.
Thursday, May 7, 2015/Author: Collège Mathieu/Number of views (25353)/Comments ()/
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La Fondation fransaskoise, ça sert à ça!

La Fondation fransaskoise, ça sert à ça!

Témoignage de deux boursiers

Deux bénéficiaires des bourses d’études 2014 de la Fondation fransaskoise nous expliquent comment celles-ci les ont aidés à amorcer leur année scolaire un peu plus sereinement.
Wednesday, May 6, 2015/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (27866)/Comments ()/
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Activités de la Journée de la terre à l'École Ducharme

Activités de la Journée de la terre à l'École Ducharme

Le 22 avril dernier, les élèves de l’École Ducharme à Gravelbourg ont participé à deux activités pour souligner la Journée de la terre.

Thursday, April 30, 2015/Author: École Ducharme/Number of views (29735)/Comments ()/

Des parents inquiets se rencontrent à huis clos

Un manque de services et de ressources dans les écoles fransaskoises est pointé du doigt

Des parents d'élèves inscrits dans le système scolaire fransaskois se sont réunis le samedi 25 avril dernier pour témoigner de leurs inquiétudes face aux nombreuses coupures de services aux élèves des écoles fransaskoises.

Thursday, April 30, 2015/Author: Francis Gourde (EV)/Number of views (23409)/Comments ()/
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La Cour suprême donne raison aux parents francophones de Colombie-Britannique

La Cour suprême donne raison aux parents francophones de Colombie-Britannique

 La Cour suprême a confirmé le 24 avril le droit des francophones à des établissements équivalents à ceux de la majorité, ce que cinq provinces et territoires refusent d’accorder.

Sunday, April 26, 2015/Author: Anonym/Number of views (31849)/Comments ()/
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Tisser des liens entre immersion et écoles fransaskoises

Il serait dans l’intérêt de la communauté fransaskoise d’établir des ponts entre les écoles fransaskoises et d’immersion et de resserrer les liens de collaboration dans l’organisation d’activités. 

Thursday, April 16, 2015/Author: Jean-Pierre Picard (EV)/Number of views (30861)/Comments ()/
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Un évêque vient parler d’agriculture à des élèves d’Edmonton

Un évêque vient parler d’agriculture à des élèves d’Edmonton

« On peut être heureux sans accumuler toujours plus »

EDMONTON - Le vendredi 13 mars, l’évêque belge Eugenio Rixen a rencontré des élèves de l’école J.H. Picard à Edmonton pour leur parler de ses 35 ans passés au Brésil auprès des petits agriculteurs. 

Thursday, April 16, 2015/Author: Arthur Bayon (Le Franco)/Number of views (22967)/Comments ()/
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Préposé(e) aux soins de santé : une carrière prometteuse

Préposé(e) aux soins de santé : une carrière prometteuse

On rapporte de plus de en plus de cas dans la province de personnes âgées et malades, vivant dans des résidences, qui ne reçoivent pas les soins nécessaires de manière adéquate,  suite à une carence de personnel qualifié. 

Thursday, April 9, 2015/Author: Collège Mathieu/Number of views (28588)/Comments ()/
Collèges et universités francophones s’unissent

Collèges et universités francophones s’unissent

Désirant se doter d’une voix plus forte, les institutions d’enseignement postsecondaire de la francophonie canadienne ont décidé d’unir leurs forces, créant du même coup l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC).

Thursday, April 9, 2015/Author: Danny Joncas (Francopresse)/Number of views (29885)/Comments ()/
Tags: ACUFCCNFS

L’immersion a la cote malgré ses lacunes

Dépassé, élitiste et source de division, le système d’immersion française en place dans les écoles canadiennes? C’est du moins ce qui ressort d’un récent article de la revue MacLean’s, l’une des principales publications du pays.

Thursday, April 9, 2015/Author: Danny Joncas (Francopresse)/Number of views (25871)/Comments ()/
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Foire Locale du Patrimoine 2015

Foire Locale du Patrimoine 2015

Le lundi 30 mars dernier avait lieu, dans le gymnase du Pavillon secondaire des Quatre-Vents è Regina, la traditionnelle foire locale du Patrimoine. Il y avait environ 43 beaux projets illustrant notre patrimoine canadien, saskatchewannais et surtout,  fransaskois.

 

Wednesday, April 8, 2015/Author: Claude Martel (EV)/Number of views (31765)/Comments ()/
Le Conseil scolaire Centre-Nord récupère l’école de Lloydminster

Le Conseil scolaire Centre-Nord récupère l’école de Lloydminster

Le CÉF transfèrera l'école le 2 juillet 2015

Le Conseil des écoles fransaskoises (CEF) a décidé de transférer l’école Sans-Frontières de Lloydminster au Conseil scolaire Centre-Nord le 2 juillet prochain. Lors de la rencontre organisée en novembre dernier, le CEF avait évoqué des problèmes financiers liés à la contribution moindre de l’Alberta pour chacun de ‘‘ses’’ élèves (par rapport à la Saskatchewan). Or plus de trois quarts des enfants de cette école viennent de l’Alberta

Thursday, April 2, 2015/Author: Arthur Bayon (Le Franco)/Number of views (22156)/Comments ()/
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Toujours plus à l'ouest

La traite des fourrures et l'exploration des Prairies

Author: Société Historique de la Saskatchewan/Thursday, September 26, 2019/Categories: 2019, Société, Histoire et patrimoine

En 1874, alors que l’entreprise commerciale appelée « traite des fourrures » touche déjà à sa fin, les premiers bateaux à vapeur font leur apparition sur les rivières Saskatchewan Nord et Sud. Ils rejoignent ainsi le rang des canots voyageurs et des bateaux d’York. Ces bateaux à vapeur transportent quantité de marchandises et de personnes le long des routes fluviales entre Edmonton et le lac Winnipeg. Ils constituent un mode de transport très apprécié des nouveaux arrivants. C’est que le voyage le long de la piste Carlton n’est pas des plus agréables : les charrettes s’enlisent dans la boue, il faut traverser des rivières souvent sans traversier, et les passagers sont dévorés par les moustiques. À cette époque, les Premières Nations et les Métis voient déjà arriver en masse des corps de police, des arpenteurs de chemins de fer et de lignes télégraphiques, des arpenteurs de terrains, sans parler des colons qui viennent de plus en plus nombreux.

La traite des fourrures avec les Européens n’était certainement pas l’activité économique principale des Premières Nations. Néanmoins, au fil des années, elle a eu un effet important sur leur société. Elle a influencé leurs décisions, leurs lieux de vie, leur travail, la manière dont ils exploitaient les ressources dont dépendait leur survie. À la fin du 19e siècle, les Premières Nations sont amenées à signer des ententes, où elles acceptent de partager certaines de leurs terres ancestrales moyennant divers paiements et diverses promesses. C’est au fort Carlton, en Saskatchewan, qu’est signé en 1876 le traité numéro.

Cela fait déjà deux siècles que les Français et les Anglais se sont lancés dans l’exploration des vastes étendues du territoire nord-américain pour répondre à la demande européenne en chapeaux de feutre. La traite des fourrures a été le moteur économique des colonies. Elle a financé les explorations, les initiatives d’évangélisation et de peuplement à l’intérieur du territoire, tout en assurant la fortune des marchands et des investisseurs. La relation entre les Européens et les Premières Nations a été essentielle au succès de cette entreprise. Les Autochtones avaient déjà des réseaux dynamiques d’échanges constitués de voies navigables, de portages et de sentiers. Par le troc, les articles européens sont arrivés dans les Prairies bien avant les Européens eux-mêmes.

Pendant la période historique de la traite des fourrures, les voies navigables sont les routes naturelles, et le mode de transport est le canot. Dès 1670, les Anglais s’installent dans des postes de traite le long des côtes de la baie d’Hudson. La Compagnie de la Baie d’Hudson est alors créée. Les Anglais ne s’aventurent que très peu à l’intérieur des terres et préfèrent attendre que les tribus autochtones viennent leur apporter les fourrures. Pour leur part, les Français établissent des postes à l’intérieur des terres, qui sont essentiels pour contrer la compétition des Anglais.

Par ailleurs, les Français veulent être les premiers à découvrir une voie de terre vers la mer de l’Ouest. Un homme appelé Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye reçoit, avec d’autres officiers, la mission de trouver cette route. Avec leurs profits, ils doivent assumer les coûts d’entretien des postes et payer pour l’envoi des missions d’exploration vers l’Ouest, le long des rivières Missouri et Saskatchewan. À la chute de la colonie de la Nouvelle-France, en 1763, les Français sont aux pieds des Rocheuses. La plus grande route de traite des fourrures est alors ouverte.

Sous le régime britannique, les gérants des postes de traite français sont remplacés par des marchands écossais et anglais établis à Montréal. La Compagnie du Nord-Ouest voit alors le jour, et profite du réseau déjà créé par les français dans le nord-ouest. Elle fait largement appel aux forces vives des voyageurs franco-canadiens et Métis. Pour faire face à la concurrence, la Compagnie de la Baie d’Hudson commence à se déplacer vers l’intérieur des terres, en 1774, avec la construction de la Cumberland House aux abords de la rivière Saskatchewan. L’affrontement commercial est sévère, et de nombreux postes rivaux se suivent sur les routes navigables des Pairies. En 1821, la Compagnie du Nord-Ouest et la Compagnie de la Baie d’Hudson fusionnent pour former une seule et même compagnie, qui sera appelée Compagnie de la Baie d’Hudson et qui gardera le monopole jusqu’à la fin de la période historique de la traite des fourrures.

Le fort Carlton avait été construit en 1810 comme poste de ravitaillement et dépôt de pelleteries de la Compagnie de la Baie d’Hudson. Idéalement situé aux abords de la rivière Saskatchewan Nord, le poste est également accessible par voie terrestre. La piste Carlton, qui relie la colonie de la rivière Rouge (près de Winnipeg) au fort Edmonton, est un élément important de la culture métisse. Le fort Carlton restera un dépôt de pelleteries particulièrement important de l’Ouest canadien jusqu’en 1882. Après la négociation du traité numéro 6 en 1876, le site sera brûlé accidentellement par un incendie en 1885, lors de la rébellion du Nord-Ouest. Le fort Carlton, partiellement reconstruit, a été désigné lieu historique national du Canada en 1976 et est un parc provincial de la Saskatchewan depuis 1987.

À l'occasion des Journées du patrimoine, tenues sous le thème Dans l’temps des VOYAGEURS, la Société historique de la Saskatchewan offre l'occasion de voir, toucher et sentir les artéfacts, découvrir le fort, le magasin de provisions et de fourrures. Diverses activités ont également été organisées. 
Quand :
 25 au 27 septembre (journées scolaires) - 28 septembre (journée publique)
Où : Parc provincial de Fort Carlton


Une journée dans la vie d'un voyageur

3 h Lever, chargement des canots, départ en canots

7 h 30 Arrêt sur la terre ferme pour le déjeuner
Déjeuner : pemmican, ainsi que gruau de maïs auquel on a jouté de la graisse d’ours

9 h Départ en canots, traversée de plusieurs rapides dangereux en tirant les canots, portage

13 h 40 Arrêt pour le repas du midi, départ en canots
Repas du midi : morceau de pemmican ou biscuit

20 h 40 Arrêt pour la soirée, installation du campement, repas
Repas du soir : repas préparé la veille

La nuit  Suspendre une marmite remplie de pois et d’eau au-dessus du feu. Ajouter des languettes de porc et cuire le tout à petit feu jusqu’aux premières lueurs du jour. Ajouter des biscuits et laisser la soupe mijoter jusqu’au départ en canots. Ce repas sera mangé le soir.


Le plus long portage au Canada

Le portage

Le portage

Crédit photo : Archives provinciales de la Saskatchewan
Situé dans le nord de la Saskatchewan actuelle, le portage La Loche (Methye, en langue crie) est le portage le plus long (20 km) utilisé régulièrement pendant la traite des fourrures. Pendant 45 ans, de 1778 à 1823, le canot a été le seul moyen pour les voyageurs d’atteindre ce portage. Qu’ils soient en route vers le Sud avec des fourrures ou vers le Nord avec des marchandises de traite, les hommes n’avaient pas d’autre choix que de porter sur leur dos canots et ballots entre les deux extrémités du portage. Il fallait faire plusieurs allers-retours pour tout transporter entre, au sud-est, le bassin fluvial de la rivière Churchill, et au nord-ouest, la rivière Clearwater, qui se déverse dans la rivière Athabasca. En 1823, la traite des fourrures s’intensifie et la Compagnie de la Baie d’Hudson réorganise le système. Des bateaux attendent les groupes à chaque extrémité du portage. Dès 1850, l’utilisation des charrettes de la rivière Rouge permet encore d’augmenter le transport de marchandises. Finalement, le portage est abandonné en 1883, quand les bateaux à vapeur relayés par des voies ferrées font leur apparition dans les Prairies.


Le Canada de Jules Verne

Illustration du livre Le Pays des Fourrures de Jules Vernes

Illustration du livre Le Pays des Fourrures de Jules Vernes

Illustré par Férat & de Beaurepaire
Bibliothèque d’éducation et de récréation J. Hetzel et Cie
Jules Verne n’est ni scientifique, ni inventeur, ni géographe. C’est un écrivain français s’inscrivant dans un genre littéraire nouveau pour son époque : le roman scientifique. Dès les années 1850, il s’inspire de récits d’exploration, de faits scientifiques et historiques pour écrire une longue série de 62 romans. Qui ne connaît pas Vingt mille lieues sous les mers ? Moins connus et pourtant tout aussi extraordinaires sont ses trois romans consacrés au Canada (Le pays des fourrures, 1873; Famille-sans-nom, 1889; Le Volcan d’or, 1899). Le Canada est son « pays de prédilection », dit-il ! Jules Verne y a pourtant passé moins de 24 heures. Tout son savoir, il le tient de ses lectures. « Recréer » un pays à distance et nourrir l’imaginaire de la société de son époque, voilà ce qui le motive ! Dans son livre Le pays des fourrures, des officiers de la Compagnie de la Baie d’Hudson sont chargés de fonder un fort au nord du 70e parallèle, dans le Nord-Ouest canadien. Son intérêt pour le Canada ne s’arrête pas là. Notamment, de nombreux héros de Jules Verne emportent du pemmican dans leur paquetage pour leurs lointains voyages, qu’ils aillent en Afrique ou aux Amériques : « On embarqua également une très grande provision de cette préparation indienne nommée pemmican, et qui renferme sous un petit volume beaucoup d’éléments nutritifs » (Voyages et aventures du capitaine Hatteras).

Effectivement, le savoir-faire et les connaissances des Premières Nations ont contribué au succès des premiers explorateurs et marchands de fourrures en Amérique du Nord. Le pemmican est traditionnellement à base de viande de bison séchée, réduite en poudre grossière puis mélangée à de la graisse, et parfois à des baies. Comme il était léger, facile à conserver et très nourrissant, de petites quantités de pemmican suffisaient à remplacer des aliments habituels, libérant de précieux espaces dans les canots. C’était idéal pour les voyageurs qui fréquentaient les régions des Prairies, où la nourriture pouvait se faire rare, surtout en hiver.


Des voyageurs noirs ?

Joseph LEWIS/LOUIS (alias Levy JOHNSON) naît à Manchester (New Hampshire, Nouvelle-Angleterre) en 1772, au moment où la révolution américaine éclate. Il arrive à Montréal vers 1792 et travaille dans la traite des fourrures. De nombreux écrits le décrivent comme un homme noir, ou un « homme canadien de couleur ». Était-il un esclave en fuite ? Un homme libre cherchant de meilleures opportunités ? Des éléments laissent croire qu’il était francophone. Après avoir travaillé pour une compagnie de Montréal, possiblement la Compagnie du Nord-Ouest, il désire se joindre à la compagnie rivale : la Compagnie de la Baie d’Hudson. La demande est faite à Carlton House, en Saskatchewan. En 1796, il signe un contrat de trois ans en tant que « gouvernail » de canots, pour un salaire annuel de 20 £, une belle somme à l’époque. Ce poste et ce salaire suggèrent que Joseph était un voyageur expérimenté. Dans les dossiers de la Compagnie de la Baie d’Hudson, il est reconnu comme étant un employé sobre et constant. Son professionnalisme est sans aucun doute la raison pour laquelle il est engagé pour la toute première expédition de la Compagnie de la Baie d’Hudson dans les Rocheuses. Joseph épouse une femme des Premières Nations, avec qui il a trois enfants dans le district de la Saskatchewan. À la mort de Joseph, tué par un jeune Pied-Noir, sa famille déménagera à la colonie de la rivière Rouge pour vivre avec la communauté métisse.


Castoréum, le pouvoir d’attraction

Le castoréum est l’une des six matières animales utilisées en parfumerie. Il s’agit d’une substance huileuse, à l’odeur de cuir, chaude et douce, sécrétée par les glandes du castor situées près de l’anus, à la base de sa queue. Ces glandes sont utiles à l’animal pour imperméabiliser sa fourrure, comme pour marquer son territoire. Elles ont été utilisées par les trappeurs ou les Amérindiens pour attirer dans leurs pièges des animaux carnivores tels que le lynx, le carcajou, la martre et le loup. Séchées, les glandes ressemblent étrangement à des testicules. La sécrétion huileuse odorante obtenue par broyage était utilisée en médecine depuis l’Antiquité. Aux 18e et 19e siècles, époque où le castor était chassé en masse pour satisfaire la demande européenne en chapeaux, on a observé un regain d’intérêt pour le castoréum comme médicament. Il était recommandé contre les maux d’oreilles, les maux de dents, les coliques, la goutte, les troubles du sommeil, etc. C’est également au 19e siècle que la substance a commencé à être utilisée dans l’industrie du parfum.

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Société Historique de la Saskatchewan

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 - Tuesday 25 June 2024