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Recours judiciaire envisagé par des parents de Regina

Recours judiciaire envisagé par des parents de Regina

Une cause qui pourrait changer le statut légal du préscolaire au pays

ST-DENIS - Le 9 avril dernier, les députés de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) réunis à St-Denis ont voté pour offrir un appui moral à la démarche juridique envisagée par des parents de Regina

Thursday, April 13, 2017/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (42749)/Comments ()/
Quand la fée des dents fait son apparition

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« Maman, papa, ma dent bouge, je la sens !!! », crie notre petit ange partout dans la maison. Déjà ? Vraiment, déjà ? 
Thursday, March 30, 2017/Author: Sandra Hassan Farah /Number of views (49895)/Comments ()/
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Gerer un OSBL : ça s’apprend !

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Parfois, un cours 101 sur la gestion d’un OSBL est de mise.

Wednesday, March 15, 2017/Author: André Magny (Francopresse)/Number of views (32019)/Comments ()/
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L’apprentissage de la propreté : entre stress, joie et patience

L’apprentissage de la propreté : entre stress, joie et patience

Les premiers mois de l’arrivée de notre bébé nous transportent de joie. Puis, arrive le temps fatidique de cet apprentissage qui nous semble insurmontable : la propreté !

Sunday, March 12, 2017/Author: Sandra Hassan Farah /Number of views (43204)/Comments ()/
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Quel avenir pour le couvent Jésus-Marie?

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Gravelbourg se mobilise pour sauver un joyau de notre patrimoine

GRAVELBOURG - L’avenir de l’édifice se joue en ce moment.  Est-ce que ce monument à un pan de l’histoire fransaskoise ne survivra qu’en photos?  

Tuesday, March 7, 2017/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (30136)/Comments ()/
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Hommage à Monique Rousseau 1960-2017

Hommage à Monique Rousseau 1960-2017

Décès de la première enseignante de l’École canadienne-française de Saskatoon

SASKATOON - Le 5 février dernier, des centaines de personnes se sont rendues au pavillon élémentaire de l’École canadienne-française de Saskatoon pour rendre hommage à Monique Rousseau, la première enseignante de l’école, décédée le 20 janvier 2017. 
Wednesday, March 1, 2017/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (36790)/Comments ()/
« Maman, quand est-ce qu’on arrive? »

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Voyager avec un enfant

Voyager en voiture, en avion ou en train pour un long trajet représente toujours un défi pour les parents. 
Thursday, February 2, 2017/Author: Sandra Hassan Farah /Number of views (44328)/Comments ()/
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Programme de sciences infirmières en français à Regina dès 2018

Programme de sciences infirmières en français à Regina dès 2018

La signature d’un protocole d’entente entre la Faculté de sciences infirmières de l’Université de Regina et La Cité universitaire francophone a eu lieu le 9 décembre 2016. Ce protocole vise à offrir un programme postsecondaire bilingue en sciences infirmières dès 2018. 

Saturday, January 21, 2017/Author: La Cité universitaire francophone/Number of views (37172)/Comments ()/
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Des graphistes en herbe à l’École Valois

Des graphistes en herbe à l’École Valois

La classe de la 3e année de l'École Valois a conçu une affiche pour la pièce de théâtre Par amitié. Selon leur enseignante, madame Nathalie Beaulieu, "la classe a eu beaucoup de plaisir à concevoir des affiches pour la pièce de théâtre. Cela correspondait à mon programme d'étude de faire une affiche en utilisant le titre d'une pièce où d'un livre. Quel beau travail ont fait les élèves."

Monday, January 2, 2017/Author: ENDV/Number of views (44538)/Comments ()/
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Jour du Souvenir aux écoles Beau Soleil et Mathieu de Gravelbourg

Jour du Souvenir aux écoles Beau Soleil et Mathieu de Gravelbourg

GRAVELBOURG - C’est le 9 novembre dernier que les jeunes des écoles Beau Soleil et Mathieu de Gravelbourg, le personnel des deux institutions scolaires et des membres de la communauté fransaskoise se sont donné rendez-vous pour la célébration du Jour du Souvenir sous le thème « Nous nous souviendrons ».

Friday, December 2, 2016/Author: Michel Vézina/Number of views (36420)/Comments ()/
Article 23 : Un autre faux départ pour le préscolaire?

Article 23 : Un autre faux départ pour le préscolaire?

Il y a dix ans, la Table nationale en petite enfance devait faire des choix critiques. Ses membres ont décidé de continuer à se réseauter et à développer des modèles de lieux de service pour stimuler un mouvement national. Et ils ont écarté la stratégie juridique, qui aurait consisté à monter une cause solide quelque part au pays.

Thursday, November 24, 2016/Author: Anonym/Number of views (47470)/Comments ()/
Rencontre avec la nouvelle présidente du CSF

Rencontre avec la nouvelle présidente du CSF

"Je veux aider la communauté à guérir"

 

Christiane Guérette a été élue pour représenter le district de Saskatoon au sein du Conseil scolaire fransaskois (CSF) lors des élections scolaires du 26 octobre 2016. Elle a été choisie par une majorité de conseillers pour occuper la présidence du CSF succédant ainsi à Alpha Barry. L’Eau vive l’a rencontrée.


 

Thursday, November 24, 2016/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (35875)/Comments ()/
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Créer une relation complice avec son enfant

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Comment bâtir un lien durable

« Allez mon chéri, range vite tes affaires, prends ton goûter, relaxe-toi 5 minutes et fais tes devoirs. Puis prépare-toi, nous partons à ton entraînement de soccer. » Cette routine quasi quotidienne durant la semaine est commune dans bien des foyers.

Wednesday, November 23, 2016/Author: Sandra Hassan Farah /Number of views (49522)/Comments ()/
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Le devoir des écoles sans ressources

Le devoir des écoles sans ressources

Il faut enseigner la langue et la culture en même temps

« Il faut enseigner la langue et la culture en même temps. Si on ne le fait pas, on est voué à disparaître. »

Monday, November 21, 2016/Author: Réjean Paulin/Number of views (36080)/Comments ()/
Inauguration de la nouvelle École Gravelbourg School

Inauguration de la nouvelle École Gravelbourg School

Mardi le 18 octobre 2016 avait lieu l’inauguration de l’École Gravelbourg School à Gravelbourg.
Friday, November 4, 2016/Author: Michel Vézina/Number of views (36384)/Comments ()/
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Réforme des langues officielles : « Le diable est dans les détails »

Author: Bruno Cournoyer Paquin/Wednesday, February 24, 2021/Categories: Web, Société, Francophonie, Politique

Parlement Canadien

Le document de réforme des langues officielles présenté la semaine dernière par la ministre Mélanie Joly propose de soutenir les langues
minoritaires dans différents domaines : immigration, langue de travail dans la fonction publique et dans les entreprises privées de
compétence fédérale, CBC/Radio-Canada, institutions francophones et plus encore.

Crédit : PxHere

Le document de réforme des langues officielles présenté la semaine dernière par la ministre Mélanie Joly propose de soutenir les langues minoritaires dans différents domaines : immigration, langue de travail dans la fonction publique et dans les entreprises privées de compétence fédérale, CBC/Radio-Canada, institutions francophones et plus encore. De « belles idées » dont la mise en application demeure à préciser, nuancent certains experts. 

« Ça a pris beaucoup de temps avant que les libéraux ne s’occupent de la Loi sur les langues officielles », alors que c’était pourtant une promesse phare des libéraux lors de la campagne électorale de 2015, soutient François Charbonneau, professeur à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa.

Pour Rémi Léger, professeur de sciences politiques à l’Université Simon Fraser, « ce document aurait dû être déposé il y a trois ans. On est très tard dans le processus pour déposer un document de propositions et d’idées, qui restent finalement peu détaillées sur la mise en pratique. »

Un des aspects positifs du document est qu’il propose de codifier dans la Loi plusieurs initiatives qui ont été développées au cours des dernières décennies, félicite tout de même Rémi Léger.

À lire aussi : La ministre Joly propose une « réforme » des langues officielles

« C’est la mise en œuvre qui est toujours le problème »

François Charbonneau

François Charbonneau, professeur à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa.
Crédit : Archives Francopresse

Le politologue donne l’exemple de l’immigration francophone : « C’est quelque chose que le fédéral fait déjà. On a révisé la loi sur l’immigration canadienne au début des années 2000 ; il y a des mesures qui ont été développées, il y a des cibles qui ont été adoptées, mais le fait qu’on veuille le consigner dans la Loi, je vois ça d’un bon œil parce que ça assure la pérennité de l’engagement du gouvernement. »

Cependant, nuance François Charbonneau, le document « reste [dans] un langage technocratique. On suggère qu’on doit changer les choses et on identifie certains problèmes, mais les solutions ne sont pas du tout évidentes. »

« Vous pouvez décréter ce que vous voulez, c’est la mise en œuvre qui est toujours le problème, et vous aurez remarqué que c’est très flou pour la mise en œuvre. Pratiquement sur chaque point de détail, la mise en œuvre c’est “on va renforcer”, etc. Qu’est-ce que ça veut dire concrètement? » renchérit François Charbonneau.

Une critique amplement partagée par Rémi Léger : « Dans la mise sur pied, dans la mise en pratique de ces différentes propositions, je pense que “the devil is in the details”, le diable est dans les détails. »

Le politologue souligne tout de même qu’Ottawa reconnait pour la première fois le rôle essentiel des institutions francophones en milieu minoritaire, mais il reste à déterminer comment cette reconnaissance sera mise en œuvre.

« Dans un monde idéal, j’aimerais voir des mesures qui permettent à ces organismes et institutions de définir leurs propres priorités, de définir leurs propres projets et de ne pas être à la merci du gouvernement fédéral sur une base annuelle, en devant quémander des fonds pour organiser des activités et en devant rendre des comptes plusieurs fois par année. Je pense que ça limite l’action et la portée du travail que font les organismes, mais ça, c’est des trucs qui pourraient être réglés dans le libellé et des mesures administratives », pense Rémi Léger.

François Charbonneau, de son côté, se trouve extrêmement irrité par le ton autocongratulatoire du document par rapport au processus de consultation mis en place pour son élaboration.

« On dit qu’on a consulté et qu’on a rencontré plein de gens, mais c’est de la foutaise! J’ai assisté à ces rencontres-là, c’était un show de boucane. On venait écouter des gens parler, ce n’est pas de la consultation », fulmine-t-il. 

« J’ai participé à celle de l’Université d’Ottawa : il y avait un panel avec quatre personnes et ils appellent ça une consultation. Il n’y a pas eu de consultation […] C’est une stratégie maintenant : on fait des tournées en disant que l’on consulte, mais on s’assure de ne pas laisser la place à la discussion », tonne François Charbonneau.

À lire aussi : Langues officielles : la FCFA lance des fleurs, l’opposition s’impatiente

Un document politique

Rémi Léger
Rémi Léger, professeur au Département de sciences politiques de l’Université Simon Fraser
Crédit : Archives Francopresse
Selon le professeur de l’Université d’Ottawa, l’enjeu des langues officielles demeure « politiquement toxique » même plus de 50 ans après l’adoption de la Loi sur les langues officielles

« C’est assez simple à comprendre : quand les francophones entendent parler des langues officielles, ils entendent “eux”. Ça les vise directement. Quand les anglophones entendent parler de langues officielles, ils ont peur de ne pas avoir une job, ils ont peur pour leurs enfants », soutient François Charbonneau. 

De son côté, Rémi Léger note que le document parle non seulement de l’égalité de statut des deux langues officielles, mais plus encore de « l’égalité réelle » dans l’usage des deux langues : « Là-dessus, je devine qu’il y a des députés libéraux du Canada anglais, disons, qui ne sont pas très chauds à l’idée qu’on en fasse encore plus pour le français dans les sociétés ou dans les entreprises privées, dans l’Ouest canadien par exemple, et dans d’autres provinces où le français demeure très minoritaire. »

François Charbonneau croit que le document sert surtout de « ballon d’essai » au gouvernement : « Quand on arrive avec une loi, des fois on est obligé de reculer sur un problème. Donc ça permet au gouvernement de tâter le terrain. S’il y a quelque chose qui accroche, ils ne le mettront pas dans le projet de loi après. »

Une opinion partagée par Rémi Léger, qui pense que « la ministre lance des hameçons et elle va voir si ça mord. Elle lance plusieurs idées et elle va voir comment la population réagit, comment ses collègues libéraux réagissent, comment les conservateurs réagissent. Et en fonction, on va s’adapter et on va faire des compromis. »

« Donc ce n’est pas un gouvernement qui propose une vision et qui est prêt à la défendre bec et ongles. C’est un gouvernement qui tâte le terrain, qui lance des hameçons et qui est prêt à s’adapter en fonction de la réaction des différents segments de la population canadienne », conclut le politologue de l’Université Simon Fraser.

Alternativement, comme c’est souvent le cas avec les langues officielles, le document pourrait aussi passer comme « une lettre à la poste », croit François Charbonneau, notant que les plateformes électorales du NPD et des conservateurs allaient beaucoup plus loin que ce qui est proposé par la ministre Joly. 

À lire aussi : La ministre Joly maitrise l’art d’étirer la sauce

Des priorités contradictoires

Pour Rémi Léger, le document déposé par la ministre met de l’avant certaines positions « irréconciliables » : d’un côté, Ottawa affirme vouloir soutenir les communautés linguistiques minoritaires, soit les francophones hors Québec et les Anglo-Québécois ; de l’autre, il dit vouloir supporter la langue française.

« À un moment donné, on ne peut pas faire un carré avec un cercle. Soit on soutient le français, qui est minoritaire et fragile, soit on soutient les Anglo-Québécois. Il va falloir trancher à un moment donné », explique Rémi Léger. 

On peut affirmer deux propositions contradictoires lorsqu’on est dans le domaine des idées, mais cela ne tiendra pas la route lorsque viendra le moment de les articuler à l’intérieur d’un projet de loi, croit le politologue.

« Si on est encore à proposer des idées qui sont mal définies, c’est probablement parce qu’il n’y a pas de position arrêtée au sein du Parti libéral. Je pense que le débat continue », avance Rémi Léger. 

François Charbonneau croit que la racine du problème est que la Loi sur les langues officielles fait une « fausse équivalence » entre les Anglo-Québécois et les francophones à l’extérieur du Québec.

« En droit international, il n’y a pas de distinction entre francophones hors Québec et francophones au Québec : ce sont tous des membres d’une minorité nationale. Ça veut dire que cette distinction entre francophones hors Québec et [Québécois], c’est un peu arbitraire », pense le professeur Charbonneau.

Or, le document propose d’institutionnaliser une de ces contradictions en enchâssant le Programme de contestation judiciaire dans la Loi, ajoute-t-il.

« Le principe, c’est que le gouvernement fédéral donne de l’argent aux militants — et on peut penser que c’est une bonne chose parce que ça a bien aidé les francophones hors Québec — pour contester des lois […] Donc on veut faire deux choses en même temps : on veut franciser le Québec, mais on bonifie un programme de contestation des lois québécoises », souligne François Charbonneau.

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Bruno Cournoyer Paquin

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