Bref historique
Jadis, les gens croyaient que les rois ou les souverains étaient des dieux. Ils avaient un pouvoir absolu sur le peuple et pouvaient faire ce qu'ils voulaient avec lui. Ils pouvaient même ordonner aux gens de leur rendre un culte. Non seulement les rois étaient-ils au-dessus de la loi, mais ils étaient la Loi et pouvaient modifier celle-ci à leur gré.
Dès 1215, pourtant, un roi d'Angleterre du nom de Jean sans Terre change radicalement sa façon de gouverner après qu'un groupe de riches barons se soient mis à contester la manière arbitraire dont il exerçait son pouvoir sur leurs propriétés et leur vie. Ces barons dressent d'ailleurs une liste de demandes qui incluent, entre autres, le droit de ne pas subir de détention, d'emprisonnement ou d'exil injustifié ou illégal. Acquiesçant à leur requête, le roi signe alors la fameuse Magna Carta.
La Magna Carta établit un principe très important, celui de la primauté du droit. Selon ce principe, personne, ni même le roi, n'est au-dessus de la loi. C'est alors la naissance d'une nouvelle idée : les souverains ont des responsabilités envers les personnes qu'ils gouvernent. Bien que ce document soit une étape cruciale dans le développement des droits de la personne, il est limité. En effet, la Magna Carta donne des droits uniquement aux barons. La charte n'aide pas les personnes qui vivent sous l'autorité des barons. Ces dernières se trouvent toujours sans droits.
C'est au cours du siècle des Lumières (le XVIIIe siècle) que le peuple commence à se battre pour ses droits. En 1776, les habitants des colonies américaines se rebellent contre le roi d'Angleterre parce qu'il leur interdit de siéger à la Chambre des communes et leur impose une taxe sur les objets de luxe. Dans la Déclaration d'indépendance, le peuple américain déclare être allé en guerre pour défendre la doctrine des droits de la personne.
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