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Roger Gauthier : Trente ans d'engagement

Roger Gauthier : Trente ans d'engagement

Direction : Retraite

REGINA - Après de nombreuses années de service aux niveaux de la santé et de l’éducation, l’heure de la retraite a sonné pour Roger Gauthier.  

Thursday, June 22, 2017/Author: Pierre-Émile Claveau/Number of views (39980)/Comments ()/
Le CSF informera les conseils des écoles fransaskoises

Le CSF informera les conseils des écoles fransaskoises

Campagne de lettres Touchez pas à la gestion scolaire fransaskoise

SASKATOON - Une proposition a été adoptée concernant la campagne de lettres Touchez pas à la gestion scolaire lors de la séance régulière du CSF, le 31 mai dernier.

Thursday, June 22, 2017/Author: Pierre-Émile Claveau/Number of views (26825)/Comments ()/
Tags: Loi 63
Gilles Groleau récompensé

Gilles Groleau récompensé

Une carrière consacrée à l'éducation en français

REGINA - Gilles Groleau a été le récipiendaire du prix Dubois-Leblanc soulignant la qualité de son engagement au niveau du perfectionnement professionnel des enseignants dans les écoles fransaskoises.

 

Thursday, June 22, 2017/Author: Pierre-Émile Claveau/Number of views (30464)/Comments ()/
Un budget scolaire 2017-2018 sous le signe des compressions

Un budget scolaire 2017-2018 sous le signe des compressions

Séance régulière du 31 mai du Conseil scolaire fransaskois

SASKATOON - Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a prévu des compressions budgétaires pour l’année scolaire 2017-2018, en réaction aux compressions annoncées par le gouvernement provincial de Brad Wall.

Thursday, June 8, 2017/Author: Pierre-Émile Claveau/Number of views (31040)/Comments ()/
Huit nouveaux diplômés pour le Collège Mathieu

Huit nouveaux diplômés pour le Collège Mathieu

 

Huit finissants du Collège Mathieu sont partis sourire bien en vue avec leur diplôme en main à la suite de leur collation des grades, le 13 mai dernier à Regina.

Saturday, May 27, 2017/Author: Pierre-Émile Claveau/Number of views (34341)/Comments ()/
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Activités sportives ou artistiques: quand notre petit ne sait plus quoi choisir

Activités sportives ou artistiques: quand notre petit ne sait plus quoi choisir

Nous rêvons tous de voir notre enfant s’épanouir, se développer dans un sport ou une activité artistique.
Thursday, May 25, 2017/Author: Sandra Hassan Farah /Number of views (40293)/Comments ()/
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Trois Fransaskois à Expo-science 2017

Trois Fransaskois à Expo-science 2017

L’Université de Regina accueillait le concours scientifique national Expo-Sciences du 14 au 20 mai dernier.
Thursday, May 25, 2017/Author: Pierre-Émile Claveau/Number of views (27455)/Comments ()/
Ottawa doit faire mieux pour les écoles des minorités

Ottawa doit faire mieux pour les écoles des minorités

Le gouvernement fédéral échoue à son devoir constitutionnel d’aider les parents canadiens à exercer leur droit d’envoyer leurs enfants dans les écoles de la minorité linguistique, tranche un comité des Communes.
Thursday, May 25, 2017/Author: Mélanie Marquis (Presse canadienne)/Number of views (29544)/Comments ()/
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Concours de l'ACELF: l’école de Bellevue remporte deux prix

Concours de l'ACELF: l’école de Bellevue remporte deux prix

L’ACELF récompense la créativité de la jeunesse francophone de l’Ouest et des territoires

L’école de Bellevue a remporté deux prix parmi les 20 décernés à l’échelle nationale, soit dans le volet Petite enfance et le volet Primaire/élémentaire.
Friday, May 5, 2017/Author: L'Eau vive/Number of views (29835)/Comments ()/
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Maman, je me lave tout seul !

Maman, je me lave tout seul !

Apprendre à son enfant l’autonomie dans son hygiène

Bien que l’enfant, dans son développement classique, aime faire « tout, tout seul », se laver correctement relève souvent du défi.

Monday, May 1, 2017/Author: Sandra Hassan Farah /Number of views (43850)/Comments ()/
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La Cité Universitaire francophone célèbre ses talents

La Cité Universitaire francophone célèbre ses talents

REGINA - L’ambiance était électrique à la Cité universitaire francophone mercredi 12 avril, lors du 5 à 7 clôturant la session d’hiver.
Friday, April 28, 2017/Author: Marie Galophe/Number of views (32360)/Comments ()/
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Emmanuel Aïto à la direction de la Cité universitaire francophone

Emmanuel Aïto à la direction de la Cité universitaire francophone

REGINA - Directeur par intérim de la Cité universitaire francophone depuis août 2016, Emmanuel Aïto a été choisi pour occuper la direction de l’institution pour les cinq prochaines années.
Thursday, April 27, 2017/Author: La Cité universitaire francophone/Number of views (27860)/Comments ()/
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Recours judiciaire envisagé par des parents de Regina

Recours judiciaire envisagé par des parents de Regina

Une cause qui pourrait changer le statut légal du préscolaire au pays

ST-DENIS - Le 9 avril dernier, les députés de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) réunis à St-Denis ont voté pour offrir un appui moral à la démarche juridique envisagée par des parents de Regina

Thursday, April 13, 2017/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (40669)/Comments ()/
Quand la fée des dents fait son apparition

Quand la fée des dents fait son apparition

« Maman, papa, ma dent bouge, je la sens !!! », crie notre petit ange partout dans la maison. Déjà ? Vraiment, déjà ? 
Thursday, March 30, 2017/Author: Sandra Hassan Farah /Number of views (48957)/Comments ()/
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Gerer un OSBL : ça s’apprend !

Gerer un OSBL : ça s’apprend !

Parfois, un cours 101 sur la gestion d’un OSBL est de mise.

Wednesday, March 15, 2017/Author: André Magny (Francopresse)/Number of views (30623)/Comments ()/
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« Soyons fiers de ce que nous sommes » - Michel Dubé

Table ronde du CFA sur la francophonie

Author: Max Alexis Fortin-Landry/Thursday, May 19, 2016/Categories: 2016, Société, Francophonie

Panelistes de la table ronde du CFA - La francophonie des Amériques : poids politique ?

Panelistes de la table ronde du CFA - La francophonie des Amériques : poids politique ?

Evan Bergeron, de la Louisiane, Sylviane Lanthier, présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada, Manon Cornellier, correspondante parlementaire à Ottawa, et Michel Dubé, de la Saskatchewan, ont participé à la table ronde.
Photo: courtoisie, Centre de la francophone des Amériques (2016)
Mercredi le 11 mai dernier à l'Université du Québec à Montréal, dans le cadre du colloque annuel de l'Association francophone pour le savoir (ACFAS) et de celui de l'Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC), le Centre de la francophonie des Amériques (CFA) organisait une table ronde sous le thème ''La francophonie des Amériques : poids politique?''

Animée par Sylvianne Lanthier, présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA), la table ronde réunissait Manon Cornellier, correspondante parlementaire à Ottawa pour le quotidien montréalais Le Devoir, Evan Bergeron, avocat louisianais impliqué dans la sauvegarde et la promotion de la francophonie dans cet état et Michel Dubé, président du Comité consultatif en matière d’affaires francophones du gouvernement de la Saskatchewan (mis sur pied en 2009). 

Monsieur Dubé a rappelé que la proportion de Saskatchewannais ayant le français pour langue maternelle diminue de façon constante depuis le début du siècle dernier.(1)  Ce déclin de la francophonie, en Saskatchewan comme ailleurs dans les Amériques où il y a des minorités francophones, est du, entre autre, à l'assimilation. « Il y a une incompréhension même aux sein des minorités francophones du processus d'assimilation.  ».

Pour celui qui a également été représentant communautaire  sur le comité Gallant (qui avait pour mandat, à la fin des années 80, de conseiller le gouvernement Devine sur la mise en œuvre d'un système scolaire pour les francophones), l'un des enjeux majeurs dans cette lutte à l'assimilation en Saskatchewan est d'obtenir un meilleur accès aux études post-secondaires en français : « C'est une priorité. [Au niveau] universitaire et collégial on n'est vraiment pas gâté en Saskatchewan ». Il soutient que cette lacune nuit à l'affirmation identitaire des Fransaskois en dehors de la sphère privée, encourageant ainsi une gêne culturelle qui favorise elle aussi l'assimilation. 

Evan Bergeron  a rappelé qu'aucun des gains obtenus par le passé ne sont tombés du ciel et qu'ils ne doivent pas être pris pour acquis: « L'un des [enjeux] que nous avions dans les années 60 était de retrouver notre fierté. Une bataille que nous menons toujours en Louisiane est contre l’apathie ». 

M. Dubé abondait dans le même sens et nous mettait en garde contre la gêne identitaire, voir la honte : « Soyons fiers de qui nous sommes, de ce que nous faisons, […] c'est à nous d'assumer la légitimité de nos revendications ». Il souhaite également inciter une reconnaissance, par la majorité anglophone du Canada, de cette légitimité et de la contribution historique des francophones aux fondations de la nation canadienne. Ses propres aïeuls étant arrivés au Canada il y a 350 ans, il déplore d'avoir à prouver son bon droit à des Canadiens de 2e ou 3e génération qui font partie de la majorité anglophone. Il considère toutefois qu'il est de son devoir de le faire.  « Il y a une méconnaissance de l'Histoire […] beaucoup de gens ne comprennent pas que le Canada a été fondé par les francophones. Si on exclu les Premières Nations et les Métis, nous étions les premiers arrivés dans le territoire autochtone qui s'appelait Canada à l'époque ».(2)   

Selon Manon Cornellier, le même problème persiste dans le fonctionnariat. «  Il y a toujours eu un noyau de résistance très dur à Ottawa envers le bilinguisme dans la fonction publique ». Elle dénonce également le manque d'éducation des nouveaux immigrants concernant la réalité de la minorité francophone du pays et la nature historique de ses revendications. Selon elle, ces nouvelles communautés sont sous l'impression que les efforts investis dans la promotion du français au Canada sont arbitraires. « lI y a des gens qui se demandent pourquoi on n'apprend pas le chinois [ou une autre langue étrangère parlée par beaucoup de Canadiens] au lieu du français ».

M. Dubé constate que cet argument est parfois utilisé par les descendants de minorités issues d'autres nations européennes qui ont depuis longtemps adopté l'anglais et qui ne revendiquent rien. « […] il peut y avoir une incompréhension des motifs qui poussent les francophones à demeurer francophones. […] il y a des gens de descendance ukrainienne, allemande, scandinave ou autre qui se demandent pourquoi on veut garder notre langue à tout prix, pourquoi on veut avoir nos propres écoles et institutions, alors qu'eux-même on su faire ces sacrifices ». Il insiste sur la notion qu'il existe un manque de connaissances, dans la population en général, de l'histoire du Canada et de la contribution des Français. 

En conclusion, Sylviane Lanthier a souligné l'importance inestimable du maintien et de l'accroissement des liens entre les différentes communautés francophones des Amériques, particulièrement là où elles sont le plus isolées.


(1) Huit recensements de la province réalisés entre 1951 et 2006 - disponibles sur le site internet de Statistiques Canada - confirment cette affirmation.

(2)    Le mot Canada est une transcription phonétique d'un mot commun à plusieurs dialectes autochtones présents à Stadaconé (village Iroquoien qui se trouvait dans l'actuel quartier Limoilou à Québec) et dans la vallée du St-Laurent à l'époque de Jacques Cartier et qui désignait de façon générale les villages et les terres habitées.

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Max Alexis Fortin-Landry

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 - Thursday 14 November 2024