Skip Navigation
L’autre côté de l’immersion

L’autre côté de l’immersion

Si les programmes d’immersion française ont joué un rôle dans l’augmentation du nombre de Canadiens bilingues dont faisait état le dernier recensement, leurs impacts négatifs sur les francophones sont reconnus, à défaut d’être étudiés. 
Friday, October 20, 2017/Author: Denis Lord /Number of views (30592)/Comments ()/
Tags:
Le Pavillon Monique-Rousseau

Le Pavillon Monique-Rousseau

Un nouveau nom pour le pavillon élémentaire de l’École canadienne-française de Saskatoon

SASKATOON - Suite à une consultation auprès de la population de Saskatoon, le pavillon élémentaire de l’École canadienne-française de Saskatoon portera le nom Pavillon Monique-Rousseau.

Thursday, October 12, 2017/Author: L'Eau vive/Number of views (33812)/Comments ()/
Patrimoine canadien représentera 
les conseils scolaires lors des négociations

Patrimoine canadien représentera 
les conseils scolaires lors des négociations

Protocole en éducation

Désormais, Patrimoine canadien représentera les conseils scolaires lors des négociations. 

Wednesday, October 11, 2017/Author: Anonym/Number of views (24306)/Comments ()/
Categories: 2017Éducation
Tags:
L’argent des écoles… peut-être anglaises ?

L’argent des écoles… peut-être anglaises ?

La question se pose quant à l’usage des fonds fédéraux destinés aux écoles françaises.

Thursday, September 28, 2017/Author: Réjean Paulin/Number of views (23804)/Comments ()/
Tags:
Table des élus: les écoles fransaskoises au cœur des discussions

Table des élus: les écoles fransaskoises au cœur des discussions

SASKATOON- Les présidences des organismes fransaskois ont eu une journée productive où plusieurs enjeux de la communauté fransaskoise ont été discutés de long et en large, le 16 septembre dernier.
Thursday, September 28, 2017/Author: Pierre-Émile Claveau/Number of views (28169)/Comments ()/
Tags:
Les services de prématernelle fransaskois seront facturés

Les services de prématernelle fransaskois seront facturés

Aide financière disponible pour les familles à faible revenu

REGINA - Le Conseil des écoles fransaskoises a décidé de maintenir sa décision de facturer la prématernelle à la suite de la séance extraordinaire par audioconférence du 2 septembre dernier.



 

Wednesday, September 13, 2017/Author: Pierre-Émile Claveau/Number of views (34037)/Comments ()/
Tags:
Casse-tête dans trois écoles fransaskoises

Casse-tête dans trois écoles fransaskoises

Rentrée scolaire 2017

La rentrée scolaire est bel et bien amorcée en Saskatchewan. Toutefois, le Conseil des écoles fransaskoises doit composer avec un manque d’espace dans certains de ses établissements scolaires.


 

Wednesday, September 13, 2017/Author: Pierre-Émile Claveau/Number of views (32621)/Comments ()/
Tags:
Christiane Guérette quitte la présidence du CSF

Christiane Guérette quitte la présidence du CSF

Des élections scolaires prévues à Saskatoon

REGINA - La présidente du Conseil scolaire fransaskois Christiane Guérette a annoncé sa démission le 23 juin 2017.

Thursday, July 6, 2017/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (32369)/Comments ()/
Préparer un été harmonieux avec ses enfants

Préparer un été harmonieux avec ses enfants

Quand 2 mois de vacances peuvent sembler interminables…

Alors que l’été représente pour les enfants 2 mois de liberté, de repos et de découvertes, il en est tout autrement pour les parents !

Saturday, July 1, 2017/Author: Sandra Hassan Farah /Number of views (41748)/Comments ()/
Tags:
Le drapeau du Traité no 4 hissé à l’école Sacred Heart Community School

Le drapeau du Traité no 4 hissé à l’école Sacred Heart Community School

REGINA - Le drapeau du Traité 4 s’est élevé à l’école Sacred Heart Community School de Regina, le 6 juin dernier devant plus de 250 élèves.
Wednesday, June 28, 2017/Author: Pierre-Émile Claveau/Number of views (42916)/Comments ()/
Un nouveau terrain de jeu pour l'École canadienne-française de Saskatoon

Un nouveau terrain de jeu pour l'École canadienne-française de Saskatoon

Aboutissement de deux ans d’efforts et de mobilisation

Le nouveau terrain de jeu du pavillon élémentaire de l’École canadienne-française de Saskatoon a été inauguré le 13 juin 2017.

Tuesday, June 27, 2017/Author: Webmestre/Number of views (35627)/Comments ()/
Tags:
Roger Gauthier : Trente ans d'engagement

Roger Gauthier : Trente ans d'engagement

Direction : Retraite

REGINA - Après de nombreuses années de service aux niveaux de la santé et de l’éducation, l’heure de la retraite a sonné pour Roger Gauthier.  

Thursday, June 22, 2017/Author: Pierre-Émile Claveau/Number of views (38683)/Comments ()/
Le CSF informera les conseils des écoles fransaskoises

Le CSF informera les conseils des écoles fransaskoises

Campagne de lettres Touchez pas à la gestion scolaire fransaskoise

SASKATOON - Une proposition a été adoptée concernant la campagne de lettres Touchez pas à la gestion scolaire lors de la séance régulière du CSF, le 31 mai dernier.

Thursday, June 22, 2017/Author: Pierre-Émile Claveau/Number of views (26288)/Comments ()/
Tags: Loi 63
Gilles Groleau récompensé

Gilles Groleau récompensé

Une carrière consacrée à l'éducation en français

REGINA - Gilles Groleau a été le récipiendaire du prix Dubois-Leblanc soulignant la qualité de son engagement au niveau du perfectionnement professionnel des enseignants dans les écoles fransaskoises.

 

Thursday, June 22, 2017/Author: Pierre-Émile Claveau/Number of views (29422)/Comments ()/
Un budget scolaire 2017-2018 sous le signe des compressions

Un budget scolaire 2017-2018 sous le signe des compressions

Séance régulière du 31 mai du Conseil scolaire fransaskois

SASKATOON - Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a prévu des compressions budgétaires pour l’année scolaire 2017-2018, en réaction aux compressions annoncées par le gouvernement provincial de Brad Wall.

Thursday, June 8, 2017/Author: Pierre-Émile Claveau/Number of views (30073)/Comments ()/
RSS
First89101113151617Last
Le jour du Souvenir, mais le souvenir de qui ?

Le jour du Souvenir, mais le souvenir de qui ?

Author: Richard Lapointe/Thursday, November 11, 2021/Categories: Société, Histoire et patrimoine

Chaque année, en novembre, nous portons un coquelicot pour rappeler à notre mémoire collective tous ceux et celles qui ont péri durant leur service dans les Forces armées. Nos pensées se tournent le plus souvent vers cette « masse anonyme » de soldats qui, pourtant, possèdent tous une identité propre. Parmi eux, deux jeunes Fransaskois dont nous retraçons l’histoire ici.

Les francophones de la Saskatchewan ont incontestablement fait leur part et des centaines d'entre eux sont morts durant les deux guerres mondiales et d'autres conflits ou opérations de maintien de la paix. 

Le plus frappant, c'est qu'ils étaient pour la plupart jeunes, très jeunes même : 18 ans à peine pour plusieurs d'entre eux, la vingtaine pour une bonne majorité. 

Il serait évidemment impossible de tous les mentionner, mais nous pouvons au moins esquisser le portrait de deux d'entre eux, morts durant un épisode particulièrement troublant de la Seconde Guerre mondiale.

Hervé Alfred Labrecque

Hervé Labrecque
Hervé Labrecque, ancien combattant originaire de Rosetown, en Saskatchewan
Crédit : Anciens combattants Canada

Né en mai 1921, Hervé Alfred Labrecque était le deuxième garçon d'une famille de huit établie sur une ferme dans la région de Rosetown, au sud-ouest de Saskatoon. Il avait fréquenté une petite école rurale au nord de Rosetown et terminé ses deux dernières années d'études secondaires au Collège Saint-Thomas de Battleford. 

Hervé se destinait à la prêtrise et avait continué ses études dans ce même collège. Il était ainsi exempté du service militaire, mais il choisit quand même de s'enrôler dans le régiment des Royal Winnipeg Rifles. Ce régiment faisait partie des troupes du débarquement à Juno Beach le 6 juin 1944, subissant de très lourdes pertes. 

Comme le rapportait le journal La Liberté et le Patriote, « [l]e 26 juin, Mme Labrecque recevait un télégramme annonçant [que son fils] était porté disparu depuis le 8 juin. Le lendemain 27 juin, un autre télégramme annonçait aux parents du soldat sa mort survenue la même date qu'il fut porté disparu. » Hervé Labrecque venait de célébrer son 23e anniversaire de naissance. 

Mais ce ne fut que plusieurs mois plus tard que les parents du jeune fusilier apprirent la cruelle vérité. Durant une dure bataille pour s'assurer le contrôle du chemin de fer reliant Caen et Bayeux, les Allemands avaient lancé une violente contre-attaque et capturé plusieurs soldats canadiens dans les environs de la commune de Putot-en-Bessin. Les prisonniers furent amenés au Château d’Audrieu, interrogés par des officiers de la 12e division SS Hitlerjugend et, au début de la soirée, 45 d'entre eux furent fusillés dans le vignoble du château. Hervé Labrecque était de ceux-là. Il repose dans le cimetière militaire de Bény-sur-Mer, près de Caen.

En tout, au moins 156 soldats canadiens furent ainsi exécutés dans les quelques semaines qui suivirent le débarquement en Normandie, en claire contravention des Conventions de Genève.

George Fontaine

George Fontaine
George Fontaine, ancien combattant originaire de la région de Dollard, en Saskatchewan
Crédit : Courtoisie d’Alex Fontaine

Les parents de George Fontaine avaient installé leur famille, qui comptera dix enfants en tout, sur un homestead dans le sud-ouest de la province, tout près de la frontière américaine. Plusieurs années plus tard, ils avaient acheté une autre terre dans la région de Dollard pour que leurs enfants puissent étudier le français à l'école du village. 

George y avait terminé ses études secondaires et avait ensuite travaillé plusieurs années comme « homme engagé » sur des fermes de la région, ainsi qu’en Alberta. Il était doué pour la mécanique, son passe-temps favori était le dressage des chevaux et il se destinait à l'agriculture après la guerre. Il s'enrôla en mars 1942 et fut muté dans le premier régiment bilingue du Canada, le Sherbrooke Fusiliers

Son régiment faisait lui aussi partie des troupes affectées au débarquement à Juno Beach. George fut capturé par la même 12e division SS le 7 juin 1944, lors de combats sauvages durant une contre-attaque où une trentaine de chars d'assaut canadiens furent détruits. 

Les circonstances exactes de son décès ne sont pas claires, mais il a été soit exécuté d'une balle dans la tête dans une maison de ferme locale, soit abattu lorsqu'un détachement de SS a ouvert le feu sur une colonne de prisonniers. Il avait 26 ans et il repose lui aussi dans le cimetière de Bény-sur-Mer.

L’écrivain et théologien Fénelon l'avait si justement écrit en son siècle : « La guerre est un mal qui déshonore le genre humain. »

Print

Number of views (6596)/Comments (0)

Richard Lapointe

Richard Lapointe

Other posts by Richard Lapointe
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x

 - Wednesday 25 September 2024