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Les conseillers scolaires à la rencontre des aspirants chefs

Les conseillers scolaires à la rencontre des aspirants chefs

Les conseillers scolaires fransaskois ont commencé à rencontrer les candidats à la chefferie du Parti saskatchewannais et du Nouveau Parti Démocratique, le 4 décembre dernier à Regina. 
Wednesday, December 6, 2017/Author: Pierre-Émile Claveau/Number of views (37914)/Comments ()/
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L’intégration socioscolaire des jeunes immigrants

L’intégration socioscolaire des jeunes immigrants

Café causerie organisé à Regina dans le cadre de la Semaine nationale de l'immigration francophone

Pour une famille venue d’ailleurs, l’intégration d’un enfant dans un nouveau milieu scolaire est l’un des nombreux défis liés à son arrivée dans une communauté d’accueil.

Tuesday, November 14, 2017/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (35426)/Comments ()/
Le Conseil scolaire fransaskois se tourne vers les tribunaux

Le Conseil scolaire fransaskois se tourne vers les tribunaux

Surpeuplement dans les écoles fransaskoises

Lors d’une vidéoconférence extraordinaire, le 7 novembre dernier, les conseillers scolaires fransaskois ont voté, à l’unanimité, afin de déposer un recours contre le gouvernement saskatchewannais.

Thursday, November 9, 2017/Author: Pierre-Émile Claveau/Number of views (39323)/Comments ()/
Tags: CPIP
Regard autochtone sur l'Histoire

Regard autochtone sur l'Histoire

« Blanket exercise » à l’École St. Dominic Savio de Regina

REGINA - 28 élèves de 7e et 8e année de l’École St. Dominic Savio ont eu la chance de prendre part à un « blanket exercise », le 12 octobre dernier.

Thursday, October 26, 2017/Author: Pierre-Émile Claveau/Number of views (39252)/Comments ()/
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L’autre côté de l’immersion

L’autre côté de l’immersion

Si les programmes d’immersion française ont joué un rôle dans l’augmentation du nombre de Canadiens bilingues dont faisait état le dernier recensement, leurs impacts négatifs sur les francophones sont reconnus, à défaut d’être étudiés. 
Friday, October 20, 2017/Author: Denis Lord /Number of views (31243)/Comments ()/
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Le Pavillon Monique-Rousseau

Le Pavillon Monique-Rousseau

Un nouveau nom pour le pavillon élémentaire de l’École canadienne-française de Saskatoon

SASKATOON - Suite à une consultation auprès de la population de Saskatoon, le pavillon élémentaire de l’École canadienne-française de Saskatoon portera le nom Pavillon Monique-Rousseau.

Thursday, October 12, 2017/Author: L'Eau vive/Number of views (34706)/Comments ()/
Patrimoine canadien représentera 
les conseils scolaires lors des négociations

Patrimoine canadien représentera 
les conseils scolaires lors des négociations

Protocole en éducation

Désormais, Patrimoine canadien représentera les conseils scolaires lors des négociations. 

Wednesday, October 11, 2017/Author: Anonym/Number of views (24595)/Comments ()/
Categories: 2017Éducation
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L’argent des écoles… peut-être anglaises ?

L’argent des écoles… peut-être anglaises ?

La question se pose quant à l’usage des fonds fédéraux destinés aux écoles françaises.

Thursday, September 28, 2017/Author: Réjean Paulin/Number of views (24328)/Comments ()/
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Table des élus: les écoles fransaskoises au cœur des discussions

Table des élus: les écoles fransaskoises au cœur des discussions

SASKATOON- Les présidences des organismes fransaskois ont eu une journée productive où plusieurs enjeux de la communauté fransaskoise ont été discutés de long et en large, le 16 septembre dernier.
Thursday, September 28, 2017/Author: Pierre-Émile Claveau/Number of views (28920)/Comments ()/
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Les services de prématernelle fransaskois seront facturés

Les services de prématernelle fransaskois seront facturés

Aide financière disponible pour les familles à faible revenu

REGINA - Le Conseil des écoles fransaskoises a décidé de maintenir sa décision de facturer la prématernelle à la suite de la séance extraordinaire par audioconférence du 2 septembre dernier.



 

Wednesday, September 13, 2017/Author: Pierre-Émile Claveau/Number of views (34589)/Comments ()/
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Casse-tête dans trois écoles fransaskoises

Casse-tête dans trois écoles fransaskoises

Rentrée scolaire 2017

La rentrée scolaire est bel et bien amorcée en Saskatchewan. Toutefois, le Conseil des écoles fransaskoises doit composer avec un manque d’espace dans certains de ses établissements scolaires.


 

Wednesday, September 13, 2017/Author: Pierre-Émile Claveau/Number of views (33258)/Comments ()/
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Christiane Guérette quitte la présidence du CSF

Christiane Guérette quitte la présidence du CSF

Des élections scolaires prévues à Saskatoon

REGINA - La présidente du Conseil scolaire fransaskois Christiane Guérette a annoncé sa démission le 23 juin 2017.

Thursday, July 6, 2017/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (33633)/Comments ()/
Préparer un été harmonieux avec ses enfants

Préparer un été harmonieux avec ses enfants

Quand 2 mois de vacances peuvent sembler interminables…

Alors que l’été représente pour les enfants 2 mois de liberté, de repos et de découvertes, il en est tout autrement pour les parents !

Saturday, July 1, 2017/Author: Sandra Hassan Farah /Number of views (42950)/Comments ()/
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Le drapeau du Traité no 4 hissé à l’école Sacred Heart Community School

Le drapeau du Traité no 4 hissé à l’école Sacred Heart Community School

REGINA - Le drapeau du Traité 4 s’est élevé à l’école Sacred Heart Community School de Regina, le 6 juin dernier devant plus de 250 élèves.
Wednesday, June 28, 2017/Author: Pierre-Émile Claveau/Number of views (44554)/Comments ()/
Un nouveau terrain de jeu pour l'École canadienne-française de Saskatoon

Un nouveau terrain de jeu pour l'École canadienne-française de Saskatoon

Aboutissement de deux ans d’efforts et de mobilisation

Le nouveau terrain de jeu du pavillon élémentaire de l’École canadienne-française de Saskatoon a été inauguré le 13 juin 2017.

Tuesday, June 27, 2017/Author: Webmestre/Number of views (36247)/Comments ()/
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Entretien avec l'historien Yves Frenette

Sur les traces des francophones d’Amérique

Author: Jean-Philippe Deneault/Sunday, September 22, 2019/Categories: 2019, Société, Francophonie, Histoire et patrimoine

Yves Frenette

Yves Frenette

Le professeur Yves Frenette debout devant la Cathédrale de Saint-Boniface.
Photos : Bureau de la recherche, Université de Saint-Boniface

C’est un vaste projet. Le professeur Yves Frenette de l’Université de Saint-Boniface à Winnipeg dirigera durant les sept prochaines années un projet de recherche d’envergure sur les mouvements migratoires des francophones de 1640 à 1940. Entretien avec un passionné d’histoire et de mobilité.

Une quarantaine de chercheurs participent à votre projet Trois siècles de migrations francophones en Amérique du Nord. Est-ce qu’il y a des Fransaskois au sein de votre équipe ?
Il y a un chercheur de l’Université de la Saskatchewan dans l’équipe, Robert Englebert, du Département d’histoire. C’est un spécialiste de l’Amérique du Nord préindustrielle (c’est-à-dire jusque vers 1850), particulièrement des premières communautés francophones dans les Grands Lacs et dans le pays des Illinois. Même s’il n’y a pas de recherche comme telle sur la Saskatchewan au sein du projet, celle-ci va figurer dans nos portraits de la francophonie nord-américaine à diverses époques.

Quelle place occupera la trentaine de familles originaires de Côtes-du-Nord en Bretagne qui fondèrent le village de St Brieux au début du 20e siècle?
Nous ne traiterons pas de ce mouvement migratoire comme tel. Nous en avons traité à plusieurs occasions dans le livre que mes collègues Paul-André Linteau et Françoise Le Jeune ont consacré à l’immigration française au Canada : Transposer la France (Montréal, Boréal, 2017). 

Il est question dans vos recherches de migrants originaires du Moyen-Orient. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?
Les migrants syriens qui sont venus en Amérique du Nord entre 1890 et 1940 provenaient des pays actuels de la Syrie et du Liban. Ils étaient chrétiens, ce qui a facilité leur intégration dans les sociétés francophones, bien qu’un certain nombre se soient cependant intégrés au monde anglophone.

Au 19e siècle, près d’un million de Canadiens français ont émigré aux États-Unis, notamment dans le Main. Est-ce que vos recherches couvriront leurs mouvements migratoires ?
Oui, plusieurs membres du projet, dont moi-même, effectuons des recherches sur les Canadiens français de la Nouvelle-Angleterre. En outre, l’Institut français du Assumption College, à Worcester au Massachusetts, est partenaire dans le projet.

Quelles étaient les conditions de vie pour ces migrants francophones nouvellement arrivés aux États-Unis ? Pour quelles raisons avaient-ils décidé de quitter le Canada ?
C’est compliqué à expliquer en quelques phrases. Mais en gros, ils quittaient le Québec et l’Acadie pour améliorer leur situation. Certains étaient pauvres, certains l’étaient moins, mais pensaient à l’avenir de leurs enfants. En Nouvelle-Angleterre, ils espéraient économiser de l’argent et revenir moins endettés ou plus prospères au Canada pour investir dans la ferme. Ceux qui partirent pour l’Ouest canadien ou américain partaient davantage avec l’idée de ne plus revenir. Les conditions variaient. Ceux qui travaillaient dans les manufactures de coton avaient de bas salaires, et les familles comptaient sur le travail des enfants pour survivre. Leurs logements étaient souvent insalubres et il y avait beaucoup de maladies infectieuses. La mortalité infantile était élevée. Mais il y avait une mobilité sociale : à chaque génération, la situation s’améliorait.

Qu’est-ce que les francophones, particulièrement de l’Ouest canadien, peuvent espérer de vos recherches ?
Plusieurs choses. Dans un premier temps, une cartographie fine des francophones de diverses origines dans l’Ouest. Dans un deuxième temps, pour le Manitoba et la Colombie-Britannique, des recherches poussées sur les migrations, les circulations culturelles et les récits de migration. Même si nos recherches s’arrêtent en 1940, une perspective sur la diversité et le vivre-ensemble contemporains au sein de la francophonie de l’Ouest. Presque dès leur naissance, les communautés francophones de l’Ouest étaient diversifiées : Français, Canadiens français du Québec et des États-Unis, Belges, Suisses, Syriens.

Pour nos plus jeunes lecteurs, pourquoi êtes-vous devenu historien et pourquoi avez-vous choisi d’orienter vos recherches sur les mouvements migratoires de la francophonie ?
C’est une longue histoire. Aussi loin que je me souvienne, je m’intéressais au passé, que cela ait été sous la forme des films de chevaliers, de cowboys ou d’autres films historiques. Aussi, mon grand-père et mon père parlaient souvent de leur jeunesse. À partir de l’âge de 10 ou 11 ans, je voulais devenir historien. Comme la majorité des Québécois et des autres Canadiens français, je croyais alors que les francophones nord-américains étaient foncièrement sédentaires. J’ai découvert la mobilité géographique des Canadiens français lorsque j’ai fait ma thèse de doctorat sur les Canadiens français de Lewiston, dans le Maine. C’était au début des années 1980. Depuis lors, j’ai élargi mes recherches et c’est devenu une passion.

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Jean-Philippe Deneault

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 - Friday 15 November 2024