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Jocelyne Vogt, une instagrameuse métisse qui outille

Jocelyne Vogt, une instagrameuse métisse qui outille

Par manque de ressources en français, surtout pour parler des sujets autochtones, une enseignante décide d’outiller elle-même les autres via son compte Instagram frenchiemetisteaches.

Tuesday, November 19, 2024/Author: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Number of views (1225)/Comments ()/
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«Décoloniser» le système scolaire francophone : un travail de longue haleine

«Décoloniser» le système scolaire francophone : un travail de longue haleine

Quand les conseils scolaires et les établissements postsecondaires francophones s’engagent sur le chemin de la réconciliation avec les peuples autochtones…

Tuesday, November 12, 2024/Author: Marine Ernoult – Francopresse/Number of views (2006)/Comments ()/
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Le commissaire aux langues officielles cible l’éducation et l’immigration

Le commissaire aux langues officielles cible l’éducation et l’immigration

Dans un rapport rendu le 9 octobre, le commissaire aux langues officielles souligne les défis dans les domaines de l’éducation et de l’immigration francophone.

Wednesday, October 16, 2024/Author: Inès Lombardo – Francopresse /Number of views (3067)/Comments ()/
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Nouvelles écoles de Prince Albert et Saskatoon : les emplacements enfin choisis

Nouvelles écoles de Prince Albert et Saskatoon : les emplacements enfin choisis

Le gouvernement de la Saskatchewan a dévoilé le 25 septembre les sites qui accueilleront les deux nouvelles écoles francophones de Saskatoon et Prince Albert.

Wednesday, October 9, 2024/Author: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Number of views (3335)/Comments ()/
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Les Centres éducatifs finalement exemptés de loyers

Les Centres éducatifs finalement exemptés de loyers

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a finalement décidé d’annuler l’imposition d’un loyer mensuel aux Centres éducatifs de la petite enfance (CÉPE).

Thursday, October 3, 2024/Author: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Number of views (2990)/Comments ()/
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CÉF et CÉPE : des consultations en cours

CÉF et CÉPE : des consultations en cours

Nouvelles charges financières… Les Centres éducatifs de la petite enfance (CÉPE) en pleine consultation avec le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) !

Sunday, September 22, 2024/Author: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Number of views (3931)/Comments ()/
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Vivre l’art dans la salle de classe

Vivre l’art dans la salle de classe

En cette rentrée scolaire, les enseignants des écoles fransaskoises et d’immersion peuvent se réjouir d’apprendre que le programme LIVE Arts est de retour.

Thursday, September 19, 2024/Author: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Number of views (2978)/Comments ()/
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Le dossier de l’éducation toujours dans l’actualité

Le dossier de l’éducation toujours dans l’actualité

Un article publié dans l’Eau vive en 1983 nous rappelle que la lutte pour l’éducation francophone reste un dossier prioritaire pour les Fransaskois.

Wednesday, September 18, 2024/Author: Alyssa Parker /Number of views (3113)/Comments ()/
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Rentrée 2024 : les enseignants francophones manquent à l’appel

Rentrée 2024 : les enseignants francophones manquent à l’appel

En cette rentrée 2024, les enseignants francophones se font de plus en plus rares et la pénurie touche désormais les villes.

Tuesday, September 17, 2024/Author: Marine Ernoult – Francopresse/Number of views (3419)/Comments ()/
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L’infrastructure de collèges et universités francophones en «rattrapage»

L’infrastructure de collèges et universités francophones en «rattrapage»

En milieu francophone, certains établissements postsecondaires peinent à trouver les fonds pour financer l’entretien de leurs installations et de leurs équipements.

Monday, September 16, 2024/Author: Marianne Dépelteau – Francopresse/Number of views (4146)/Comments ()/
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Lutter contre la violence et le harcèlement à l’école

Lutter contre la violence et le harcèlement à l’école

Le retour en classe n’est pas bien vécu par tous les jeunes, victimes de violence et harcèlement dans les cours d’école et sur les réseaux sociaux. Quelles solutions ?

Tuesday, September 10, 2024/Author: Eya Ben Nejm – Francopresse/Number of views (3009)/Comments ()/
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L’Université de Regina fête son 50e anniversaire

L’Université de Regina fête son 50e anniversaire

Le 1er juillet 2024 est la date officielle du 50e anniversaire de l’Université de Regina et marque le commencement d’une année remplie d’événements spéciaux.

Sunday, September 8, 2024/Author: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Number of views (3682)/Comments ()/
Maternelle et prématernelle : la hausse des frais agite parents et centres éducatifs

Maternelle et prématernelle : la hausse des frais agite parents et centres éducatifs

Les nouvelles charges financières annoncées par le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) pour la petite enfance créent polémique au sein de la communauté fransaskoise.

Thursday, September 5, 2024/Author: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Number of views (4219)/Comments ()/
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La nouvelle école de Regina ouvrira en janvier

La nouvelle école de Regina ouvrira en janvier

La construction de la nouvelle école élémentaire francophone de Regina avance à grands pas. Les travaux ont commencé en juin 2023 mais l’établissement n’ouvrira ses portes qu’en janvier 2025.

Wednesday, August 28, 2024/Author: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Number of views (3875)/Comments ()/
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Le Collège Mathieu abaisse ses frais de scolarité pour les élèves internationaux

Le Collège Mathieu abaisse ses frais de scolarité pour les élèves internationaux

Le 27 mai, le Collège Mathieu de Gravelbourg a annoncé une forte baisse des frais de scolarité à l’intention des étudiants internationaux.

Saturday, June 29, 2024/Author: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Number of views (4592)/Comments ()/
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10 ans de Festival Terre ferme à Willow Bunch

Retour sur une aventure musicale familiale 

Author: Marie Galophe/Saturday, September 2, 2017/Categories: 2017, Willow Bunch, Arts et culture

La famille Campagne

La famille Campagne

De gauche à droite: Aline, Annette, Solange, Paul, Suzanne, Michèle et Carmen
Il faut entendre Paul Campagne répéter plus de fois que nécessaire le mot « Saskatchewan » dans la conversation pour sentir le plaisir qu’il éprouve à en être. À la fois citoyen, chantre et cultivateur, il nous reçoit en compagnie de sa sœur Suzanne, portant un chandail des Roughriders un peu usé, les cheveux en bataille après sept heures de vol depuis Montréal, et prenant surtout un plaisir évident à raconter l’histoire du festival, comme si, finalement, elle n’était rien de moins que la sienne. 

Qui est la famille Campagne en Saskatchewan?

Paul : Les légendaires? (Rires) Marguerite et Émile Campagne ont eu sept enfants et nous, nous sommes les sept enfants de la famille. Et puis ça fait 35 ans qu’on fait de la musique. Originaire de la Saskatchewan, on a commencé à faire de la musique en Saskatchewan, ensuite on a déménagé au Manitoba, ensuite on a fini par déménager au Québec. Je pense qu’on a toujours un peu la Saskatchewan dans nos veines. On a toujours été fiers de dire qu’on venait de la Saskatchewan, alors c’est ça, la famille Campagne. On est des troubadours qui représentent la Saskatchewan d’une certaine façon. 

Vous parlez de vos parents, mais n’avez-vous pas des enfants qui ont suivi vos traces?

Paul : Oui, mes garçons, Gabriel et Alexis. Terre ferme a commencé, si tu veux, en 2008, un peu pour faire un rassemblement à la ferme. Parce que notre père est décédé en février 2008 et on a décidé qu’on voulait faire quelque chose, un peu pour donner les impressions de ce que c’était la ferme à nos enfants, à leurs petits-enfants, à Émile et Marguerite. Alors, la première année, c’était uniquement un rassemblement pour la famille, et on a invité des gens du village. 

Quelle place occupe la ferme de Willow Bunch dans votre histoire?

Paul : C’est la terre originelle de nos arrière-grands-parents. Mon grand-père a hérité de ces terres-là, mon père a pris la ferme. Avant son décès, il a légué la terre à nous, ses sept enfants. La terre, c’est le point focal de tout ce qu’on fait maintenant. 

Suzanne : C’est un très joli coin, il y a beaucoup d’histoire dans notre région. C’est spécial le feeling d’être sur ces terres-là. Ça représente les pionniers qui sont arrivés, et beaucoup de continuité pour nous.

Est-ce que la magie du lieu contribue à la pérennité du festival?

Paul : Je pense que c’est uniquement ça. On a eu plusieurs requêtes : « Venez faire le festival dans nos villages! » Mais pour moi, ça ne serait pas la même chose. Le fait que c’est sur la terre de nos ancêtres, c’est ce qui fait la magie du festival, pour moi, pour les enfants aussi.

Suzanne : Le Festival Terre ferme, c’est une expérience vraiment unique, très intimiste. On ne veut pas avoir 5000 personnes, on ne veut pas grandir, grandir. Ce n’est pas à propos de ça pour nous, c’est faire que chaque personne qui vient a cette expérience-là, vit vraiment quelque chose d’unique.

Sur le plan financier, comment avez-vous commencé? Et où en êtes-vous dix ans plus tard? 

Paul : Les premiers trois ans, je dirais qu’on vendait même pas des billets, c’était un chapeau qu’on passait dans la foule, les gens mettaient un dix dollars. La ferme évidemment a subventionné un peu les billets d’avion, pour les gens qui venaient de loin. Au début, c’était pas très rentable mais c’était pas le but de l’exercice. Et même aujourd’hui, c’est pas le but. Le but, c’est le rassemblement. On a des bourses maintenant : Saskarts, Conseil des Arts… Depuis cinq ans, on est beaucoup plus professionnels dans le sens qu’on appliquent pour des bourses. Même que cette année, on a embauché quelqu’un pour travailler à partir de juin presque uniquement à faire la promo pour le festival. C’est la première année que c’est pas nous, de la famille, qui faisons tout. Cette année, le budget était presque de 40 000 $.

Combien de gens se sont présentés au Festival Terre ferme cette année?

Paul : Cette année, on a eu le plus gros turn-out qu’on a eu depuis le début. On était à 320 qui ont payé. Avec tous les bénévoles et toute la famille, on était presque 400 sur le site. 

Des projets pour la 11ième édition?

Paul : Un mois après le festival, on se dit on va jamais plus faire ça, c’est trop de travail. That’s it man! That’s it! (Rires) Mais après trois mois, on se dit, c’était quand même bien, on a eu du fun, on va sûrement le refaire encore…

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Marie Galophe

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 - Saturday 23 November 2024