Skip Navigation
Finaliste Prix de l'excellence

Revoir les questions du recensement pour mieux dénombrer ceux et celles qui ont droit à l’éducation en français

11178 of views

Les questions linguistiques posées dans le recensement ne permettent pas à l’heure actuelle de déterminer combien de francophones ont droit à l’éducation de langue française en milieu minoritaire. C’est ce qu’a déclaré ce matin la FCFA au Comité permanent des langues officielles de la Chambre des communes. La Fédération comparaissait dans le cadre d’une étude sur le dénombrement de ceux et celles qui ont ce droit en vertu de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés.

Présentement, seule la question sur la langue maternelle, posée dans le formulaire court du recensement, permet de déterminer le nombre de personnes qui, en milieu minoritaire, ont droit à l’éducation en française. Or, dans une francophonie en profonde mutation, cette seule question ne permet plus de rejoindre tous les ayants droit.

« Dans mon réseau de connaissance, chez moi au Manitoba, il y a Lassana, un Malien d’origine dont la langue maternelle n’est pas le français mais qui utilise cette langue tous les jours. C’est en français qu’il communique avec sa femme, une Chilienne hispanophone. Leur fille va à l’école de langue française; techniquement, ce sont des ayants droits, même si ni l’un, ni l’autre n’a le français comme langue maternelle », a souligné la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier.

La Fédération est d’avis que des questions comme « Dans quelles langues avez-vous reçu votre éducation » et « Dans quelles langues vos parents ont-ils reçu leur éducation » seraient plus utiles. Elles permettraient d’identifier non seulement les individus de langue maternelle non officielle qui ont été éduqués en français, entièrement ou en partie, mais aussi ceux et celles qu’on appelle parfois les « francophones de génération perdue », soit les parents qui ont été éduqués en anglais alors que leurs propres parents avaient, eux, reçu leur éducation en français.

« Dénombrer ces personnes pour leur permettre d’inscrire leurs enfants à l’école de langue française serait conforme à l’objectif corollaire de l’article 23 en termes de réparations, un objectif qui a été reconnu par les tribunaux », souligne Mme Lanthier.

 

Lire les remarques de la FCFA au comité

Cet article Revoir les questions du recensement pour mieux dénombrer ceux et celles qui ont droit à l’éducation en français est apparu en premier sur Fédération des communautés Francophones et Acadiennes du Canada.

Related articles

Découvrez notre tout nouveau rapport annuel 2024-25!

« Aux commandes de notre destin » : voilà le titre du tout nouveau rapport annuel publié par la...

Read more

Découvrez notre plan stratégique 2024-2029

La FCFA est fière de vous présenter son plan stratégique pour la période 2024-2029! Vous pouvez...

Read more

Des lignes d’arrivée, de nouveaux départs : notre rapport annuel 2023-24

La FCFA est fière de vous présenter son rapport annuel 2023-2024, sous la thématique Des lignes...

Read more

Recueil historique à l’occasion des 125 ans du Yukon

Le Yukon a fêté ses 125 ans comme entité politique canadienne séparée des Territoires du...

Read more

Mémoire de la FCFA sur la modernisation de la Loi sur les langues officielles

La FCFA a présenté aujourd’hui au Comité sénatorial permanent des langues officielles son...

Read more

Allocution du président de la FCFA, Jean Johnson à l’ouverture de la 12e Journée de réflexion sur l’immigration francophone

Monsieur le président de l’ACFA, Représentants et représentantes des gouvernements fédéral,...

Read more

Allocution de la vice-présidente de la FCFA, Audrey LaBrie à l’occasion de la soirée Célébrons nos acquis

Madame la ministre du Patrimoine canadien, Madame la leader du gouvernement à la Chambre et...

Read more

À la recherche d’un plan Trudeau pour les communautés francophones et acadiennes

« Pour plusieurs organismes et institutions de nos communautés, il est minuit moins une. Si on...

Read more