AGA 2024 AGA 2024 de la CPF
Close

Actualité économique

Anonym
/ Categories: Société, Santé

Mourir dans la dignité

Mourir dans la dignité Compassion, économie ou évasion juridique?

Image
« Le fond de l’histoire, soutient Annette Labelle, c’est que la population est préoccupée par la souffrance. Mais pour les États, il y a des économies à faire. Et on veut changer la loi pour que l’aide à mourir ne soit plus un crime. »

« Les gens ont de la misère à faire la part des choses, souligne la présidente de la Fédération des aînés fransaskois. D’un côté, on a une population vieillissante qui coûte de plus en plus cher à soigner; et de l’autre, des non-pratiquants qui veulent avoir plus de choix. Avant que des lois soient adoptées, j’aimerais que les vraies raisons soient mises sur la table.

« On ne veut pas la souffrance extrême, dit-elle, on ne veut pas non plus qu’il y ait de l’abus. Ni que les professionnels pratiquant l’aide à mourir ou qui s’objectent aient des ennuis juridiques.

Annette Labelle, présidente de la Fédération des aînés fransaskois

Annette Labelle, présidente de la Fédération des aînés fransaskois


« Le projet de loi québécois,
reconnaît Annette Labelle, ça brasse des idées, ça fournit une opportunité d’en parler. On a semé l’idée qu’on doit changer quelque chose. Mais ça va me soulager si ça ne passe pas. La sensibilisation n’est pas complète. Il y a trop de négatif. »

Comme Paul-André Gauthier, la résidente de Ponteix préconise la communication et la conscientisation. « La démarche québécoise nous force à avoir une discussion en famille et dans nos communautés. Il y a des familles qui ne parlent jamais des questions de fin de vie et ça cause de l’abus et des erreurs.

« C’est notre responsabilité comme adultes, précise l’archiviste, d’avoir un testament et des directives en cas de perte d’autonomie. Et c’est important que ces informations soient partagées : c’est une opportunité d’en parler en famille et pour les jeunes enfants d’en entendre parler.

« J’ai eu la chance de venir au monde quand il n’y avait pas encore d’avortements. Je crois au Notre-Père, résume Annette Labelle. Quand je dis « que ta volonté soit faite », c’est la volonté du Christ; ce n’est pas mon corps, c’est son corps. Mettre fin à ma vie, ce n’est pas un choix que je ferai.

« En cas de maladie ou de blessure grave, mon mari et moi avons décidé qu’on ne voulait pas rester branché à une machine. Ce ne serait pas juste pour nous, ni pour la famille et la société. Mais tant qu’on est vivant, on ne voudrait pas qu’on nous laisse mourir de faim.

« Le cadeau de l’avoir discuté en famille, c’est que chacun peut donner son opinion. Et après les enfants sont mieux informés pour faire leurs propres choix. »

Print
23608
 
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Tournoi de Golf pour la levée de fonds de la Fondation fransaskoise

Il a été annulé l’an passé, mais le Tournoi de Golf est de retour cette année! C’est donc le temps de sortir vos bâtons et de venir passer une journée des plus agréables le 6 juin prochain pour le...

La communauté fransaskoise: une population vieillissante

Le 14 mars dernier, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan tenait une rencontre avec les leaders de la communauté afin de finaliser les dernières étapes du plan stratégique 2015-2020....

Le CCS à la recherche d’un(e) Conseiller/ère en développement économique

Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) est à la recherche d’un Conseiller/Conseillère en développement économique (CDE)! Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires...
Thursday, February 12, 2015/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
RSS
First3536373840424344Last
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top