Close

Actualité économique

Jean-Étienne Sheehy (Francopresse)
/ Categories: 2014, Arts et culture, Musique

Joey Robin Haché : apprivoiser l'âme

Nouveau CD de l'artiste acadien

Repaver l'âme de Joey Robin Haché

Repaver l'âme de Joey Robin Haché

Le travail accompli par Joey Robin Haché en un an est impressionnant. Après les ébauches embryonnaires d’un maxi lancé en 2013, l’auteur-compositeur s’impose désormais avec sa griffe, comme en témoigne Repaver l’âme, son premier album complet. Peu d’artistes peuvent se vanter d’arriver à destination aussi rapidement, le disque ayant été enregistré à peine quelques semaines avant son lancement. Dans cette optique, l’offrande de douze chansons n’est pas une finalité, mais un bond de géant.

L’approche de Joey Robin Haché est beaucoup plus concise, enveloppée par le folk aérien au goût du jour. Cela n’enlève pas de singularité à Repaver l’âme, comme en témoigne l’hymne rural empreint de twang Nigadoo. Au-delà des liens de parenté évidents (Karkwa, Fred Fortin), l’Acadien insère plutôt une signature musicale assez bien saisie pour fonctionner à plein régime. Les envolées mélodiques bénéficient de la présence du réalisateur Guillaume Arsenault qui y appose un environnement sonore éthéré. Cela se fait sentir dans l’ajout de nuances dans la manière d’approcher les douze chansons.

Si la spontanéité se heurte parfois à l’approche chansonnière de Joey Robin Haché, cela n’alourdit en rien l’écoute. Ça s’explique par le caractère flux de conscience des textes. Cette approche n’a rien de linéaire. Les textes de Repaver l’âme témoignent d’une maîtrise des techniques d’écriture de chansons. En plus de réussir à faire voyager ses textes à l’intérieur d’une chanson, Joey Robin Haché approche la langue française avec audace, cherchant continuellement une nouvelle couleur ou des nouvelles images, comme le fond des tavernes de ton coeur.

Armé d’une ligne directrice détaillée, Joey Robin Haché laisse une impression favorable avec Repaver l’âme. En plus d’être le point culminant d’années de préparation et de tâtonnements, ce premier album a des airs d’estrade, sans pour autant dénaturer le caractère intime des douze chansons. Au final, les risques sont calculés, permettant à la vision de Joey Robin Haché de prendre vie au gré des arrangements et des hameçons mélodiques. Bien joué.

Print
28315

Jean-Étienne Sheehy (Francopresse)Jean-Étienne Sheehy (Francopresse)

Other posts by Jean-Étienne Sheehy (Francopresse)
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Roger Lepage, gagnant du Bravo Bénévoles

C’est le 11 juin dernier, à Saskatoon, que se déroulait la 5e édition du banquet Bravo Bénévoles. C’est lors de cette soirée que le nom du grand gagnant a été dévoilé. Et oui! Monsieur Roger...

Le bureau de Prince Albert déménage à Bellevue!

Un petit changement pour les bureaux du CÉCS au nord de la province! Et oui, les bureaux de Prince Albert viennent tout juste de déménager à Bellevue. En 2015, le CÉCS envoyait un appel d’offres...

Rapport annuel 2015-2016

Voici les données qui composent le rapport annuel de l’année fiscale 2015-2016. Rapport annuel CÉCS – 2015-2016 from Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan Et voici le rapport...
RSS
First1819202123252627Last
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top