Un parlement jeunesse à l’ère de l’information numérique
Parlement jeunesse fransaskois 2018
Photo : AJF
REGINA - Le parlement jeunesse fransaskois a innové en 2018 en mettant le journalisme politique à l’avant-plan. Trois jeunes, encadrés par des journalistes professionnels de Radio-Canada, ont couvert l’événement à la télévision ainsi que sur le blogue « Fransaskinfo » mis en place par l’Association jeunesse fransaskoise (AJF) qui organise de l’événement.
Quarante-huit jeunes fransaskois originaires de Regina, Saskatoon, La Ronge, Vonda et Zenon Park ont participé à ce dernier Parlement jeunesse. Le coordonnateur de l’événement, Laurent Néron, affirme que « cette nouveauté a donné un aspect encore plus professionnel à l’expérience parlementaire des jeunes. » Les députés devaient répondre aux questions des journalistes après chaque session parlementaire.
Le blogue Fransaskinfo était géré par trois jeunes journalistes en herbe. Ils ont mis en ligne des articles, des photographies et des vidéos. Une initiative qui sera développée encore davantage l’an prochain, confirme le directeur général de l’AJF, Julien Gaudet.
Pour une première fois, le parlement jeunesse fransaskois comptait un tiers parti ce qui a changé la dynamique des échanges parlementaires. « Ce parti ayant une vision monarchique a changé la donne lors des votes. Le projet de loi sur l’incitatif financier pour les voitures électriques proposé par le gouvernement a été relégué aux oubliettes suite aux votes de ce parti. » Affirme Laurent Néron. Les deux autres projets de loi ont été par contre adoptés, soit sur l’usage du plastique à usage unique et l’autre sur le pardon des personnes condamnées pour possession du cannabis.
Pour l’AJF, cette activité annuelle permet de rejoindre plusieurs objectifs. D’abord, elle permet aux jeunes de mieux comprendre le processus législatif, les procédures parlementaires, mais également cette activité permet de renforcer la confiance des jeunes à parler en public. D’ailleurs, cette année tous les participants ont parlé durant les séances parlementaires. L’activité, tout en étant sérieuse, a été réalisée dans une ambiance positive et même avec humour. M. Néron rappelle « qu’il s’agit de mettre tout le monde à l’aise, quel que soit leur niveau de langue et leur confiance à parler en publique. »
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