Fonds l'Eau vive banniere Nouveau système d'abonnement
Close

Actualité économique

La poursuite de la croissance

L'obsolescense programmée

Une décharge
Obsolescense programmée et pollution vont souvent de pair.

Image
De nos jours, les consommateurs mondiaux ont un fort désir d’acheter et de posséder les produits les plus récents et les plus populaires. L’obsolescence programmée, c’est-à-dire l’utilisation de techniques afin de diminuer la vie des produits pour accélérer le renouvellement, est une stratégie dite scandaleuse dans les mondes interconnectés du marketing et des affaires.

Tout en augmentant la vente des produits pour une économie prospère, la désuétude programmée a des conséquences insidieuses sur la clientèle ainsi que sur l'environnement fragile de la Terre.

Gérer une entreprise comporte ses propres risques et avantages : il faut donc des stratégies et techniques pour maintenir une compagnie prospère, accroître les ventes et poursuivre une économie d’échelle dynamique. À la fois pratique ingénieuse et trompeuse, l’obsolescence programmée permet de faire progresser l’évolution des achats. Elle permet ainsi aux compagnies d’investir en recherche pour le développement de leurs produits et la production de nouveautés avec les profits recueillis (Source : Brice et Timothée, 2012)

Dans une société de consommation, il est attendu de toujours maintenir un état de développement pour répondre aux demandes des acheteurs. La désuétude préméditée permet aussi aux producteurs de prévoir les gains économiques à long terme et facilite l’investissement pour bien gérer la production et atteindre les objectifs industriels (Source : www.cultureenjeu.ch).

En faisant référence à la théorie du multiplicateur keynésien vient l’idée que « les dépenses des uns font les revenus des autres » (Source : controverses.mines-paristech.fr). De leur côté, les consommateurs doivent faire avec des produits à la vie raccourcie. Régulièrement, les entreprises offrent de nouvelles créations, modèles et versions qui incitent les utilisateurs à s’avancer vers de nouvelles technologies et inventions généralement plus efficaces. Si les compagnies vendaient des produits trop durables, il n’y aurait pas suffisamment de revenus ou de raisons pour développer et progresser. Conséquemment, la vitesse de la modernisation et de l’évolution de la société ne serait pas la même.

Image
La désuétude préméditée favorise donc plutôt les producteurs. De l’autre côté, les victimes de ce phénomène se retrouvent avec des frustrations et problèmes. Premièrement, posséder un objet défectueux après une courte vie ne fait qu’agacer l’utilisateur qui doit le racheter.

En outre, l’offre constante de nouveautés presse les consommateurs à toujours renouveler leurs produits, dépenser des montants énormes et surutiliser le privilège du crédit inépuisable. Avec la surconsommation très présente dans les pays occidentaux, les conséquences pour les pays du tiers-monde et pour les écosystèmes sont néfastes. Depuis l’invention des appareils électroniques, les déchets électroniques sont devenus la plus grande source d’ordures et constituent plus de 5 % de tout le gaspillage (Source : britannica.com).

Malheureusement, peu de matériaux des appareils sont recyclables ou réutilisables et ils sont ainsi envoyés aux pays du tiers-monde pour être brûlés ou dégradés dans des friches industrielles. Les parties qui peuvent être recyclées exigent des processus qui nuisent à la santé humaine ainsi qu’à l’environnement en raison des produits chimiques utilisés.

En définitive, l’obsolescence programmée a déjà une grande place dans notre société même si nous ne le réalisons peut-être pas. Elle joue un grand rôle dans l’économie de plusieurs régions, comme l'Amérique ainsi que l'Asie, et soutient notre société de consommation et de croissance industrielle. En revanche, la défectuosité envisagée des produits entretient des conséquences très graves qui sont déjà en train d’affecter notre planète et ses habitants. Quand allons-nous réaliser qu’il est temps de changer nos façons de vivre ?

Print
18971

Joyelle Chang - élève en 11e année à l'école Monseigneur de Laval à ReginaConseil des écoles fransaskoises

Other posts by Joyelle Chang - élève en 11e année à l'école Monseigneur de Laval à Regina
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Poste à combler : Chargé de projets

Le Réseau en immigration francophone de la Saskatchewan (RIF-SK) est à la recherche d’un chargé de projets. Pour voir l’offre d’emploi pour ce poste, ainsi que les détails pour soumettre une candidature : Offre d’emploi : Chargé de projets L’article Poste à combler : Chargé de projets est apparu en premier sur CÉCS.

Communiqué : Venez découvrir la francophonie canadienne!

Découvrez la francophonie canadienne – lancement du nouveau Corridor patrimonial, culturel et touristique francophone. Le « Corridor patrimonial, culturel et touristique francophone », ci-après appelé « Corridor », est un projet pancanadien, développé par RDÉE Canada dans le cadre du 150e anniversaire du Canada et financé par Patrimoine Canadien. Le lancement officiel virtuel a eu lieu le mardi 20 février 2018 par la Ministre du Patrimoine...

Atelier – Mouvement coopératif en habitation : Potentiels et défis

Le 9 mars prochain, le CÉCS vous invite de participer à la conférence sur le Mouvement coopératif en habitation : potentiels et défis. Cette présentation sera animée par René Daoust, Gestionnaire de programme à la Fédération de l’habitation coopérative du Canada. L’événement GRATUIT prendra place à Moose Jaw (Heritage Inn) à partir de 13h30. L’article Atelier – Mouvement coopératif en habitation : Potentiels et défis est apparu en premier sur...
Thursday, February 15, 2018/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
RSS
First910111214161718Last
Terms Of UsePrivacy Statement© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top