L’équilibre de son bien-être
20 décembre 2018
Illustration : Francine Proulx-Kenzle
Nous y sommes arrivés. C’est le mois de décembre ! Impossible de ne pas être influencé, soit de façon positive ou négative, par le mois de décembre. Nous avons bien vu que le frimas dans toute sa beauté avait en même temps, un côté négatif. Ne soyons pas surpris alors que la joie, la fébrilité, l’excitation, l’anxiété, la peur et le stress, toutes ces émotions puissent se retrouver dans le temps des Fêtes !
Donc, comment garder l’équilibre de son bien-être quand nos émotions et nos pensées sont exposées à tant de facteurs externes ? Comment se mettre à l’abri du stress négatif qui peut surgir devant la pression d’acheter les cadeaux parfaits qui engendrent souvent des dépenses au-delà de son budget réel ? Comment rester zen et calme devant ces attentes et ces exigences et dire « non, merci. ».
Rappelons-nous que notre bien-être « complet » est composé de quatre dimensions : l’émotionnel, le mental, le physique et le spirituel. Chacune des dimensions est importante pour le bien-être complet et unique de chaque personne.
Le bien-être émotionnel
Entre tout événement qui nous interpelle et notre réaction, il y a un espace qui nous appartient entièrement : celui de la réflexion et du choix. Nous avons la capacité de réfléchir et la liberté de choisir la réaction qui nous semble la plus adéquate. Jean-Paul Sartre disait : « Nous sommes nos choix. » Et aussi, « Ne pas choisir, c’est encore choisir. »
Donc, que peut-on faire pour assurer l’équilibre de notre bien-être émotionnel ? La science de la psychologie parle de ces quatre émotions de base : la joie, la colère, la peur et la tristesse.
Pour moi, c’est d’accepter et d’honorer mes émotions, tel qu’elles émergent. C’est de prendre le temps de connaître mes besoins et de faire le lien avec l’émotion que je vis. En fin de compte, ce que je choisis comme action/réaction à la suite d’une émotion aura un impact sur l’équilibre de mon bien-être. Mon choix.
Le bien-être mental
Notre esprit cartésien, notre logique, nos pensées… cette dimension peut être encadrée, entre autres, par deux aptitudes. Premièrement, « vivre le moment présent », apprécier le « maintenant ». Et bien sûr, deuxièmement, la résilience. Cette aptitude à rester en contrôle et calme après un événement difficile et apprendre à vivre un stress sans perdre son optimisme.
Le bien-être physique
On pourrait penser que la dimension physique de notre bien-être est la plus facile à gérer. En tout cas, pas pour moi ! Je reconnais qu’il me manque une certaine discipline, même pour faire les activités physiques que j’aime. Sauf quand mes petites-filles m’invitent à danser, là, je n’hésite jamais. Je suis fière de dire que je me suis inscrite au gymnase de mon village, eh oui, à partir de janvier, mon bien-être physique sera plus équilibré. Entre temps, je fais de mon mieux pour que mon bien-être trouve sa juste place dans mon emploi du temps.
Le bien-être spirituel
Dans l’optique du « bien-être », la dimension spirituelle peut englober nos croyances, nos valeurs et notre façon de voir la vie. Étant un être relationnel, cette dimension parle de relations à trois niveaux : avec les autres, avec soi, et avec la VIE. La qualité des liens que je tisse avec les autres, ainsi que le choix de prendre soin de moi pour mieux être avec les autres, contribue à mon bien-être spirituel. Reconnaître ma vulnérabilité, sachant que je suis « parfaite dans mes imperfections », me donne l’élan de vivre avec joie et gratitude.
Joyeuses Fêtes !
42003