Fonds l'Eau vive banniere
Close

Actualité économique

Et pourquoi pas un salaire maximum! Et pourquoi pas un salaire maximum!

Et pourquoi pas un salaire maximum!

36662
Savez-vous ce qui s'est passé le mardi 3 janvier 2017?  À 11h47 très exactement, les 100 présidents-directeurs généraux les mieux rémunérés du pays (dont 2 femmes) empochaient le salaire moyen annuel d’un Canadien travaillant à temps plein.
Les PDG les mieux payés ont déjà gagné le salaire annuel d'un employé Les PDG les mieux payés ont déjà gagné le salaire annuel d'un employé

Les PDG les mieux payés ont déjà gagné le salaire annuel d'un employé

23403
Avant que l'horloge n'ait sonné les 12 coups de midi le mardi 3 janvier, les présidents et chefs de la direction les mieux payés du Canada avaient déjà gagné plus que le salaire annuel d'un travailleur moyen pour 2017.
Grandeurs et misères du néolibéralisme Grandeurs et misères du néolibéralisme

Grandeurs et misères du néolibéralisme

Dans un rapport du Fonds monétaire international, on peut lire: "Au lieu de favoriser la croissance, certaines politiques...
32636
De l'Algérie à la cuisine du Artful Dodger De l'Algérie à la cuisine du Artful Dodger

De l'Algérie à la cuisine du Artful Dodger

REGINA - Arrivé au Canada en 2014, Ramdane Chiouk travaille comme cuisinier à l’Artful Dodger au centre-ville de Regina...
28704
Programme Mobilité francophone Programme Mobilité francophone

Programme Mobilité francophone

Le ministère Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a annoncé l'arrivée du programme...
27254
Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles

Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles

Roger Lepage est le gagnant du prix Castor de la 5e édition du prix Bravo Bénévoles. Le banquet Bravo Bénévoles...
31917
RSS
First45679111213Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

La liberté d’expression au cœur des préoccupations de la communauté fransaskoise

La liberté d’expression au cœur des préoccupations de la communauté fransaskoise

Author: Bertrand Simb Simb – IJL-Réseau.Presse/Friday, February 2, 2024/Categories: Communautaire, Communication

La Cité universitaire francophone de Regina a lancé en janvier le 5e module de la série Osons le mieux-vivre communautaire, conçue et animée par le docteur Abdoulaye Yoh.

Tout est parti du constat selon lequel un sentiment de malaise et d’insécurité règne au sein de la communauté fransaskoise et de ses réseaux sociaux.

Le but de la série est donc de trouver des solutions afin d’assainir la vie communautaire, en plaçant sur la table des conversations les thématiques du racisme, de l’intimidation, de la discrimination, des micro-agressions, des préjugés et de la liberté d’expression.

Lors du module 5, l’animateur Abdoulaye Yoh, détenteur d’un doctorat en éducation, a exposé plusieurs cas qui font état de l’usage de la liberté d’expression.

Définir la liberté d’expression

Que ce soit à travers les médias ou réseaux sociaux, certains mènent des attaques virulentes et tiennent des discours hostiles qui portent atteinte à l’identité, aux prises de position ou aux choix d’autres personnes. Ces derniers naviguent à la limite de la liberté d’expression.

D’un autre côté, on retrouve ceux qui font usage de leur droit à l’expression pour exprimer simplement leur pensée, leur opinion, et qui acceptent la critique et le reproche.

Cette dualité amène le docteur Abdoulaye Yoh à dire que « la liberté d’expression inclut le droit d’exprimer des opinions controversées et dérangeantes, ainsi que de critiquer des idées et des valeurs sans craindre de subir des représailles ».

Et d’ajouter : « La liberté d’expression fait partie des libertés et des droits fondamentaux protégés par la Charte des droits et libertés de la personne. »

Débattre sereinement

Peut-on débattre au sein de la communauté fransaskoise ? « Ce n’est pas seulement de pouvoir parler, mais c’est aussi donner la possibilité à l’autre de répliquer », souligne l’animateur.

Abdoulaye Yoh
Né en Côte d’Ivoire, Abdoulaye Yoh a étudié et vécu en France pendant 7 ans, puis vécu et travaillé à Montréal aussi pendant 7 ans. Éducateur de formation, il vit avec sa famille à Regina. Le Dr.Yoh est directeur de l’administration et des finances à la Cité universitaire de l’Université de Regina.

Si les sensibilités varient d’un individu à l’autre, la liberté d’expression est une valeur incontournable qui implique le fait d’accepter de ne pas avoir raison sur tout, d’encourager des discussions ouvertes et d’être exposé à d’autres idées.

Il y a donc urgence selon Abdoulaye Yoh à déconstruire les concepts de racisme et de discrimination qui se dégagent des interventions des uns et des autres. Et pour y arriver, il faudrait « éviter d’essentialiser, catégoriser et mettre les gens dans une boîte ».

Loin de rechercher un milieu de vie exempt de tout conflit, l’animateur ajoute qu’un débat sain peut générer le progrès.

« On peut vivre en bonne intelligence avec nos désaccords, dans le respect et la candeur, avec la possibilité d’avoir tort. C’est un signe d’humilité. »

Le docteur en éducation propose ainsi d’instaurer « l’éducation au débat à partir de la maison et de l’école », afin de permettre à l’enfant d’apprendre dès le plus jeune âge à émettre une idée, une opinion, et à accepter la contradiction et la critique. Et ce, dans le but de former un adulte à même de faire preuve de maturité dans l’exercice de son droit, la liberté d’expression.

Print

Number of views (4200)/Comments ()

Ghita Hanane

Bertrand Simb Simb – IJL-Réseau.Presse

Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top