Festival fransaskois 2024
Close

Actualité économique

Les PDG les mieux payés ont déjà gagné le salaire annuel d'un employé Les PDG les mieux payés ont déjà gagné le salaire annuel d'un employé

Les PDG les mieux payés ont déjà gagné le salaire annuel d'un employé

22463
Avant que l'horloge n'ait sonné les 12 coups de midi le mardi 3 janvier, les présidents et chefs de la direction les mieux payés du Canada avaient déjà gagné plus que le salaire annuel d'un travailleur moyen pour 2017.
L’importance des plans d’épargne enregistrés individuels L’importance des plans d’épargne enregistrés individuels

L’importance des plans d’épargne enregistrés individuels

36108
Dans les deux dernières décennies, on a beaucoup entendu parler de l’importance des plans d’épargne enregistrés individuels et la nécessité que chaque Canadien en ait au moins un. Ce sujet est très sensible car même si ces plans offrent de nombreux avantages, ils n’ont pas le support de tous les Canadiens, pour différentes...
Grandeurs et misères du néolibéralisme Grandeurs et misères du néolibéralisme

Grandeurs et misères du néolibéralisme

Dans un rapport du Fonds monétaire international, on peut lire: "Au lieu de favoriser la croissance, certaines politiques...
31509
De l'Algérie à la cuisine du Artful Dodger De l'Algérie à la cuisine du Artful Dodger

De l'Algérie à la cuisine du Artful Dodger

REGINA - Arrivé au Canada en 2014, Ramdane Chiouk travaille comme cuisinier à l’Artful Dodger au centre-ville de Regina...
27394
Programme Mobilité francophone Programme Mobilité francophone

Programme Mobilité francophone

Le ministère Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a annoncé l'arrivée du programme...
26036
Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles

Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles

Roger Lepage est le gagnant du prix Castor de la 5e édition du prix Bravo Bénévoles. Le banquet Bravo Bénévoles...
30725
RSS
First45679111213Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Professeure suspendue à l’Ud'O : «deux principes à réconcilier», selon le recteur

Professeure suspendue à l’Ud'O : «deux principes à réconcilier», selon le recteur

Author: Daniel LeBlanc e)t Julien Paquette (Le Droit)/Wednesday, October 21, 2020/Categories: Éducation, Postsecondaire, Société

LE DROIT (Ontario) – Le débat autour de la suspension d’une professeure de l’Université d’Ottawa pour avoir utilisé le mot «n**ger» continue de faire rage. Dans un message à la communauté universitaire, le recteur Jacques Frémont s’est prononcé pour la première fois lundi en affirmant entre autres que «liberté d’expression et droit à la dignité ne se contredisent pas».

Rappelons que, tel que révélé d’abord par La Presse la semaine dernière, la professeure à temps partiel à la Faculté des arts Verushka Lieutenant-Duval aurait prononcé le mot «n**ger» lors d’un cours virtuel, au moment où elle comparait la réappropriation du mot queer par la communauté gaie à celle de ce mot par la communauté noire, aux États-Unis.

Elle s’est par la suite excusée par courriel, mais il n’en fallait pas plus pour qu’elle subisse son procès en direct sur les médias sociaux et qu’on lui reproche d’avoir prononcé une insulte raciste.

L’histoire a fait couler beaucoup d’encre depuis et un groupe de 34 professeurs de l’UdO se sont entre autres portés à sa défense dans une lettre ouverte intitulée Libertés surveillées, acheminée aux médias vendredi. 

À lire aussi : Une trentaine de professeurs de l’UdO dénoncent le traitement reçu par une collègue

Lundi, le recteur et vice-chancelier de l’institution, Jacques Frémont, a ajouté son grain de sel en disant que l’équilibre entre la liberté d’expression et le «droit à la dignité» des étudiants noirs est difficile à maintenir, mais il estime que l’institution a bien agi dans ce cas-ci.

Il précise que «les membres des groupes dominants n’ont tout simplement pas la légitimité pour décider ce qui constitue une microagression». 

«Notre université a vécu depuis plus d’une année et demie des incidents racistes ou à caractère raciste. Nous sommes, comme bien d’autres universités, en train de prendre conscience des diverses manifestations de ce racisme systémique, bien ancrées dans nos façons de faire et nous avons pris l’engagement de travailler à remédier à la situation. Parmi les problèmes dénoncés, on trouve les agressions et microagressions dont sont régulièrement victimes des membres noirs ou racisés de notre communauté. Ce qui peut sembler banal pour un membre de la communauté majoritaire peut être perçu par plusieurs membres de la minorité comme étant profondément offensant», ajoute Jacques Frémont.

«Deux principes à réconcilier»

En référence à la lettre signée par la trentaine de collègues de Mme Lieutenant-Duval, M. Frémont affirme que «plusieurs ont tenté de réduire la question à une simple question de liberté d’expression et/ou de liberté académique».

«La question est beaucoup plus vaste puisque plusieurs membres de notre communauté considèrent que leur droit à la dignité a été atteint. Deux principes sont donc en cause et doivent être réconciliés et c’est ce à quoi la direction de la Faculté des arts s’est attachée en rencontrant les étudiants et en mettant sur pied une nouvelle section du cours pour celles et ceux ne souhaitant pas continuer leur cours avec l’enseignante en question», explique-t-il.

M. Frémont précise par ailleurs que Verushka Lieutenant-Duval est toujours à l’emploi de l’Université d’Ottawa, et «qu’elle est libre de continuer son cours, ce qu’elle a fait vendredi dernier, comme d’habitude, en bénéficiant de sa pleine liberté académique».

Lire l’article dans son intégralité sur le site du journal Le Droit

D’autres professeurs réagissent

Dans une lettre ouverte publiée mardi par Le Droit et intitulée «L’UdO bannit un mot : enseigner dans le champ miné de l’arbitraire», près de 600 professeurs de l’UdO et de partout au Québec affirment qu’en agissant ainsi, le doyen Kevin Kee «s’est attaqué non seulement à la liberté académique des professeur.e.s des études supérieures sur son campus, mais il a aussi abusé d’un pouvoir de coercition qui va dans le sens contraire du savoir et de la diffusion des connaissances».

«L’Université d’Ottawa se trompe de cible. On ne s’attaque pas au problème du racisme en punissant et en interdisant l’enseignement des mots, des œuvres et des auteurs qui, au contraire, le révèlent et le combattent explicitement. Comme l’a soutenu publiquement Dany Laferrière dans une entrevue pour France culture tout récemment, ce n’est pas le mot qu’il faut éliminer, mais l’intention dans l’usage : “Dans la bouche d’un blanc, n’importe qui peut l’employer. On sait quand on est insulté, quand quelqu’un utilise un mot pour vous humilier ou vous écraser. On sait aussi quand c’est un autre emploi”». 

«Il est urgent que les institutions d’enseignement supérieur se dotent d’une politique claire afin de protéger l’intégrité des connaissances et de ses passeurs, cela doit passer entre autres par la reconnaissance du droit au désaccord raisonnable et à celui du principe de charité. Car il est intenable d’être soumis à l’arbitraire d’une autorité morale usurpée et abusive. Le contexte social et le clientélisme ne peuvent prévaloir sur la connaissance et sa diffusion. Nous attendons que le doyen de la faculté des arts de l’UdO corrige publiquement ce grave précédent qui attaque de front la liberté académique, qui mine le champ des connaissances, de la recherche et de la véritable subversion», écrit le groupe.

Print

Number of views (14505)/Comments ()

Francopresse

Daniel LeBlanc e)t Julien Paquette (Le Droit)

Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top