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Nouvelles du CÉCS

Feuille de route pour les langues officielles

Soutien artistique et culture : modeste mais ciblé

Author: Lucien Chaput (Francopresse)/Thursday, March 27, 2014/Categories: Arts et culture, Arts visuels, Littérature

Le dynamisme, la richesse et les défis du milieu artistique franco-ontarien, vus par le poète Éric Charlebois et l’artiste peintre Benjamin Rodger, dans le cadre d’un forum de l’Alliance culturelle de l’Ontario.

Le dynamisme, la richesse et les défis du milieu artistique franco-ontarien, vus par le poète Éric Charlebois et l’artiste peintre Benjamin Rodger, dans le cadre d’un forum de l’Alliance culturelle de l’Ontario.

Photo : Alliance culturelle de l’Ontario
Dans le cadre de la Feuille de route pour les langues officielles du Canada, Patrimoine canadien accorde 2,75 millions $ au Conseil des arts du Canada (CAC) pour les cinq prochaines années. L’objectif de ce nouveau partenariat : contribuer à la vitalité des communautés en situation minoritaire en apportant un soutien aux arts et à la culture.

L’idée de recruter le CAC comme partenaire dans cette initiative remonte à il y a deux ans, indique Éric Dubeau, directeur général de la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF). « L’accès aux marchés était une priorité du CAC qui rencontrait aussi celle de nos membres.  Ce qui a rendu cela possible, précise le directeur général, c’est qu’on se connaît. Ça s’est fait dans une très grande complicité. »

Le montant de 2,75 millions $ sur cinq ans est destiné à la fois aux communautés artistiques et culturelles anglophones du Québec et francophones des autres provinces et territoires du pays.

Bien que les besoins des 250 communautés linguistiques francophones ne soient pas les mêmes que ceux des anglophones du Québec, il y a parfois des terrains de rencontre. « En arts et culture, tout le monde a davantage besoin d’appuis pour rayonner au niveaux national et international », évalue Éric Dubeau. La FCCF a donc rencontré le English Language Arts Network qui a joué un rôle d’appui. « On les a consultés et ils ont très vite compris que l’initiative fait l’affaire aux deux. »

Pour la première année de l’initiative, une somme de 250 000 $ seulement sera investie. Par contre, les montants augmenteront progressivement chaque année pendant la durée de la Feuille de route : 500 000 $ en 2015 et en 2016, 750 000 $ en 2017 et 2018. Ces montants annuels seront distribués à travers les programmes existants du CAC et répartis parmi les disciplines artistiques professionnelles reconnues, soit la danse, les arts médiatiques, la musique, le théâtre, les arts visuels, les lettres et l’édition.

 

Un coup de pouce modeste à l’édition

D’après les consultations avec le CAC, le montant alloué au secteur des lettres et de l’édition pour la première année serait 40 000 $, indique Marc Haentjens, président du Regroupement des éditeurs canadiens-français (RECF).  Ce montant serait réparti également entre les deux minorités linguistiques.

Les éditeurs et écrivains francophones auraient donc accès à 20 000 $. « Ce sont des sommes modestes », concède le président du RECF. « Ce n’est pas la fin du monde. Mais les fonds sont assez bien ciblés sur des besoins réels. »

Les fonds pourraient servir à accroître la présence d’auteurs aux salons du livre et aux festivals littéraires dans le cadre d’activités comme des tables rondes et des conférences, propose Marc Haentjens. « Ce serait une façon d’assurer une présence accrue, de pouvoir amener des auteurs pour les faire connaître, aussi bien au Québec qu’à travers le pays, et même à l’extérieur du pays. Nos auteurs pourraient circuler d’une région à l’autre, et peut-être ailleurs que dans les circuits habituels. »

 

Du côté des arts visuels 

Modeste aussi serait le montant accordé aux arts visuels, indique Lise Leblanc, directrice générale de l’Association des groupes en arts visuels francophones (AGAVF). On anticipe un montant de 30 000 $ durant l’an I pour anglophones et francophones.

C’est tout de même une victoire importante pour cette discipline négligée. « Souvent, lorsqu’on parle de langues officielles, la présence des arts visuels est remise en question. Dans les différents programmes, il y a de l’argent pour les disciplines langagières. Mais pas pour nous. Étant donné que ces fonds passent par le CAC, et que pour cette agence toutes les disciplines artistiques professionnelles sont admissibles, on a fait une place pour les arts visuels. »

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Lucien Chaput (Francopresse)

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