Fonds l'Eau vive banniere Nouveau système d'abonnement
Close

Actualité économique

Budget fédéral : des appuis au journalisme local et aux médias en... Budget fédéral : des appuis au journalisme local et aux médias en...

Budget fédéral : des appuis au journalisme local et aux médias en...

30393

Le budget fédéral apporte un double soutien à la presse francophone en milieu minoritaire, même s’il ignore les principales revendications des groupes. Certains médias pourront obtenir le statut d’organisme de bienfaisance

CÉCS : En plein essor CÉCS : En plein essor

CÉCS : En plein essor

MOOSE JAW  - L’Assemblée générale annuelle du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan...
32492
Bras de fer dans le dossier immigration Bras de fer dans le dossier immigration

Bras de fer dans le dossier immigration

Regina – Le dossier du Réseau immigration francophone en Saskatchewan (RIF-SK) a suscité bien des réactions au cours...
33926
Un budget qui fait mal Un budget qui fait mal

Un budget qui fait mal

Dans son dernier budget, le gouvernement de la Saskatchewan a annoncé une série de coupures ou abolitions de services, une hausse...
31182
RSS
First34568101112Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Qui est prêt à aller plus loin ?

Qui est prêt à aller plus loin ?

Author: Alyssa Parker/Sunday, December 8, 2024/Categories: Société, Francophonie, Chroniques, Entre hier et aujourd'hui

En 1980, un article publié dans L’Eau vive décrit la venue de Pierre Elliot Trudeau à l’Université de Regina. Le premier ministre de l’époque encourageait alors les Fransaskois à convaincre directement les Québécois du besoin de renouvellement de leurs droits linguistiques.

Trudeau expliquait à l’époque que le gouvernement canadien n’était pas la raison de la lenteur des changements constitutionnels : c’était l’opposition du Québec séparatiste.

Le premier ministre, en fonction de 1968 à 1984, avait dû réagir aux sentiments séparatistes lors des référendums et de la crise d’octobre 1970.

Connu pour ses discours rassembleurs, ses réformes pour une société plus juste et ses politiques bilingues, Trudeau père est une figure politique connue des francophones. Difficile de ne pas le comparer à son successeur.

Du père au fils

La menace du séparatisme et du nationalisme du Front de libération du Québec (FLQ) était énorme pendant les années 1960, et la reprise de ces mêmes sentiments par la Coalition Avenir Québec (CAQ) et le Bloc québécois persiste.

Pierre Trudeau, critique des partis québécois fédéralistes, était passionné par la réforme constitutionnelle et représentait pour beaucoup de Canadiens la justice, la liberté et l’unification.

Justin Trudeau, lui, semble avoir moins de sentiments anti-Québec que son père. Quand il a commencé sa carrière politique en 2008 en étant élu au parlement à Papineau, une région du Québec, il a compté sur l’appui électoral des Québécois.

Toutefois, depuis son élection, qu’a-t-il fait pour les minorités francophones hors Québec ?

Sa campagne électorale de 2021 promettait une augmentation du nombre d’immigrants francophones hors Québec, plus d’argent et une réforme de la Loi sur les langues officielles. Les promesses ont-elles été tenues ?

Trudeau senior sera toujours connu pour l’adoption de la Loi sur les langues officielles, pour la Révolution tranquille et le Livre blanc. De son côté, quel héritage Trudeau junior laissera-t-il ?

La légalisation de marijuana ? Les impôts de charbon ? Son programme national de garderies ? SNC Lavalin ? We Charity ? La francophonie n’apparaît pas dans cette liste.

Il sera intéressant de voir ce que la francophonie hors Québec a à dire au moment des prochaines élections fédérales.

Print

Number of views (1736)/Comments ()

Ghita Hanane

Alyssa Parker

Other posts by Alyssa Parker
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy Statement© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top