Close

Actualité économique

L’économie circulaire, un grand potentiel pour la Saskatchewan L’économie circulaire, un grand potentiel pour la Saskatchewan

L’économie circulaire, un grand potentiel pour la Saskatchewan

5947

Lors d’un webinaire organisé le 24 mars, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) a dressé le portrait d’un potentiel énorme en matière de valorisation des déchets et d’économie circulaire dans la province.

 

Le CÉCS au cœur du mouvement coopératif depuis 75 ans Le CÉCS au cœur du mouvement coopératif depuis 75 ans

Le CÉCS au cœur du mouvement coopératif depuis 75 ans

6638

À travers une exposition exclusive présentée dans le cadre de son du 75e anniversaire, toute l’histoire du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan et du mouvement coopératif de la province est retracée. 

 

Une hausse du coût du lait qui divise Une hausse du coût du lait qui divise

Une hausse du coût du lait qui divise

Depuis le 1er février, les consommateurs observent une augmentation du prix du lait sur les étagères des magasins. 

5557
Camionneurs, vaccins et tablettes vides Camionneurs, vaccins et tablettes vides

Camionneurs, vaccins et tablettes vides

Alors que le convoi des camionneurs arrive à Ottawa, les consommateurs signalent un nombre croissant d’étagères vides dans les...
5913
Le CÉCS démystifie les cryptomonnaies Le CÉCS démystifie les cryptomonnaies

Le CÉCS démystifie les cryptomonnaies

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan a organisé deux formations qui expliquent le monde des cryptomonnaies.

8135
RSS
135678910Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Taxe carbone , l’air de la discorde

Taxe carbone , l’air de la discorde

Author: Hélène Lequitte/Tuesday, January 2, 2024/Categories: Agriculture et environnement, Chroniques, Chronique environnement

Depuis le 30 novembre, la COP 28 vise à mettre d'accord la planète entière sur la réduction des gaz à effet de serre. Pendant ce temps, le gouvernement de Scott Moe monte au créneau pour demander à Ottawa une exonération de la taxe carbone sur le chauffage des particuliers.

L'entente mondiale n'est pas pour demain, surtout quand on voit que même les provinces du Canada peinent à accorder leurs violons sur la taxe carbone.

La « diplomatie climatique » peine à se frayer un chemin au pays, butant contre les réalités économiques, politiques et environnementales parfois opposées des provinces et territoires.

En témoignent les annonces récentes du premier ministre Scott Moe : à partir de janvier 2024, SaskEnergy ne versera plus de taxe carbone à Ottawa sur le chauffage électrique et au gaz naturel.

Une pilule qui n'est jamais passée

C'est le sentiment d'injustice que plaide le premier ministre saskatchewanais. La décision récente du fédéral d’exempter le mazout, très utilisé en Atlantique, ne passe pas bien.

« Le gouvernement fédéral crée deux classes de contribuables en offrant une suspension pour le chauffage au mazout. Une telle exemption ne bénéficie réellement qu’à une seule partie du pays et exclut la Saskatchewan », a déclaré le premier ministre.

En vertu de l'Accord de Paris sur le climat, Ottawa vise à réduire les émissions de CO2 de 40 % entre 2005 et 2030. Et son plus gros outil s'appelle taxe carbone.

Mais depuis son instauration en 2018, la taxe carbone est une pilule difficile à avaler en Saskatchewan et chez sa voisine l'Alberta.

Aujourd’hui, les conservateurs réclament des exemptions pour aider les ménages à faire face à l’inflation, soutenant que la taxe carbone alimente l’augmentation des prix.

Cette fameuse inflation a le dos large. Scott Moe, tout comme ses homologues albertains, fait croisade pour défendre le consommateur des Prairies, mais est-ce si clair ?

En réalité, ce discours simpliste fait le bonheur des anti-libéraux et contribue à déformer les faits, voire à désinformer.

Car, quand on parle de taxe carbone, est rarement mentionné le crédit d'impôt qui lui est associé.

Le Paiement de l'incitatif à agir pour le climat (PIAC) est un montant non imposable versé aux particuliers pour les aider à compenser le coût de la tarification fédérale de la pollution.

Ce crédit est offert aux résidents de l’Alberta, de la Saskatchewan, du Manitoba et de l’Ontario. Il comprend un montant de base et un supplément pour les résidents des régions rurales et des petites collectivités. Le programme pour la Saskatchewan prévoit par exemple un crédit annuel de 680 $ pour un particulier.

Aujourd’hui, la taxe carbone fait toujours débat. Elle demeure mal comprise par manque d’information de la part de certains gouvernements et par une volonté politique de polariser la lutte contre le réchauffement.

Alors que la COP 28 vient juste de débuter, la fameuse « diplomatie environnementale » saura-t-elle convaincre, tant aux Émirats arabes unis que chez nous ?

Print

Number of views (4231)/Comments ()

Marie-Lou Bernatchez

Hélène Lequitte

Other posts by Hélène Lequitte
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top