Festival fransaskois 2024
Close

Actualité économique

Le CÉCS au cœur du mouvement coopératif depuis 75 ans Le CÉCS au cœur du mouvement coopératif depuis 75 ans

Le CÉCS au cœur du mouvement coopératif depuis 75 ans

5291

À travers une exposition exclusive présentée dans le cadre de son du 75e anniversaire, toute l’histoire du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan et du mouvement coopératif de la province est retracée. 

 

Une Fransaskoise honorée par la Open Door Society de Saskatoon Une Fransaskoise honorée par la Open Door Society de Saskatoon

Une Fransaskoise honorée par la Open Door Society de Saskatoon

6257

L’entreprise 7shifts cofondée par la Fransaskoise Andrée Charpentie a remporté le Prix Pandemic Recovery lors du gala annuel des Prix de la diversité organisé par Saskatoon Open Door Society. Entretien.

Une hausse du coût du lait qui divise Une hausse du coût du lait qui divise

Une hausse du coût du lait qui divise

Depuis le 1er février, les consommateurs observent une augmentation du prix du lait sur les étagères des magasins. 

4690
Camionneurs, vaccins et tablettes vides Camionneurs, vaccins et tablettes vides

Camionneurs, vaccins et tablettes vides

Alors que le convoi des camionneurs arrive à Ottawa, les consommateurs signalent un nombre croissant d’étagères vides dans les...
4929
Le CÉCS démystifie les cryptomonnaies Le CÉCS démystifie les cryptomonnaies

Le CÉCS démystifie les cryptomonnaies

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan a organisé deux formations qui expliquent le monde des cryptomonnaies.

6966
RSS
135678910Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Quand Fred Pellerin inspire le grand écran

Author: Leslie Diaz/Tuesday, July 19, 2022/Categories: Le 7e art

L’arracheuse de temps est un film québécois réalisé par Francis Leclerc et sorti en 2021. Le long métrage est la troisième adaptation cinématographique d’un récit du célèbre conteur québécois Fred Pellerin. Ses histoires sont celles de son village natal en Mauricie, empreintes de légendes et de magie.

 

Dans L’arracheuse de temps, on retrouve Fred, âgé de 11 ans, qui craint pour la vie de sa grand-mère malade. Pour tenter de rassurer son petit-fils que la mort n’est pas une fatalité, Bernadette lui conte sa rencontre avec la grande faucheuse elle-même en 1927.

 

Bien que la relation entre le jeune Fred et sa grand-maman serve de fil conducteur au récit, le film attire toute notre attention sur les aventures de la jeune Bernadette au village de Saint-Élie-de-Caxton. Guidée par des forces qui la dépassent, la jeune femme devra sauver les habitants du village dans une course contre le temps.

Image
Affiche du film L’arracheuse de temps réalisé par Francis Leclerc Crédit : Les Films Séville

 

Un frisson d’automne, une nuit orageuse, une brume et un clocher, on attendrait presque l’arrivée du cavalier sans tête de Sleepy Hollow. Francis Leclerc donne le ton en revisitant les codes du film fantastique. Comme le disait l’écrivain français Roger Caillois, « le moment essentiel du film fantastique est souvent l’apparition qui ne peut pas arriver et qui se produit pourtant ».

 

Véritables apparitions ou hallucinations ? Le spectateur a de quoi s'interroger sur les visions de Bernadette. Le personnage est fort et incroyablement bien incarné par la pétillante Jade Charbonneau. Le réalisateur offre un univers sombre au conte. Les personnages sont bien vivants, l’humour est au rendez-vous, mais c’est le mystère qui occupe une grande partie du film.

 

La bande-son offre un linceul de velours à l’image et ajoute une couche de surnaturel au film, nous évoquant ainsi l’univers d’Harry Potter. Le réalisateur a par ailleurs fait appel au créateur d’effets visuels Arnaud Brisebois, qui a travaillé sur Blade Runner 2049. Avec des allures de production hollywoodienne, il en résulte un superbe travail de composition d’image et de photographique.

 

Mais aussi, des références religieuses iconiques s’invitent sous les traits d’un pommier. Frappé par la foudre, il devient similaire au buisson ardent du récit biblique de Moïse le guidant vers son destin. L’arbre offrira également des fruits empoisonnés dans lesquels des personnages croqueront, ce qui n’est pas sans nous rappeler la tentation d’Adam et Ève dans le jardin d’Éden.

 

Le film est riche et envoûtant. Le style des années 1930 est à la mode et ça fait du bien ! Les costumes, l’approche, le style, l’ambiance, les réalisateurs ont une chance de revisiter plusieurs styles, et c’est au travers du récit fantastique que Francis Leclerc l’a fait. Une seule hâte, retourner en Mauricie. Les frères Grimm n’ont qu’à bien se tenir.

Print

Number of views (3090)/Comments ()

Leslie Diaz

Leslie Diaz

Other posts by Leslie Diaz
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top