Festival fransaskois 2024
Close

Actualité économique

Économie et francophonie Économie et francophonie

Économie et francophonie

31146

Le Conseil de la coopération a changé de nom pour devenir le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. Ce changement de nom est plus qu’esthétique, il vient confirmer l’orientation que se donnait le CCS depuis quelques années.

La presse doit se réinventer La presse doit se réinventer

La presse doit se réinventer

Martin Cauchon parle de l'avenir des médias et du journalisme à Toronto

22456

TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer pertinents

Tourisme francophone en milieu minoritaire Tourisme francophone en milieu minoritaire

Tourisme francophone en milieu minoritaire

Mais le tourisme de proximité n’est pas adapté aux dimensions du Canada. Visiter les communautés francophones reste...
21598
Départ à la retraite de Robert Carignan Départ à la retraite de Robert Carignan

Départ à la retraite de Robert Carignan

Après plus de 11 ans au service du CCS, Robert Carignan a fait le saut vers la retraite le 31 mars dernier.

28986
En route vers l’authenticité locale En route vers l’authenticité locale

En route vers l’authenticité locale

ST-DENIS - Le dimanche 26 avril, après un dernière petite chute de neige imprévue (on l’espère), la ferme...
30163
RSS
First89101113151617Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Une aventure bien adaptée à la pandémie

Author: Dominique Liboiron/Thursday, September 17, 2020/Categories: Voyages, Aventure et plein air

« Rester, c’est exister. Voyager, c’est vivre », nous dit le chansonnier français Gustave Nadaud. Malheureusement, la pandémie complique la tâche, mais il existe un style de voyage qui se prête bien à notre monde atteint par le coronavirus. Voici l’histoire de ma première tentative de voyager en auto. En espérant qu’elle vous aide à jouir pleinement de la même expérience.

En 2005, j’ai rejoint ma cousine Tania Liboiron en Australie dans le but d’explorer ensemble le sud du pays pendant quelques semaines. Nous étions dans notre vingtaine, pleins de vie, et nous avions hâte de découvrir la beauté naturelle de l’Australie.

Nous conduisions partout et la nuit nous dormions dans son auto, une Mitsubishi à cinq portes que Tania avait nommée Sheila. Ma cousine et moi étions équipés pour camper, mais sans tente. À la place, il nous suffisait de baisser les sièges et d’installer notre literie à l’arrière de la Mitsubishi.

Les terrains de camping répondent bien à cette façon nomade de voyager, mais il nous arrivait de ne pas en trouver. Si c’est le cas, cherchez des endroits qui conviennent le plus possible à vos goûts. Dans notre cas, nous voulions surtout rester dans des endroits pratiques et proches d’une salle de bain. 

Parfois, les bonnes places où passer la nuit se font rares, donc il faut savoir s’adapter. Un soir, Tania et moi avons cherché longtemps un endroit où stationner, mais nous n’avons rien trouvé de mieux qu’une rue principale d’un village australien. Malheureusement, un lampadaire envoyait son faisceau de lumière directement dans les yeux de Tania et l’empêchait de dormir. Il lui fallait des rideaux. J’ai tenté de bourrer du linge dans le cadre de la fenêtre, mais c’était trop épais. À la place, j’ai suspendu de luxueux rideaux faits de papier toilette. Nous en avons bien ri longtemps.

Vers la fin de notre voyage, nous avons fait le tour de la Tasmanie, une grande île au sud de l’Australie reconnue pour ses chutes d’eau et ses rudes montagnes. Habitués à la chaleur australienne, nous sommes restés surpris par les basses températures de la nuit en Tasmanie.

En fait, la carrosserie en métal retient le froid et le transmet aux passagers qui dorment à l’arrière. Le tapis d’automobile isole très peu. Dormez donc sur un matelas en mousse d’au moins 2 cm d’épaisseur. Sachez que les matelas d’air laissent eux aussi passer le froid.

Cette façon de voyager s’accompagne d’inconvénients. D’abord, il faut un corps souple pour dormir dans une auto, surtout si on a l’intention de faire de la randonnée le jour. Les jeunes ont certainement un avantage, mais des étirements peuvent aider les plus âgés.

L’idée de vivre dans sa voiture se prête bien à la pandémie. Le véhicule sert à la fois de gîte, de cuisine et de salle à manger, et il facilite l’éloignement social en évitant les hôtels et les restaurants. De plus, cela permet de réduire les coûts associés à l’hébergement et aux repas. L’incertitude économique accompagnant la pandémie, toute économie est un atout.

Print

Number of views (14566)/Comments ()

Dominique Liboiron

Dominique Liboiron

Other posts by Dominique Liboiron
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top