Festival fransaskois 2024
Close

Actualité économique

Économie et francophonie Économie et francophonie

Économie et francophonie

31207

Le Conseil de la coopération a changé de nom pour devenir le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. Ce changement de nom est plus qu’esthétique, il vient confirmer l’orientation que se donnait le CCS depuis quelques années.

La presse doit se réinventer La presse doit se réinventer

La presse doit se réinventer

Martin Cauchon parle de l'avenir des médias et du journalisme à Toronto

22489

TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer pertinents

Tourisme francophone en milieu minoritaire Tourisme francophone en milieu minoritaire

Tourisme francophone en milieu minoritaire

Mais le tourisme de proximité n’est pas adapté aux dimensions du Canada. Visiter les communautés francophones reste...
21646
Départ à la retraite de Robert Carignan Départ à la retraite de Robert Carignan

Départ à la retraite de Robert Carignan

Après plus de 11 ans au service du CCS, Robert Carignan a fait le saut vers la retraite le 31 mars dernier.

29024
En route vers l’authenticité locale En route vers l’authenticité locale

En route vers l’authenticité locale

ST-DENIS - Le dimanche 26 avril, après un dernière petite chute de neige imprévue (on l’espère), la ferme...
30249
RSS
First89101113151617Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Éloge du chiac

Un film Michel Brault (1969) suivi par Éloge du chiac, Partie II de Marie Cadieux (2009)

Author: Humna Ali/Thursday, March 2, 2017/Categories: 2017, Francophonie, Le 7e art

Éloge du chiac, Partie II de Marie Cadieux (2009)

Éloge du chiac, Partie II de Marie Cadieux (2009)

« Éloge du chiac » est un documentaire au sujet d’une discussion entre une enseignante et ses élèves à propos du chiac. Le chiac est un mélange de français et d’anglais parlé dans le sud-est du Nouveau-Brunswick. Cette discussion nous montre les obstacles auxquels les francophones font face, à cause du fait d’habiter dans une communauté premièrement anglophone. Ce film se compose de deux parties : l’une, qui se déroule dans une école francophone de Moncton en 1968 et l’autre, qui traite d’une rencontre entre les personnages, 40 ans plus tard. 

Les différences d’opinion à propos de la sauvegarde du chiac maintiennent l’attention du public tout au long du film. Ces différences s’expliquent par la diversité parmi les élèves, en ce qui concerne leur héritage, leur milieu familial et leurs propres expériences. Il y avait des étudiants avec des parents plus éduqués, qui étaient contre la préservation du chiac, mais d’autres étudiants étaient pour. Ce qui était le plus intéressant était les avis des élèves 40 ans plus tard. Certains étaient encore persistants dans leurs opinions et certains avaient changé d'avis.

Le documentaire a d’autres éléments qui mettent en valeur ce débat au sujet du chiac. Dans la deuxième partie du film, la mise en scène du super-héros « Acadieman » et les conversations avec des gens locaux en Acadie nous montrent l’importance de la langue pour les Acadiens. Le chiac fait partie de leur héritage et la plupart en sont fiers.

Un exemple de cette fierté serait France Daigle. Elle a écrit un roman en chiac au lieu de l’écrire strictement en anglais ou en français. Par contre, un autre personnage du documentaire, Pierre Cadieux (fils d’un ancien recteur de l’Université de Moncton) croit toujours qu’on ne doit pas mélanger les deux langues. Les deux personnages sont des exemples extrêmes : à mon avis, France était un peu naïve, mais Pierre pouvait avoir l’air arrogant et prétentieux. 

Je suis déchirée entres ces deux idées. L’ourdou est ma première langue mais quand je parle chez moi, je mélange les deux : l’anglais et l’ourdou. C’est inévitable de les mélanger dans une communauté premièrement anglophone. En même temps, je suis d’accord que nous devons parfaire chaque langue pour des affaires professionnelles. Ce qui sépare mon cas des Acadiens, c’est que le chiac est presque devenu une langue régionale. C’est tellement intéressant!

D’une manière générale, le documentaire a bien souligné le débat en cours à propos du chiac.

Note: 4/5


*Humna Ali est étudiante du cours FRN 220 AD : Le Canada francophone au cinéma.

Print

Number of views (22070)/Comments ()

Webmestre

Humna Ali

Other posts by Humna Ali
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top