Face à la guerre commerciale, la Saskatchewan retient son souffle Face à la guerre commerciale, la Saskatchewan retient son souffle Monday, March 17, 2025 637 Si Donald Trump met ses menaces à exécution et impose des tarifs douaniers sur les produits canadiens, les conséquences pourraient être dramatiques pour la Saskatchewan.
L’économie franco-canadienne doit se tourner vers l’est et l’ouest L’économie franco-canadienne doit se tourner vers l’est et l’ouest Wednesday, January 29, 2025 3485 Les entreprises francophones ne seront pas épargnées par les possibles tarifs douaniers que veut imposer le président des États-Unis.
Économie : un déficit de 62 milliards et silence sur les langues... Économie : un déficit de 62 milliards et silence sur les langues... Un déficit de 62 milliards de dollars pour 2023-2024, au lieu des 40 milliards prévus, met le gouvernement libéral dans une situation... Tuesday, December 17, 2024 5817
Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée. Wednesday, July 3, 2024 8459
Budget 2024 : Ottawa garde une petite place pour la francophonie Budget 2024 : Ottawa garde une petite place pour la francophonie Malgré un budget fortement axé sur le coût de la vie et le logement, la francophonie se fraie une place modeste dans le budget... Saturday, May 4, 2024 9240
Le fédéral choisit de financer trois projets en Saskatchewan Le fédéral choisit de financer trois projets en Saskatchewan Le Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP) a sélectionné dix projets à financer, dont trois en Saskatchewan. Monday, April 29, 2024 8591
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser... Wednesday, December 27, 2023 9668
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de... Friday, November 17, 2023 10920
Le CÉCS dresse le portrait des régions Wednesday, September 13, 2023 Le CÉCS dresse le portrait des régions Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un aperçu détaillé de la province. Avec ce nouvel outil, l’organisme espère ainsi encourager le lancement d’entreprises et d’initiatives communautaires.
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Thursday, September 7, 2023 Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire. Et de faire, au passage, quelques économies. Un véritable luxe en période d'inflation généralisée.
Ousmane Ilbo Mahamane / Tuesday, June 18, 2024 / Categories: Chroniques, Horizons - Chronique littéraire Le prix du bonheur (Extrait d’un roman en chantier) Chapitre 1 – Saskatchewan, août 2018 Le téléphone sonna. Ousmane se réveilla aussitôt et, d’un geste du doigt, balaya le cadrant du téléphone. Une voix d’enfant lui demanda si papa sommeille encore. Sa voix, mimant le timbre enfantin, lui répondit : Oui, papa bien dormi. C’était sa fille Élisabeth, qui n’avait que deux ans. Elle lui dit être très contente d’entendre sa voix. C’était l’une des rares fois, depuis sa naissance, qu’elle se réveillait sans son père à côté d’elle. Il changea de ton et voulut savoir comment sa maman à elle avait passé la nuit. « J’ai très bien passé la nuit, enchaîna celle-ci. Hannah aussi va bien. » Hannah était leur dernière fille. Elle n’avait que six mois. « Elle ne s’est réveillée qu’une seule fois, la nuit dernière, pour téter », ajouta la mère. « Quant à Élisabeth, elle a pris deux bibis seulement. » Deux biberons… L’homme sembla soulagé. Il jeta son drap de l’autre côté du lit, posa au sol ses pieds qui cherchèrent sa paire de tapettes. Il se leva et continua à causer pendant qu’il brossait ses dents, le téléphone coincé entre l’épaule gauche et sa tête penchée sur le côté. L’éloignement de sa femme et de ses deux filles semblait lui peser. Et à l’entendre leur parler, on aurait dit qu’il aurait voulu voir des ailes lui pousser ; ou se transformer en l’un de ces oiseaux migrateurs, qui volent très haut dans le ciel, pour traverser océans et déserts, et courir embrasser sa femme et ses deux fillettes. Une joie amère et une forte envie couvrirent son visage. Le son d’un message ou fichier numérique entrant jaillit de l’appareil… Les yeux rivés sur le téléphone, il lava la brosse à dents qu’il déposa, prit une gorgée d’eau et rinça sa bouche. La vidéo de sa famille qui défilait sur le petit écran le rasséréna. Maintenant qu’il était sûr que tout allait bien, il laissa échapper un large sourire. Pendant qu’il causait, on frappa à sa porte et une voix lui annonça que l’atelier débutait dans une demi-heure. Il prit congé de sa femme, saisit son calepin et quitta sa chambre. Il s’engagea dans le long couloir de l’abbaye Saint-Pierre de Muenster et croisa Michel qui revenait précipitamment sur ses pas. Ils n’eurent que le temps d’échanger de brefs bonjours, et son vis-à-vis se dirigea droit vers les toilettes. Ousmane emprunta le sentier sinueux en dalles qui conduisait vers la sortie de l’abbaye, et s’engagea sur une route bitumée. Derrière lui, une voiturette bleue, à bord de laquelle trônait une très jolie femme, le doubla avec un joyeux klaxon. Sourire aux lèvres, la jeune femme lui envoya la main. Il lui répondit aussitôt par un bras levé et un sourire de gentillesse. La femme et sa voiture disparurent, reparurent plus loin, puis disparurent à nouveau. Suivant la même direction, il se dirigea vers un immense champ de blé qui s’étalait à perte de vue. Au loin, les épis semblaient toucher le ciel. Il s’arrêta et fit face au champ. Devant lui, rien que du blé. Du blé à perte de vue. Avec ses tapettes, il foula doucement l’herbe fraîchement arrosée par la fine pluie de la nuit qui lui mouilla les pieds. Face aux ondulations du blé agité par une brise, auxquelles faisaient écho les cris de quelques oiseaux solitaires, Ousmane ne s’était jamais senti aussi proche du ciel que dans cet ancien monastère du Canada, fondé par la congrégation américano-cassinaise en 1903. Paradoxalement, il ne s’était jamais senti aussi loin de son Niger natal… Print 8239 Ousmane Ilbo MahamaneGhita Hanane Other posts by Ousmane Ilbo Mahamane Contact author Comments are only visible to subscribers.