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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

La carte de santé bilingue, c’est bon pour la santé !
Khady Florent

La carte de santé bilingue, c’est bon pour la santé !

Imaginez que vous arriviez dans votre centre de santé communautaire... Et pour la première fois, à l’accueil, une personne vous demande votre langue de préférence. Vous répondez : « Français ». Et là, comme par magie, vous êtes reçu par un médecin qui parle votre langue ! Vous pouvez expliquer clairement ce qui ne va pas. La consultation est un échange fluide et vous repartez avec des conseils précis. Le rêve, non ?

C’est exactement l’objectif de la carte de santé bilingue.

Quand on vit en milieu minoritaire, il est souvent compliqué de trouver un professionnel de santé qui parle français.

La solution envisagée est simple : ajouter votre langue préférée à votre carte de santé !

Pourquoi c’est important ?

Si votre langue est indiquée sur la carte de santé, les hôpitaux et les centres de santé sauront tout de suite que vous préférez recevoir des soins en français.

Cela leur permettra de mieux s’organiser pour avoir plus de professionnels capables de vous parler dans votre langue.

Résultat : moins de stress pour vous et moins de risques d’erreurs pendant les consultations.

Comment c’est possible ?

Pour que ce système fonctionne bien, il faudrait que plus de gens osent indiquer : « Je préfère des soins en français ».

Il faudrait aussi recruter davantage de médecins et d’infirmiers bilingues pour répondre aux besoins.

À l'Île-du-Prince-Édouard, ils ont ajouté la préférence de langue dans la carte de santé depuis 2016. Malgré ça, en 2022, seulement 31 % des gens là-bas avaient indiqué leur langue préférée. Pourquoi ? Car certains ont peur de devoir changer de médecin, par exemple.

Au final, ajouter votre langue préférée à votre carte de santé, c’est un petit geste qui peut faire une grande différence.

Bien plus qu’une formalité administrative, c’est une aide pour améliorer l'accès aux soins pour les francophones en milieu minoritaire.

C’est un moyen de vous assurer des soins de qualité, dans une langue que vous comprenez. Cela limite les difficultés liées à la barrière de la langue et les risques d’erreurs.

D’ailleurs, bonne nouvelle : le Manitoba vient d’adopter cette mesure ! Les Manitobains auront bientôt une carte de santé avec leur langue de préférence.

Si la Saskatchewan décide d’adopter cette carte à son tour, tout le monde devra jouer le jeu pour qu’elle soit efficace. C'est-à-dire : vous, les fournisseurs de soins et le gouvernement.

Plus il y aura de professionnels capables de parler votre langue, plus il sera facile d’avoir des soins qui respectent qui vous êtes. Alors, la prochaine fois qu'on vous demandera votre langue de préférence, n’hésitez pas !


 Cette chronique est commanditée par la Société Santé en français.

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