Entrepreneuriat des jeunes : «le bilinguisme est un atout incontestable» Entrepreneuriat des jeunes : «le bilinguisme est un atout incontestable» Thursday, July 17, 2025 685 Les jeunes entrepreneurs contribuent à la vitalité du français et de l’économie des communautés francophones en situation minoritaire.
Un programme pour stimuler l'entrepreneuriat francophone Un programme pour stimuler l'entrepreneuriat francophone Monday, June 16, 2025 3938 La Fédération francophone de Saskatoon (FFS) et le Women's Business Hub (WBH) ont lancé une série d’ateliers intitulés Franco-preneur.
L’intelligence artificielle au service des entreprises francophones L’intelligence artificielle au service des entreprises francophones Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) a tenu le 7 mai à Saskatoon un forum sur l’intelligence. Friday, May 9, 2025 7150
Face à la guerre commerciale, la Saskatchewan retient son souffle Face à la guerre commerciale, la Saskatchewan retient son souffle Si Donald Trump met ses menaces à exécution et impose des tarifs douaniers sur les produits canadiens, les conséquences pourraient être... Monday, March 17, 2025 6439
L’économie franco-canadienne doit se tourner vers l’est et l’ouest L’économie franco-canadienne doit se tourner vers l’est et l’ouest Les entreprises francophones ne seront pas épargnées par les possibles tarifs douaniers que veut imposer le président des États-Unis. Wednesday, January 29, 2025 7139
Économie : un déficit de 62 milliards et silence sur les langues... Économie : un déficit de 62 milliards et silence sur les langues... Un déficit de 62 milliards de dollars pour 2023-2024, au lieu des 40 milliards prévus, met le gouvernement libéral dans une situation... Tuesday, December 17, 2024 9769
Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée. Wednesday, July 3, 2024 12182
Budget 2024 : Ottawa garde une petite place pour la francophonie Budget 2024 : Ottawa garde une petite place pour la francophonie Malgré un budget fortement axé sur le coût de la vie et le logement, la francophonie se fraie une place modeste dans le budget... Saturday, May 4, 2024 12716
Le fédéral choisit de financer trois projets en Saskatchewan Monday, April 29, 2024 Le fédéral choisit de financer trois projets en Saskatchewan Le Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP) a sélectionné dix projets à financer, dont trois en Saskatchewan.
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Wednesday, December 27, 2023 Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser leur projet. De quoi bonifier l’offre de services en français dans la province.
Michel Vézina / Wednesday, March 26, 2025 / Categories: Société, Francophonie, Chroniques, En quelques mots Être francophone en 2025 : toujours un effort Mars est le mois de la Francophonie. C’est le moment de l’année pour célébrer notre langue, notre culture en français. C’est un moment pour se sentir fier de ce que l’on est. Et tant mieux ! Au quotidien, ce n’est pas si simple d’être francophone, d’être fransaskois et d’être toutes ces autres dénominations que nous utilisons au Canada pour nous identifier. Si on retourne en arrière, les francophones que l’on a aussi appelés « Canadiens » et « Canadiens français » vivaient dans des communautés relativement tissées serrées. On y naissait, on s’y mariait, on y avait des enfants, on y étudiait, on y travaillait (très souvent dans l’agriculture) et on y mourait. Si on voulait aller plus loin, on devait quitter la communauté. Mais un jour le monde a changé. Les transports sont devenus plus faciles entre les communautés, les communications se sont développées à un rythme fulgurant (télévision, internet, médias sociaux, intelligence artificielle), des gens sont venus de toutes les régions du monde, l’exogamie (l’union entre francophones et anglophones) a pris de l’ampleur, beaucoup de francophones ont quitté leur province pour étudier ailleurs. Ainsi se sont créées diverses diasporas un peu partout au pays et sur la planète, entraînant une globalisation de la francophonie. Et pendant tout ce temps, des changements d’un autre ordre se sont produits : la Constitution rapatriée du Canada a prévu des droits en éducation (art. 23), un réseau d’associations de toutes sortes s’est développé pour répondre aux besoins d’une population francophone assoiffée de services dans sa langue, les tribunaux ont servi de leviers pour l’obtention et la garantie de droits. Au jour le jour, ce n’est cependant pas aussi évident de vivre sa vie en français. Si certains coins du pays ont une masse démographique plus importante, d’autres sont au régime minceur. L’immigration joue un rôle de plus en plus nécessaire au maintien du poids démographique de notre population francophone. Mais il est possible d’y arriver. Avoir des livres en français, en papier ou virtuel, est très facile aujourd’hui. On peut voir un bon spectacle avec des artistes francophones via les organismes culturels. Et il y a des événements organisés par les regroupements communautaires : carnavals d’hiver, fêtes des moissons, Saint-Jean-Baptiste, Festival fransaskois, Franco-Fièvre, levées du drapeau fransaskois… Si on est pratiquant, plusieurs églises offrent des services en français. On a un bon réseau d’écoles fransaskoises, de centres de la petite enfance et un développement de plus en plus accru au niveau postsecondaire collégial et universitaire. Sans oublier tous les programmes d’immersion. Être malade en français, c’est plus compliqué. Travailler en français, ça demeure possible. Communiquer en français avec nos gouvernements, ce n’est pas impossible. Être francophone, être fransaskois, ça demandera toujours un effort. La progression des services est lente mais continue. De plus en plus de jeunes finissent leurs études en tant que fiers francophones. Même s’ils ne s’établissent pas chez nous, ils propagent leur francophonie dans leur nouveau milieu de vie. Et parfois, ils reviennent ! Et d’autres francophones viennent à leur tour enrichir notre communauté. La francophonie, en 2025, c’est une communauté vivante, dynamique qui repose sur l’apport, même le plus petit, de chacun de ses membres. Vive le mois de la Francophonie ! Vive la francophonie ! Vive la communauté fransaskoise ! Print 8332 Michel VézinaGhita Hanane Other posts by Michel Vézina Contact author Comments are only visible to subscribers.