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Économie : un déficit de 62 milliards et silence sur les langues... Économie : un déficit de 62 milliards et silence sur les langues... Un déficit de 62 milliards de dollars pour 2023-2024, au lieu des 40 milliards prévus, met le gouvernement libéral dans une situation... Tuesday, December 17, 2024 5842
Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée. Wednesday, July 3, 2024 8481
Budget 2024 : Ottawa garde une petite place pour la francophonie Budget 2024 : Ottawa garde une petite place pour la francophonie Malgré un budget fortement axé sur le coût de la vie et le logement, la francophonie se fraie une place modeste dans le budget... Saturday, May 4, 2024 9257
Le fédéral choisit de financer trois projets en Saskatchewan Le fédéral choisit de financer trois projets en Saskatchewan Le Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP) a sélectionné dix projets à financer, dont trois en Saskatchewan. Monday, April 29, 2024 8610
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser... Wednesday, December 27, 2023 9679
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de... Friday, November 17, 2023 10975
Le CÉCS dresse le portrait des régions Wednesday, September 13, 2023 Le CÉCS dresse le portrait des régions Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un aperçu détaillé de la province. Avec ce nouvel outil, l’organisme espère ainsi encourager le lancement d’entreprises et d’initiatives communautaires.
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Thursday, September 7, 2023 Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire. Et de faire, au passage, quelques économies. Un véritable luxe en période d'inflation généralisée.
Alexandra Drame (EV) / Thursday, May 28, 2015 / Categories: 2015, Éducation, Petite enfance, Chroniques, Mon métier, ma passion Charlotte Mabika, propriétaire d’une garderie en milieu familial à Saskatoon Charlotte Mabika, propriétaire d'une garderie en milieu familial à Saskatoon Photo: Alexandra Drame (2015) Mai est le mois de la petite enfance. Quand on pense aux garderies, c’est souvent les centres à la petite enfance qui nous viennent à l’esprit. Aujourd’hui nous allons découvrir une alternative à ces centres : les garderies en milieu familial. Vous connaissez Super Nanny, cette Mary Poppins des temps modernes que l’on retrouve à la télévision quand des parents désespérés ne savent plus quoi faire avec leur bambin? Quand elle était adolescente, dans son Congo natal, Charlotte Mabika, née dans une grande famille, était un peu comme cela : quand des parents avaient un enfant qui n’écoutait pas, on lui disait “On va t’envoyer chez Tata Charlotte !” Quand elle arrive au Canada, il y a déjà 26 ans, elle commence par être couturière dans une manufacture à Montréal. Mais son mari la pousse “Regarde comment les enfants t’aiment, c’est ça que tu devrais faire!” et cette phrase agit comme un révélateur. Pour l’aider et la motiver, il lui propose de retourner aux études ensemble : lui en commerce international et elle en petite enfance. Quand elle obtient son diplôme en éducation à la petite enfance, une nouvelle vie commence. Elle intègre la garderie Les étoiles filantes, à Ottawa, et sa directrice Madame Sylvie Charron devient un véritable mentor pour elle. “ C’est une femme qui ne peut pas rester seulement dans son bureau, et elle demandait souvent à venir faire des activités avec les enfants. Elle était également présidente de l’Ordre des éducatrices et des éducateurs de la petite enfance de l‘Ontario. Nous avions des formations chaque mois, c’était très intéressant !” Charlotte passe 9 ans en Ontario et y devient éducatrice en chef. Mais son mari ayant trouvé un emploi à Calgary, elle cherche à se rapprocher de lui et applique dans les provinces de l’Ouest. Elle passe par la Saskatchewan et s’y plaît, au grand étonnement de ses amis d’Ottawa qui se demandent ce qu’elle peut bien aimer dans ce coin de pays! C’est le Centre éducatif Gard’amis de Regina qui lui donne sa première opportunité. Puis un jour, alors qu’elle est en déplacement pour une formation, elle entend parler du poste de direction ouvert au Centre éducatif Felix le Chat de Saskatoon. Elle obtient le poste dans ce centre alors en grande difficulté financière mais accepte le défi avec enthousiasme. “J’ai commencé par une période d’observation pour voir la routine des enfants, des parents et des éducatrices. Il y avait alors 29 éducatrices à temps partiel pour 64 enfants. Il y avait beaucoup de roulement de personnel, beaucoup de petits contrats. J’ai coupé certaines dépenses et formé une équipe de 12 éducatrices à temps plein. Ça a bien marché.” Trois ans après son entrée en poste, son contrat n’est pas renouvelé. Elle n’en est pas moins fière du travail accompli “Je peux marcher la tête haute. Je faisais très attention au développement des enfants. Je les connaissais tous et j’ai fait un travail individuel avec chacun d’eux.” Après une petite période de découragement, elle reprend vite le dessus grâce au soutien de membres de la communauté. “Jocelyne Chicoine-Sirois, ex-présidente de l’Association des parents de l’École canadienne-française, est la marraine de ma garderie et m’a beaucoup soutenue. Elle m’a dit : Reste, tu vas réussir! C’est une Fransaskoise d’ici et elle a cru en moi. Certains parents m’ont suivie aussi. Ils sont devenus ma deuxième famille.” Elle ouvre sa garderie en milieu familial en 2013. En tant qu’ex-directrice de centre à la petite enfance et dotée d’une licence de garderie agréée par la province, le bouche à oreille va vite et il ne lui est pas difficile de trouver des clients. Francophiles, francophones ou anglophones inscrivent leurs bambins. Sa garderie reçoit actuellement 11 enfants de 18 mois à 5 ans. Et c'est sans compter tous ceux qui sont sur liste d’attente. “Si j’avais su, cela fait longtemps que j’aurais créé ma propre garderie! Mais cela demande beaucoup d’énergie : dans un centre, chacun a des tâches déterminées. En milieu familial, on est partout à la fois, à la cuisine, sur le plancher à jouer, chanter ou lire avec les enfants, on doit créer la programmation des activités, faire le nettoyage car il n’y a pas de concierge. Heureusement que mon mari m’aide avec l’administration, il est d’un grand soutien. Je préfère travailler à mon compte. Les comités, les réunions, c’est un monde différent. On ne parle pas le même langage : il y a le monde des administrateurs et le monde des éducateurs. “À chaque fois qu’un parent arrive je lui précise que je ne suis pas une gardienne, je suis éducatrice. Ma philosophie, c’est de privilégier le développement global de l’enfant. Ces enfants se sentent comme chez eux. Ma maison, c’est leur maison”. Quand on lui demande si elle a des projets d’expansion, elle nous répond que l’avenir le lui dira. En attendant, elle poursuit ses études en comportement organisationnel et gestion des ressources humaines à l’Université Saint-Boniface de Winnipeg car, comme elle le dit, “Il n’y a pas d’âge pour étudier!” Ce qui l’occupe pour le moment, c’est la confection des toges pour les petits bouts de choux qui vont bientôt quitter sa garderie pour rentrer à l’école. Elle prépare une petite cérémonie de graduation au mois de juin pour ces enfants qui sont un peu devenus ses enfants au fil du temps. Print 49276 Alexandra Drame (EV)Alexandra Drame (EV) Other posts by Alexandra Drame (EV) Contact author Comments are only visible to subscribers.