L’apprentissage de la propreté : entre stress, joie et patience
Les premiers mois de l’arrivée de notre bébé nous transportent de joie. Quel bonheur de pouvoir partager ces moments tant attendus avec ce petit être innocent !
Les différentes étapes de sa vie s’enchaînent à une vitesse spectaculaire et ses progrès nous emplissent de bonheur.
Puis, arrive le temps fatidique de cet apprentissage qui nous semble insurmontable : la propreté !
Il est si facile de changer la couche de son enfant. On en profite pour le crémer, lui faire des papouilles : un vrai moment de privilèges et de douceur. Et puis, il est si facile de changer une couche et de la jeter, plutôt que de laver des vêtements tout souillés. Même si les dépenses inhérentes aux changes sont importantes, cela reste une facilité que bien des parents apprécient.
Mais il faut bien se rendre à l’évidence, notre bébé a grandi, il marche à présent et babille ses premiers mots. Il prononce même à bon escient les mots « pipi » et « caca ». Est-ce un signe pour nous dire qu’il est prêt ?
OUI, un grand OUI : lorsque notre bébé ressent que ses besoins arrivent ou sont arrivés, lorsqu’il ressent qu’il est souillé et que cela le gêne, cela veut dire qu’il est prêt à quitter sa couche et le confort de pouvoir uriner n’importe où et dans n’importe quelle position !
C’est à ce moment précis qu’il faut proposer les différentes solutions qui amèneront notre enfant vers l’autonomie de la propreté. Les réducteurs de toilettes et les pots ont fait leur preuve depuis toujours. Cela rassure l’enfant du fait de leur taille adaptée à son physique.
Personnellement, je ne suis pas une adepte des pots musicaux ou avec des jouets intégrés : cela distrait plus l’enfant que ne lui apprend à maîtriser ses besoins. Probablement qu’il urinera, non pas parce qu’il le voudra mais plus par le fait d’être resté assis un long moment sur un pot qui chante ou raconte une histoire.
Le système de récompense avec un tableau de la semaine et des autocollants peut parfaitement aider un enfant qui a besoin d’être motivé et rassuré sur ses capacités à devenir autonome.
L’encouragement et la patience restent les maîtres mots de la réussite de cet apprentissage fondamental. Chaque enfant suivra son propre rythme et non pas celui de ses parents ou de la société en général.
Alors, laissons notre loulou grandir en croyant en lui et à ses capacités à devenir un grand !
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